Du nouveau dans le feuilleton du conteneur saisi avec des armes et des munitions. Les dernières nouvelles révèlent que le conteneur avait quitté le port de Radès le 30 décembre 2015 après avoir été soumis au scanner qui n’avait rien révélé, ni armes, ni cartouches.

Or, comme il est de coutume, le conteneur était entreposé chez la société italienne Germanetti, chargée d’assurer le transport jusqu’au dépôt de la société belge à Hammamet. Ce qui a été fait jusqu’au jour du transport en direction d’Hammamet. Bien entendu, la société italienne se dégage de toute responsabilité, dans le sens où sa mission se limite au transport. La question qui se pose, alors est la suivante : à quelle étape les armes et les munitions ont-elles été placées dans les cartons du conteneur ?

Et si l’on présume qu’un tel arsenal militaire ne pouvait passer sans être détecté à Gênes, les investigations et les interrogations devraient se concentrer sur le tronçon de route allant du magasin de Germanetti à Radès au point de chute du conteneur à Hammamet.

Plus encore, comment des armes sont parvenues aux yachts du Belge à Hammamet. Des armes jetées à la mer par l’épouse de l’homme d’affaires belge à l’arrivée des inspecteurs de douane et de sécurité qui les ont récupérées lors d’opérations de plongée sous-marine.

M.G