A l’occasion de la nouvelle année, Moncef Marzouki a présenté ses vœux aux Français, à la demande de Mediapart, pour ensuite les présenter, le 31 décembre 2011, au peuple tunisien.
Contrairement à ceux exprimés à la communauté française, les vœux adressés aux Tunisiens ont été faits sans grande conviction par le président de la République provisoire.

« Cette tradition, dit-il, ne fait pas partie de nos traditions arabo-musulmanes », chose qu’il avait omis de mentionner lors de ses vœux pour l’année précédente, alors qu’il était encore exilé en France. Le président s’est tout de même prêté au jeu, souhaitant que l’année 2012 soit celle de la construction d’une Tunisie démocratique, et que les défis qui se présentent soient relevés. Il a rappelé à cet effet tous les qualificatifs péjoratifs dont étaient affublés les Tunisiens par les autres nations, avant d’affirmer que le peuple avait réussi à les démentir.

Il était toujours vêtu de son burnous berbère, au-dessus d’une veste de costume et d’une chemise noire, habits que l’on pourrait difficilement classifier, encore moins comme faisant partie de nos traditions dites arabo-musulmanes.