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Néji Jelloul fait volte-face concernant la déduction des salaires des enseignants
03/03/2015 | 16:42
1 min
Néji Jelloul fait volte-face concernant la déduction des salaires des enseignants

 

La grève des enseignants se poursuit aujourd’hui encore et alors que la partie syndicale se dit « insultée par les propositions « peu convaincantes » émises par le ministère, la partie gouvernementale se dit, de son côté, prête à négocier.

 

S’exprimant aujourd’hui, mardi 3 mars 2015 sur Mosaïque Fm, le ministre de l’Enseignement Néji Jelloul, est revenu sur une déclaration polémique prononcée hier et selon laquelle : « les enseignants boycottant la semaine des examens ne peuvent être payés, même s’ils continuent à donner des cours ». Des propos complètement opposés à ceux tenus aujourd’hui.

 

En effet, alors que le syndicat de l’Enseignement continue dans la surenchère, tout en se disant prêt à reprendre le dialogue, le ministre baisse le ton, visiblement, dans l’incapacité de contenir la colère du syndicat. « La déduction des jours de grève pour les enseignants n’a pas lieu d’être, étant donné que ces derniers n’ont pas interrompu leur travail mais ont refusé de faire passer les examens aux élèves, tout en continuant à donner des cours », a-t-il dit. On rappellera, au passage, que le code du travail énonce, dans son article 92, que : « Les heures perdues par suite de grève ou de lock-out ne peuvent être récupérées, sauf accord des parties ».


Le ministre évoque un malentendu avec la partie syndicale et affirme qu’un communiqué, qui sera publié dans la journée, appellera à la reprise des cours et à la mise en place d’un nouveau planning pour les examens, « tel que voulu par la partie syndicale », souligne-t-il.


S.T.

 

