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Olfa Youssef : on ne peut parler de démocratie sans que Nabil Karoui ne soit libéré
18/09/2019 | 10:25
1 min
Olfa Youssef : on ne peut parler de démocratie sans que Nabil Karoui ne soit libéré

 

 

« On ne peut parler de démocratie sans que Nabil Karoui ne soit libéré quelle que soit votre intention : voter ou non en faveur de Kaïs Saïed », a écrit l’universitaire Olfa Youssef dans un post Facebook publié mardi 17 septembre 2019.

Selon elle, l’éthique des chevaliers consiste à ce que les deux adversaires soient dans le même ring, faisant ici allusion à l’absence de Nabil Karoui pour mener sa campagne électorale comme les 25 autres candidats à l’élection présidentielle.

« Nous attendons la position de la Tunisie… », a-t-elle conclu.

E.B.A.

18/09/2019 | 10:25
1 min
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Commentaires (37)

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Hammametkif
| 19-09-2019 15:23
La démocratie en tunisie c est un eritage pour le peuple tunisien pour s exprimer en toute liberté, sans que m le premier ministre faire son véto,.pour faire ce qu il veux et exploiter son peuple
Vive la Tunisie vive la liberté.

nabbar
| 19-09-2019 11:18
La démocratie ne se résume pas aux élections. La séparation des pouvoirs et l'application de la loi en sont les autres fondamentaux.
Mr Karoui est en détention préventive conformément à ces principes démocratiques. Il a usé de toutes les voies de recours, son maintien en état d'arrestation a été validé à chaque fois.
On peut donc parler de démocratie même quand Mr Karoui reste en prison." la meilleure constitution du monde" pourrait nous faire passer pour la risée de tout le monde en permettant l'élection d'un détenu et son passage de la case à prison à Carthage....c'est à pleurer de rire..... c'est ça notre démocratie...

Mohamed 1
| 19-09-2019 09:14
Il y a deux types de dictature: la dictature qui s'assume et la dictature qui ne dit pas son nom agrémenté de quelques signaux démocratiques factices tels que débats, partis et parlottes (beaucoup) dans le vide.
Alors que dans les moments essentiels apparaît le visage hideux de la dictature pure.

Sam
| 19-09-2019 01:37
On peut au moins parler de séparation de pouvoir dans l'état actuel des choses car la situation est plus compliquée qu'il n'y paraît. Si on le libére par je ne sais qu'elle décision "non judiciaire" ,cela pose problème même si on émet l'hypothèse que c'est une correction d'une autre décision ou intervention non judiciaire !! Mais cela n'est pas reconnu ni par le pouvoir,ni par les juges concernés.
Le deuxième point est le fait qu'une personne incriminé depuis plus de trois ans ,et qui aurait pu bénéficier de certaines protections , se présente à une élection et de facto s'il gagne devient intouchable et peut arrêter toutes les procédures judiciaires à son encontre Alors même que les conditions desa victoire sont à mon sens contestables au minimum voir condamnables. Au cours même de la compagne électorale sa chaîne à continuer à braver toutes les règles... Nous allons l' absoudre de tous ses péchés car il donne l'hormone et cela lui permet grâce à une large couverture de non stop de ses fait de "générosité "de gagner une élection présidentielle .

lechef
| 18-09-2019 22:17
@ Safia
Vous avez aussi raté l'occasion.de ne pas écrire sur ce sujet.
En effet, si vous considérez qu'une personne quelconque ne souhaite pas être libéré. ....,, , vous vous trompez et je j'espère pas que vous passez par cette expérience très douloureuse et dégradante pour l'être humain.
De même, vous dites qu'il ne pourra jamais confronter Kais Saied, vous vous trompez beaucoup et il suffit de comparer entre le programme de Karoui- intéressant, très pratique et réalisable- avec un grand intérêt pour le citoyen et celui de Saied où il évoque des généralités de débats avec des citoyens -
Sachez que Karoui est un universitaire au même titre que l'assistant Saied, mais il a des compétences supplémentaires- théoriques et expérimental- dans la gestion des entreprises et le marketing .
Je suis certain que Karoui sera beaucoup plus convaincant lors d'un débat- concours que personnellement j'attendais avec impatience pour faire mon choix définitif.
En réalité, nous sommes actuellement très inquiets comme électeurs car les deux candidats qui ont émergé ont excellé dans le silence --- Saied ne veut parler et refuse de s'exprimer en public dans les médias auxquels il fait confiance
Et Karoui obligé de ne pas s'adresser au public.
Comment on va choisir """ chat dans un sac """" C'est pire .

