Le comité constitutif du mouvement Nidaa Tounes a publié, aujourd’hui vendredi 19 septembre 2014, un communiqué dans lequel, il apporte une réponse suite au communiqué publié hier par la présidence de la République portant sur les menaces terroristes visant le chef du parti, Béji Caïd Essebsi. Nidaa Tounes s’étonne des déclarations qui sont en totale contradiction avec les faits avérés et avec lesquels Nidaa Tounes a traité en toute transparence et sens de la responsabilité.
En effet, le parti a adressé une correspondance à la présidence du gouvernement et le ministère de l’Intérieur en date du 29 août 2014 en vue de les informer du contenu des informations que les services de la présidence de la République ont présentées et portant sur les menaces visant Béji Caïd Essebsi.

Aussi, des déclarations d’officiels du parti ont dévoilé la question des menaces dans les médias depuis la fin du mois d’août en signalant l’importance de la coopération entre les services de la présidence de la République et du ministère de l’Intérieur sur le sujet sans qu’il n’y ait une réponse de la part de la présidence de la République.
En outre, indique Nidaa Tounes, le directeur général de la sûreté de la présidence de la République, Taoufik Kasmi a fait une déclaration au journal Le Maghreb en date du 29 août 2014 dont le contenu concorde avec la version initiale de la présidence de la République donnée à M. Caïd Essebsi.
A cet effet, le mouvement Nidaa Tounes s’étonne du changement de position de cette dernière tendant vers une manipulation à caractère électoral non adaptée à la gravité de la question et ses répercussions.

Le parti Nidaa Tounes renouvelle, par la même, sa confiance en les forces de sécurité tunisiennes dans l’ensemble de ses corps et ses structures : police, garde et sécurité présidentielle et valorise ainsi ses sacrifices pour la protection du pays et des citoyens. Par ailleurs, Nidaa Tounes assure que ces faits représentent une nouvelle preuve de la nécessité que les pouvoirs émanant des élections d’octobre 2014 sur la restauration des institutions de l’Etat et de son prestige.

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