03/03/2015 | 16:42
1 min
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Commentaires (23) Commenter
@monsieur le ministre
G&G
| 04-03-2015 16:54
Je m'attendais à ce que le gouvernement annonce une réduction du salaire des ministres et du président de la république ainsi que l'annulation du quotas d'essence accordé aux responsables et dégager tous les 100 mille bras cassés qui ne foutent rien quit-à leurs payer le plafond de la retraite. le budget sera gagnant pour résorber le déficit de la caisse des retraites
reculade inexpliquée
MF
| 04-03-2015 16:41
Vous avez reculé Mr le Ministre malgré le fait que vous étiez soutenu croyez moi par une large majorité des Tunisiens.
On ne comprend pas aujourd'hui pourquoi les hauts responsables de l'état ne peuvent pas tenir bon face à une UGTT détestée et désaprouvée en grande partie par l'opinion publique.
pas de negociation
fifil harr
| 04-03-2015 12:00
monsieur le ministre, je vous invite de déclarer cette année une année blanche et pendant le reste de cette année pas de salaire pour ces vautours, on n'a pas 200 milliards a investir dans les augmentations.
ce n'est plus un bras de fer , c'est du chantage pur et simple. il ne faut pas oublier que cette génération est une génération qui a vécu sous l'aire de ZABA et elle représente la décadence du corps enseignant, ingrate et ce ne sont que les cendres du vrai corps d'antan les ancêtres et l'un des piliers de l'ugtt
Dommage
Raad
| 04-03-2015 10:49
Dommage, de revenir en arrière.Je vous croyais plus ferme, mais hélas vous avez fait pschitt......
Il faut vraiment secouer ce mammouth qu'est le Ministère de l'éducation,de ces vermines qui minent l'avenir de nos jeunes.
L'éducation veut dire beaucoup de choses,apprendre,acquérir du savoir,former l'élite de demain.
Aujourd'hui, ces nouveaux profs ne pensent qu'à l'argent et aux profits.
Bon nombre de profs viennent pour passer du temps et attendent la fin de la recréation.Il faut mettre un terme à ce genre de comportement et vite.
Mr le Ministre vous avez du pain sur la planche.
Se faire mettre
CEMKA
| 04-03-2015 09:41
Monsieur le ministre commence par une reculade. Ainsi contrairement à ce qu'il a affirmé c'est bien un TARTOUR
il a eu raison de négocier
pseudo
| 04-03-2015 07:21
Ceci dit dit ya hasra ahla enseignants zamen;ils nous ont tout appris avec competence et devouement;leurs successeurs sont mal formés ;l 'ecole publique coule
et les cours particuliers un veritable racket des parents ;les riches envoient leurs enfants dans d 'excellents lycees privés
Monsieur Jalloul, démissionnez!
Mourakib007
| 04-03-2015 01:08
Dans les pays démocratiques (auxquels on aspire, je suppose), lorsqu'un Ministre perd la face il doit soit démissionner de son plein grès, soit être relevé de ses fonctions par son boss (premier ministre ou président) ou par les demandes instantes de l'opposition. Mais, le résultat est le même : le Ministre doit partir et partira.
Puisque nous n'avons d'opposition pour exiger son départ, pouvons-nous espérer que Si Jalloul démissionne de son propre grès. Malheureusement, ceci n'est pas dans nos traditions.
Si Jalloul, vous devez suivre l'exemple de monsieur Yves Bolduc. Bolduc était le ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport du Québec. Il était également ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Science et ministre responsable de la région de la Côte-Nord. Il présidait en outre le comité ministériel du développement social, éducatif et culturel. Il était aussi membre de l'Assemblée nationale du Québec. Le 23 février 2015, en répondant à une question de journaliste il a dit une phrase mal placée que la population n'a pas digérée. Le 26 février, il a non seulement démissionné de son poste de Ministre, mais il a complètement abandonné la politique (voir Google pour plus de détails).
La dame de fer
Lynx
| 04-03-2015 00:17
Nos ministres d'après la révolution auraient du s'inscrire à l'école de Mme Margaret Tatcher. Ils auraient appris que face à des demandes inconsidérées des syndicats , il ne faut ni céder ni dialoguer. Il faut affirmer le droit et tenir bon. En fin de course, les syndicats se plieront à la logique du système. Cela nous aurait évité l'anarchie et la démagogue d'une centrale syndicale qui croit gouverner le monde. N'eût été l'incompétence de la Troïka, plusieurs syndicalistes corrompus et collabo de l'ancien régime auraient été juges au lieu de continuer à parader.
Pas de marche arrière svp Mr le Ministre
Horra Elyoum
| 03-03-2015 22:59
Dommage Mr le Ministre si vous baisserez la tète a ce syndicat qui ne semble pas du tout voir d'un bon oeil le Gouvernement,comment allez vous appliquer la "haibat eddaoula"par la suite??et le respect des Institutions ??.Je doute fort que ce Yacoubi ne soit pas du CPR ou de la nouvelle mouvance.. Pourquoi le gvt et surtout le chef du gvt n'a pas souffle un seul mot??pourquoi n'a t'il pas soutenu son Ministre? En tout cas si ce syndic aura ce qu'il a demande,attendez vous Mr Essid a ce que toute la Tunisie adoptera la même façon de faire pour obtenir ce qu'ils veulent ,et bien sur ,en élevant au plus haut les enchères.Dans 100 jours et même avant,on vous dira bye bye Mr Essid.
Manque de courage
Tunisien
| 03-03-2015 21:19
Le nouveau ministre ne sait pas sur quel pied danser.Il doit oublier son appartenance au corp professoral et penser en tant que Ministre de l'éducation.
Ce pseudo syndicaliste Jacob veut enfoncer le pays et réclame 400 dinars net de majoration de salaire pour ses pairs.
UGTT oublie que le gouvernement vient juste d'entamer les discussions pour des augmentations de salaire pour 2014 !!!!

Ces pseudo professeurs sucent le Tunisien et leur élèves par les cours particuliers.
Ils veulent compromettre la mise a jour des écoles en volant le montant sous forme de salaire. La honte à ce corp professoral de merde!