cesarios
| 18-09-2019 18:55
pour que les résultats de toute élection ne soient pas faussées , ridiculisées et non réellement représentatives et vu que le devoir de voter est sacré et un droit civique noble , pourquoi ne pas promulguer une loi de l'obligation de vote pour une certaine période à déterminer , connaissant que notre chére TUNISIE a besoin la participation de toute électrice ou tout électeur pour consolider notre transition démocratique qui tribuche et les encourager à s'intéresser à leur formation politique,... Le taux de l'absentéisme à chaque élection est trop élevé et décevant, une large partie du nombre de ceux qui ont l'àge d'élire surtout de la tranche des jeunes s'en fouttent et s'obstinent à leur désintéressement total et à leur démission durable, aux élections, je crois qu'i est temps de traiter ce fléau et de lui trouver les solutions fiables et adéquates

Forza
| 18-09-2019 18:11
S'il est le bon candidat, on va le savoir au futur, le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions. S'il est vraiment un qawmaji ou pire baathi comme veulent le savoir certains, alors je n'attendrais rien de positif de lui. Peut-être que ces ex étudiants et collègues nous disent plus sur les convictions de l'homme.

Safia
| 18-09-2019 17:46
Olfa Youssef rate toujours l'occasion de se taire'?'Nabil Karoui a une chaine de Tv qui parle en son nom 24h/24h et 7j/7j'?'En plus pourquoi vous n'avez pas évoquez cette remarque lors du premier tour ? Je vous garantie que Nabil Karoui ne souhaite être libéré maintenant car il joue le rôle de la victime, en plus il sait très bien qu'il ne pourra jamais affronter Kais Said sur le terrain

Abel Chater
| 18-09-2019 17:45
Très bien dit et absolument d'accord avec toi et j'ajoute, que dans les pays avancés, tout politicien inculpé de quoi que ce soit de déshonorant, il démissionne de lui-même, afin de garder l'espoir du retour à la vie politique avec honneur et dignité.
Cette universitaire de mes bottes, n'a jamais entendu parler de l'affaire Watergate aux USA, où leur président Richard Nixon, en pleine popularité pour avoir mis fin à la guerre du Vietnam, dut démissionner à cause d'un crime d'espionnage commis par son parti républicain contre le parti démocrate. Et attention, ce n'est ni lui qui le fit ni qu'il l'avait ordonné. Mais il dut partir, parce que le peuple américain n'eut plus confiance en lui.
En Allemagne, Willy Brandt était aussi au sommet de sa popularité. Il dut démissionner, parce que son secrétaire Günter Guillaume, espionnait au profit de l'autre Allemagne de l'époque RDA. Après cette démission et en respect à son honnêteté et à son sens de responsabilité, le monde le nomma à la tête de l'Internationale socialiste.
Les exemples comptent par dizaines. Et c'est grâce à leurs intellectuels et à leurs médias, que toute odeur d'atteinte à la loi ou d'une réputation infamante d'un quelconque politicien, doivent lui mettre fin à sa carrière politique jusqu'à preuve du contraire. Non pas comme chez nous, la Justice tunisienne crie le crime de Nabil Karoui jusqu'aux Cieux. L'affaire de ce criminel a passé par la supervision de toutes les instances hiérarchiques de la Justice tunisienne et peut-être internationale aussi, jusqu'au ministère de la Justice. Personne n'a pu ébranler l'affaire ou la futiliser et la banaliser pour la virer vers le non-sens de son dossier. Malgré tout, on trouve des «Zebbèlès» qui déshonorent l'Université tunisienne, qui veulent détruire la Justice tunisienne au profit du crime et des criminels.
D'ailleurs d'aucuns des avocats et des supporters de Nabil Karoui, n'osent évoquer le crime de leur poulain. Ils ne rabâchent que leurs contes d'Ommek Sissi, autour de l'arrestation de Nabil Karoui et autour de son désaccord avec Youssef Chahed, comme si la Justice tunisienne était l'instrument personnel de ce dernier. Ce mensonge a été complètement détruit et aboli par les résultats des votes, où Youssef Chahed sort perdant de tous les côtés.
Bonne soirée.

Zba
| 18-09-2019 15:37
Et ce vote le confirme.
Vous l'intellectuelle qui devriez éclairer notre lanterne !
Alors taisez vous, svp