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L'instance nationale de lutte contre la corruption empêchée de faire sa campagne pendant le festival de Sfax
26/07/2016 | 10:41
1 min
L'instance nationale de lutte contre la corruption empêchée de faire sa campagne pendant le festival de Sfax

Dans un communiqué rendu public ce mardi, 26 juillet 2016, l’instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC) informe que les membres de son bureau à Sfax ont été empêchés d’accéder au festival international de Sfax qui a débuté le 24 juillet courant.

 

L’instance a tenté d’être présente au cours de cette manifestation dans le but de faire connaitre ces travaux ainsi que le numéro vert qu’elle met à disposition pour dénoncer les cas de corruption.

Le président de l’instance Chawki Tabib a en outre informé que la police a été mobilisée pour chasser les membres de l’instance. L’excuse donnée par les organisateurs a été que plusieurs députés et ministres étaient présents au court de la manifestation et que parler de corruption était hors contexte.

 

M. Tabib demande aujourd’hui qu’une enquête administrative soit ouverte par la ministre de la Culture vu le comportement de la direction du festival. L’instance a rappelé qu’elle a été active au cours de festivals comme celui de la ville de Hammamet, Bizerte ou encore Carthage. Toujours dans le but de sensibiliser la population et avec l’idée de créer une conscience commune contre la corruption.

 

S.A

26/07/2016 | 10:41
1 min
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Commentaires (11)

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CITOYEN
| 26-07-2016 23:10
Les membres auraient du faire ce travail de sensibilisation à l'entrée du festival avec des dépliants et des messages directes Mais il semble que ces agents de l'instance ont voulu "joindre l'utile à l'agréable" et profiter d'un accès gratuit au spectacle. Pratique à éviter pour préserver la crédibilité de cette institution constitutionnelle. Bonne continuation si Tabib

DIEHK
| 26-07-2016 15:58
C'est la Dictature Naissante dans Bagla Liha avec la bénédiction orbi et orbi du Cheikhom et le vieux grabataire.
Et on vous parle de :
Liberté
De Démocratie
Méfiez-vous quand on vous explique tout ça c'est que ça cache une belle et grande future Dictature Islamo-Tajamaouiste!
à vos pelles et pioches et fourches et défendez la Tunisie bande de gueux!

Tounsi
| 26-07-2016 14:43
Le president de l'instance devrait travailler et non pas nous innonder de paelottes . Peut être qu'il veuille à l'instar de l'un de ses prédécesseurs Cpriste de son état ,decrocher un ministère ou une ambassase et pourquoi pas se présenter tout comme lui aux élections présidentielles .
la corruption est un mal qui demande des remèdes loin du populisme et de la démagogie .

Abdo
| 26-07-2016 13:45
Il semble que le Président de l'instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC)rêve et vit dans un autre monde: Il lance une Campagne anti-corruption à l'occasion de l'ouverture du festival international de Sfax en présence des députés, des ministres et des invités arabes.

argus
| 26-07-2016 13:14
il n'y a aucun tunisien qui ne se plaint de corruption.c'est devenu même une excuse pour ceux qui sont recalés dans l'emploi pour incompétence.que d'organismes qui dilapident l'argent public en voyages, en colloques et autres show sous prétexte de vulgarisation et de conscientisation.

Gorgias
| 26-07-2016 13:05
Cela ressemble de plus en plus a une république bananière, sans superlatif. C'est encore plus pourri que sous benali. Il ne manque plus que les milices armées.Cela ne va pas tarder.

Tunisienne
| 26-07-2016 12:55
est aussi incongrue que celle d'une Campagne anti-corruption dans des festivals d'été !

Entretemps, la corruption de grande envergure et dans les plus hautes sphères continue à galoper et personne n'ose s'y attaquer frontalement...

Conclusion : ça se veut une République du droit et des institutions, ça n'arrive à être qu'une «République» des simagrées et de la bananerie...

Skywalker
| 26-07-2016 12:08
***!

ville qui se veut capitale arabe de la Culture c'est mal parti !

mounir
| 26-07-2016 12:06
ils ont raison . Il faut ménager les corrompus et ne pas leur rappeler les années noires sous Ben Ali quant ils étaient persécutés et que la Tunisie était classée comme étant pratiquement le pays le moins corrompu du tiers monde http://www.transparency.org/research/cpi/cpi_2000/0/. Nous vivons actuellement une ére de liberté: Liberté de corrompre et d'être corrompu, liberté de s'absenter et de venir en retard au travail, liberté de raquetter les automobilistes qui cherchent à se garer, liberté de jeter des ordures et des gravats n'importe où, liberté de griller les feux rouges, liberté de construire et de s'accaparer le domaine public etc...etc...Toutes ces libertés chèrement acquises, Ben Ali nous en a privé pendant un quart de siècle

Daly
| 26-07-2016 11:39
Un grand malheur chez nous , chacun et au motif qu'il représente tel organisme ou telle instance se croit nanti de tous les pouvoirs et ,de ce fait ,être en droit d'accéder à tous les espaces ,demander toutes informations même en dehors de leur contexte ,et dénigrer toute personne qui s'oppose à leurs caprices .Alors de grâce occupez vous de ce dont vous êtes investi et pliez vous aux règles mêmes si elles sont fixées par d'autres : en somme , un brin de modestie ne vous fera aucun mal