La cérémonie de la 63eme fête de l’Indépendance organisée ce mardi 20 mars au Palais de Carthage s’est distinguée par la virulence des propos du président de la République Béji Caïd Essebsi à l’encontre de Youssef Chahed, mais également par l’identité des invités et des non-invités.
Du côté des invités, on remarque la présence du fils Hafedh Caïd Essebsi dont on ne sait plus quel poste occupe-t-il au sein de Nidaa pour qu’il soit invité au palais à une cérémonie officielle. Remarque en passant, Hafedh Caïd Essebsi s’est empressé d’aller saluer et embrasser Rached Ghannouchi dès son entrée à la grande salle. Le même Rached Ghannouchi qui a eu droit à plus d’une phrase aimable dans le discours présidentiel.
Du côté des non-invités, l’absence la plus remarquable est celle de Selim Azzabi, numéro un du nouveau parti Tahya Tounes qui pèse bien davantage à l’assemblée que certains chefs de parti présents. Mustapha Ben Ahmed, chef du bloc de ce parti, était présent en revanche, mais il fut l’un des rares députés de ce parti à être présent à la cérémonie du 20-Mars.
Les députés de Nidaa étaient présents en masse pourtant, allant de Sofiene Toubel (chef de bloc) à Abdelaziz Kotti en passant par Ons Hattab.
Du côté des anciens ministres, c’est la même tendance. Les anciens ministres restés à Nidaa étaient présents, comme Majdouline Cherni, alors que ceux qui appartiennent à Tahya Tounes, comme Mehdi Ben Gharbia, étaient absents.
D’aucuns ont remarqué cette exclusion pure et simple de véritables hommes politiques qui ont servi la Tunisie, mais aussi Béji Caïd Essebsi, la présidence de la République et Nidaa.
Paradoxalement, Béji Caïd Essebsi a appelé et insisté lors de son discours à l’unité et l’union et à cesser les discours qui divisent et sèment la zizanie.
Rien qu’à la vue des présents et en pensant aux absents, les paroles de Béji Caïd Essebsi sonnent d’un coup comme la célèbre chanson de Dalida... Des paroles biaisées qui ne ressemblent en rien à la réalité du parterre face à lui...
Un triste constat pour le 5eme et dernier discours de Béji Caïd Essebsi à la fête de l’indépendance, le plus faible de tout son quinquennat…
N.B
Commentaires (25)
Commenterdiscours qui laisse perplexe
insignifiant
incroyable
Des incapables
Ca change rien
Ecoutez ce con 8 ans parès, et ne riez pas aux larmes!
Voilà le prototype même de l'imbécile à hauts-diplômes qui n'a rien vu arriver. Ceux que n'ai eu de cesse de décrire depuis votre sacro-sainte merdolution des traitres. Ceux qui ont profité de la Tunisie bourguibiste pour se hisser très haut, puis dire que la vraie indépendance est celle de 2011. Un crime pour l'Histoire de la Tunisie bourguibienne et benalienne.
Il s'est, bien sûr, fourré le doigt dans l'oeil jusqu'à l'omoplate! Qui avait raison? Cet imbécile ou Léon? Qui fallait-il écouter? Ces paroles rassurantes ou celles de Léon que vous insultiez lorsqu'il vous parlait de néo-colonisation? Qui sont les traitres et qui sont les Patriotes?
Des comme lui, il y en a des milliers. Des Léons? Il n'y en a que quelques uns; surtout après la mort de JW (Allah Yar7mou).
Ce trou du cul parle de "première indépendance" et de "vraie indépendance".
Je vous laisse deviner quelle est dans sa tête, la seconde indépendance et quelle est la fausse indépendance?
Le vieux Mcharek qu'il nous a présenté, est à l'évidence bien plus intelligent que lui. Je parle de l'intelligence politique et sociale, bien sûr. Et non de l'instruction sans conscience et du formatage des cons.
Monsieur Mcharek (qui est peut-être aujourd'hui dans un monde meilleur), était bien triste et parlait de Tsunami, donc de catastrophe.
Mais le con-à-diplôme, le perroquet-à-diplôme, ne l'a pas compris.
Un con qui veut définir l'identité d'un pays sans se baser sur son histoire (hahahaha! Il aura eu besoin de 26 années d'études pour sortir une connerie pareille).
La seconde indépendance, monsieur Farès Mabrouk; n'a pas encore eu lieu. En effet, depuis que tes semblables ont installé le "second vrai protectorat", il va falloir attendre que mes semblables vous redonnent l'indépendance que vous avez piétiné. Bande de traitres!
Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
Résistant.
VIVE BEN ALI, à bas les traitres.
Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
Résistant.
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.
Un président d'un régime parlementaire, dont le rôle se limite à rassembler autour de la Constitution.
Du garant de l'immunité de la Constitution, au révolté contre le Verset coranique concernant l'héritage chez les Musulmans.
D'un président impartial, qui doit se tenir à distance égale de tous les partis politiques de la Tunisie, à l'ennemi du premier ministre et de son parti Tahya Tounes, parce qu'ils lui enlèvent le tapis de sous ses pieds et de sous les pieds de son fils Hafedh Caïd Essebsi
Cherchez l'erreur !!!