Mr Gaddour,
ne faites pas de votre cas personnel, une généralité !
Je suis arabe, tunisienne, musulmane, africaine : toute cette mosaïque, c'est moi.
C'est mon identité et j'en suis fière voire très très fière.
N'en déplaise à ceux qui rejettent leur propre identité comme ils rejette leur propre personne inconsciemment. C'est ce qu'on appelle communément des frustrés en quête d'une identité occidentale.

Le bordel dans le monde, je n'en suis pas responsable et ma religion n'a rien à voir avec les préceptes de la religion laïque et de ceux du libéralisme. Ces derniers mènent une bataille acharnée, à tambour battant, sans nom et sans précédent contre quiconque oserait se dresser devant eux.
Ils se servent de l'Islam, de ses gosses, des pauvres personnes qui se sont faits piégées pour mener leurs actions destructrices et venir à bout du Catholicisme puis de l'Islam pour l'anéantir définitivement.

Et c'est ce que vous êtes en train de véhiculer d'une manière machiavélique.
Nous sommes habitués.

Regardez la géographie du monde musulman, arabo-musulman et vous comprendrez pourquoi, les " laïcs " cherchent coûte que coûte à détruire la religion musulmane et à véhiculer une mauvaise image de cette religion, comme vous le faites si bien ????

Si demain on se réveille TOUS EN MEME TEMPS, l'économie mondiale passe de la main du diable vers celle des musulmans et c'est le monde entier qui tremblera.
L'esclave changera de camp.

Hein Monsieur GADDOUR ???

Continuez à nous bercer de vos paroles infâmes, on est conscient du jeu sordide dans lequel nous évoluons.

Chaque chose en son temps..tout vient à point à qui sait attendre !!!

Il faut poser ce question à vous même et nous les musulmans nous respectons les versés du coran et si vous étiez pas concerné en t'oblige pas et laissez nous pratiquons notre religieux plus loin de la politique nous travaillons pour l'autre monde

dans quel siècle vit on?

On comprend le point de vue du cheikh responsable mais le verset dont il parle il va rester on ne va pas le changer mais ce qu'on demande c'est de suivre l'évolution du temps qui lui n'est pas resté figé; ouvrez les yeux la femme n'est plus cet objet que le mâle possède et dirige à la baguette, je parle au moins pour la femme libre dans sa tête comme la majorité des femmes tunisiennes.
Au final chacun a une tête qui pense, et le mot égalité est universelle, alors appliquons la.

Celui qui ose encore prétendre que l'Etat tunisien est un Etat civil se met un doigt dans l''il.

Depuis Bourguiba, la Tunisie est un Etat islamiste.

Peu importe le type d'islam imposé, les Saoudiens ont un Etat islamiste wahabite, nous avons un Etat islamiste libéral.

L'émancipation de l'islamisme finira par arriver et le poste de Mufti s'en ira dans les oubliettes.

Cette décision prouve que les islamistes domine la scène, l'absence d'un homme courageux et que l'islam est loin d'être une religion contemporaine.

excellente analyse que je partage !

Nous avons en Tunisie de nombreux concitoyens non musulmans. Rien ne justifie qu'on leur applique la charria.
Le simple bon sens serait de laisser la liberté aux héritiers le choix du mode de répartition de l'héritage.
La justice ne doit intervenir que s'il n'y a pas d'accord entre les héritiers. Dans ce dernier cas, alors il y a égalité des citoyens devant la loi

La Constitution est à appliquer à la lettre, sinon elle est à amender, il n'y a pas d'autre choix ! Cela dit, en quoi le sacré en matière de religion (la foi, la prière, le jeûne et le hadj notamment) se trouve non respecté, par contre le temporel évolue avec le temps pour preuve la limitation des épouses en Tunisie, la montée fulgurante de la femme dans l'échelle sociale si bien qu'elle dispute à l'homme le savoir, la maîtrise des technologies de pointe, les postes de direction et j'en passe. Maintenant, je peux affirmer, que dans la vie pratique et en l'absence de tout texte, la distribution équitable de l'héritage entre l'homme et la femme fait son chemin en Tunisie depuis l'émancipation de cette dernière. Enfin, et dans l'absolu, la femme est supérieure à l'homme en nombre, il ne faut pas l'oublier !

Ce Battikh n'est entendu ni par les 5wenjeyya qui le trouvent trop mou, ni par les modernistes qui le trouvent dépassé.