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Afek Tounes : Surmonter l'enlisement des finances publiques (vidéo)
23/04/2014 | 1
min
Afek Tounes : Surmonter l'enlisement des finances publiques (vidéo)
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Le parti Afek Tounes a organisé, mercredi 23 avril 2014, une table ronde ayant pour sujet « les finances publiques, nous en sommes où réellement, comment surmonter l’enlisement ? ».

Le président de la formation politique, Yassine Brahim, a animé la discussion conjointement avec Walid Belhaj Amor, DGA COMETE, Jamel Belhaj, DG de la caisse des dépôts et des consignations, ainsi que Jalloul Ayed, ancien ministre des Finances et Ali Kooli, PDG de l’ABC Bank.

Yassine Brahim a présenté un état des lieux de la situation financière actuelle en Tunisie et les différentes perspectives pour œuvrer à son amélioration. Il a souligné que la croissance vient souvent par la relance de l’investissement. Il a ajouté que chez Afek Tounes il y existe une forte conviction que la Tunisie doit être réformée, que ces lois doivent être simplifiées, que son administration doit être allégée. M. Brahim a indiqué également que le pays est superbement bien placé pour couvrir une bonne part du marché dans cette région du monde.
La discussion a posé comme thématiques les problèmes relatifs à la caisse de compensation et la rationalisation des dépenses de l’Etat. Jalloul Ayed a abordé le thème des investissements public et privé en traitant les possibilités de booster cet aspect vital pour les finances de l’Etat. De son coté, Ali Kooli est revenu lors de son intervention sur la situation des banques tunisiennes et leur rôle incontournable dans le financement de l’économie.
Des propositions ont été avancées par les intervenants dans le but de pallier à l’enlisement des finances publiques. Walid Belhaj Amor et Jamel Belhaj ont traité des questions relatives à la dette intérieure et le redémarrage de la croissance.

De son coté, Jalloul Ayed est revenu sur la dette et le financement du pays, en affirmant qu’on peut changer beaucoup en Tunisie avec très peu. Il a précisé que le pays dispose de ressources humaines extraordinaires et d'une capacité à engager le changement si seulement le rôle de l’Etat était complètement révisé : un Etat moderne pas nécessairement au niveau des moyens financiers, mais en termes de procédures, d’administration et d’efficience. M. Ayed a également indiqué que l’investissement est l’épine dorsale de l’économie. Selon lui, soigner l’acte d’investir doit être l’objectif de n’importe quel gouvernement s’il veut réussir son programme économique et créer la prospérité en Tunisie.

I.L.
23/04/2014 | 1
min
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