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Ouverture d'une enquête à propos de l'opération de circoncision collective au CHU de Sfax
21/06/2017 | 18:18
1 min
Ouverture d'une enquête à propos de l'opération de circoncision collective au CHU de Sfax

 

Le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Sfax2 a ordonné, mercredi 21 juin 2017, l’ouverture d’une enquête sur les conditions de déroulement de l'opération de circoncision collective, organisée par le syndicat de base des agents de la santé relevant de l’UGTT et la direction de l'hôpital.

Une enquête ouverte conformément aux dispositions de l'article 31 du code de procédure pénale.

 

Le porte-parole des tribunaux de Sfax, Mourad Turki a indiqué dans une déclaration accordée à l’agence TAP que le juge d'instruction au Tribunal de première instance de Sfax 2 a entamé les procédures d'investigation.

 

Les photos publiées par le syndicat ont déclenché une polémique sur les réseaux sociaux. Des médecins ont dénoncé les conditions sanitaires de cette action.

 

S.H

21/06/2017 | 18:18
1 min
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Commentaires (18)

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kameleon78
| 22-06-2017 13:03
Il est tout à fait marrant dans cette république bananière la Tunisie, on fait une enquête après coup alors qu'il fallait mettre des dispositions administratives bien avant pour éviter ce genre de problème.

Famous Corona
| 22-06-2017 13:00
L'UGTT a tout fait pour mettre la main sur le CHU de Sfax en faisant limoger Saïd Aïdi et le directeur militaire pour imposer totalement sa volonté et disposer des lieux avec la bénédiction de la nlle ministre Samira Meraï qui se doit de démissionner sans délais !!!!

Thirsday
| 22-06-2017 08:55
"Malla kartha!"

Ca se passe à Tunis? au 21ème siècle? dans un hôpital étatique?

Je n'en crois pas mes yeux!

En plus" farhanin, wéykachkou " pour leur ignorance!

"KOURI" ou hopital?

Des sanctions pour ceux qui ont permis cet assimilation à un abattage, cela doivent suivre!!

Mansour Lahyani
| 22-06-2017 08:26
"Plusieurs médecins ont dénoncé cette action, ainsi que le silence marquant des autorités face à une telle pratique qui s'oppose totalement à la déontologie et aux règles du métier" : voilà une manifestation bien abusive de la frilosité de certains médecins ! Cette circoncision traditionnelle se pratique traditionnellement au cours de la dernière semaine de ramadan; Qu'est-ce qui a pu choquer le corps médical ? Ces médecins ont TOUS été circoncis de cette façon !!! Peut-être, mais je me défends de le croire, peut-être ont-ils seulement voulu protester contre cette opération pratiquée GRATOS, ce qui réduit sensiblement leur chiffre d'affaires... Mais ça aussi était conforme à la tradition - pour une fois inattaquable!

MT
| 22-06-2017 08:15
Mais vous avez vu la façon qu'on tient l'enfant on dirait un mouton le moment de gonflement,s'il était anesthésié ils n'auront pas besoin de le plaquer avec leur force,c'est inadmissible ,c'est un horreur,et les parents sont contents, le fait que c'est gratuit et après quand enfants aurons un problème de santé,ils vont,rouspéter violemment contre l'Etat,et ce syndicaliste ,jusqu'à quand il va s'abuser de cet hôpital !?

Citoyen_H
| 22-06-2017 02:57

On comprend maintenant à quoi est dû tout le cirque, lors du placement à la tête de ce repère de paiens, d'un colonel intègre.
La trika et l'ugtt ont été les grands sabordeurs que notre NATION ait connu.

Tant qu'une grande lessive généralisée à toute la république ne sera pas effectuée, l'immobilisme et l'escroquerie seront de mise.

Il faut éradiquer toutes les métastases insérées artificiellement dans tous les circuits ayant été remaniés par les brouettistes escrocs traitres fainéants.


Hafedh
| 22-06-2017 00:22
Doucement mais sûrement.
Il l'a bien dit le caméléon de la secte enahdha mourou. Nous cible c'est leurs enfants.
Ces gens aiment le sang.

Je doute
| 21-06-2017 22:30
Quant on "entre" en Islam ,on lui coupe le prépuce..et quand on "sort",on lui coupe la tête !

Je doute
| 21-06-2017 22:25
Ni gants ,ni blouse,ni coiffe.. matériel et salle stérilisés...la omma la plus ignorante!

Nephentes
| 21-06-2017 22:10
Un CHU est un établissement public soumis à des règles juridiques strictes interdisant toute manifestation à caractère privé et religieux en son sein.

Tout établissement à caractère public est soumis au principe de neutralité de l'Etat , qui est un principe général de droit.
De portée supérieure à la Loi et aux décisions des juges.

Cet épisode est un des nombreux sommets de l'iceberg de la bédouinisation de notre société, fait majeur de ce début de siècle.

Il s'agit d'un mouvement de fond, correspondant à une confrontation d'INCONSCIENTS COLLECTIFS, une sorte de tectonique des inconscients collectifs au sein de ce pays.

Ce phénomène est lié à la résurgence de schèmes mentaux et de coutumes EN CONFRONTATION FRONTALE AVEC L'ETAT DE DROIT, hérité de la colonisation française et systématisé par Bourguiba, qui est en passe de devenir un extraterrestre dans ce pays.

Car ce pays est en train lentement mais surement en train de devenir la "sénia des orben" dont il craignait la survenance et la propagation.

Bourguiba était conscient de la fragilité du vernis de civilisation qu'avait apposé la France sur notre société.

En effet, hormis dans quelques centres urbains, les notion de Loi, d'ordre et d'Etat étaient limitées et s'articulaient autour de la jurisprudence et des principes de droit zeitouniens et n'étaient compris que par une faible partie de la population, celle des lettrés.

Ce fut probablement l'un des faits générateurs de la politique bouguibiste de systématisation du savoir.

Car le Visionnaire avait bien compris qu'une partie importante de la population était profondément marquée par des archétypes socioculturels en contraction avec le principe de la primauté de l'individu et de la rationalité au profit de la logique de groupe, tribale en l'occurrence.

Les tribus nomades originaires d'Algérie et de Lybie sédentarisées par l'occupant français , et dont est issue une partie importante de la population actuelle de la Tunisie suivaient un parcours de transhumance allant des Aures à la Dorsale centrale tunisienne ( Monts de Oueslatia/Monts de Sidi li Garci) , selon les saisons et la disponibilité des pâturages.

Il s'ensuit un mode de vie et des schèmes mentaux sensiblement différents de ceux prévalant jusqu'à la fin du 20 siècle au sein du littoral méditerranéen , berceau de l'Etat-nation tunisien depuis trois millénaires.

Ce à quoi on assiste au CHU de Sfax, c'est une cristallisation de ces mentalités bédouines qui nécrosent l'Etat-nation et la société tunisiens.

Danger mortel pressenti par le Visionnaire.