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L’Institut national du patrimoine suspend les travaux à Beit El Hikma
19/03/2019 | 17:43
1 min
L’Institut national du patrimoine suspend les travaux à Beit El Hikma
 
 
L’Institut national du patrimoine a décidé, d’après un communiqué du ministère des Affaires culturelles rendu public ce mardi 19 mars 2019, de suspendre les travaux de restauration de Beit El Hikma, à Carthage, entamés aujourd’hui.
 
L’Institut a, également, indiqué que la démolition des armoiries beylicales de l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts (Beit El Hikma) a été effectuée par un entrepreneur en bâtiment assigné par Beit El Hikma. L’entrepreneur a, par ailleurs, procédé à la démolition sans autorisation préalable de la part de l’Institut. 
 
Il a été aussi question de s’engager à restaurer les armoiries beylicales dans les plus brefs délais d’autant plus qu’une grande partie de ces armoiries est toujours préservée.
 
B.L
 
19/03/2019 | 17:43
1 min
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Commentaires (26)

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Moulahedh
| 20-03-2019 21:24
Je viens de recevoir de mon ami et collègue à l'Institut national du patrimoine, Mohieddine Boughanmi , le message suivant : «  En 1986 , je restaurai la forteresse de Tabarka . Aux archives nationales, je tombe sur deux documents inimaginables : le commandant de la garnison écrit à son supérieur à Tunis pour lui demander l'autorisation de restaurer la tour ouest du fort . C'était en 1924 , Dans sa réponse, le chef d'état-major dit < je vous autorise à restaurer la tour à la seule condition QUE VOUS RESPECTIEZ LE MONUMENT >
1924 ! Des militaires ! En pays colonisé !
Salut, Mohieddine Boughanmi ... 20 mars 2019 !

Rafet bey
| 20-03-2019 17:13
Devoir de mémoire collective
Le modeste palais de Sidi Lamine Bey, devenu siège de Beit El Hekma, témoin des plus grands chapitres de notre histoire contemporaine et qui a vu la signature de l'indépendance de notre pays,vient de faire l'objet d'un tsunami : les armoiries surplombant le perron ont été détruites à coups de marteau et de pioche! Mais que les tunisiens patriotes et soucieux de préserver la mémoire collective ne s'en inquiètent pas. Il ne s'agit que «  d'une erreur de l'entreprise chargée des travaux de réhabilitation et les armoiries seront reconstituées telles quelles et retrouveront leur place », foi de ministre de la culture, de directeur de l'institut du patrimoine et de directeur de Beit El Hikma !
Je pleure cet acte de vandalisme, délibéré ou non peu importe, le résultat reste le même.
Je pleure encore plus un Etat qui considère ses citoyens comme des citoyens de seconde zone, au demeurant faibles d'esprit, à qui l'on peut asséner les prétextes les plus benêts et sots qui soient. Comment et par quel miracle reconstituer des armoiries dont la seule valeur est celle de l'histoire qu'elles ont traversée, et non pas celle du stuc ou du ciment qui les composent ?
Je pleure encore un Etat passé maitre dans l'art de diluer les responsabilités. Il apparait aujourd'hui grand temps de revenir aux dispositions du Code du Patrimoine concernant les immeubles classés, de vérifier la conformité des autorisations accordées, si autorisations il y a, avec les stipulations dudit code, d'identifier les auteurs de l'acte de destruction et de prendre à leur encontre les mesures nécessaires afin de se débarrasser de l'amateurisme et de l'incompétence.
Je réclame la constitution d'une commission d'enquête indépendante qui rendra publiques ses conclusions. Les tunisiens, à qui l'on est train de voler la mémoire collective, ont le droit de savoir.
Ce qui s'est passé à Beit El Hikma concerne tous les tunisiens et constitue le reflet d'un pays malade de sa mémoire et par là-même malade de son présent et malade de son avenir.
Un pays qui '?uvre à préserver son histoire, si glorieuse ou mauvaise soit-elle, parviendra à se débarrasser de ses démons et faire que ses citoyens se sentent fiers d'appartenir à une nation solidaire et unie. Un pays qui n'efface pas à grands coups de peinture grise les graffitis chatoyants de ses artistes, illuminera son présent et donnera de l'espoir à sa jeunesse qui ne sera plus tentée de mourir sur des rafiots de fortune ni de chercher ailleurs l'eldorado.
Rafet Bey, photographe de l'histoire

HatemC
| 20-03-2019 16:13
Alors c'est bien cela, si je ne défends pas la régence je suis un régionalisme- nationaliste, je suis désolé mais je suis né républicain, dans une famille républicaine qui a été décoré pour son apport à l'indépendance.
Je suis un républicain Mr et je défends les valeurs de la républicaine '?' et vous, vous défendez la régence. Nous avons 2 points de vue opposé, qui ne veut pas dire que nous sommes des adversaires.

Les descendants des Husseinites sont Tunisiens, je dénonce la politique mené par les Beys au fil des ans depuis 1574 jusqu'à la proclamation de la République '?'
Je ne cherche ni à embellir la république qui a ses propres défauts ni à dénigrer la régence '?'

Je retrace juste l'historique des Beys depuis Hussein ben Ali à Lamine Bey '?'
C'est la famille régnante qui a profité du système beylicale et non le peuple, et cela faut le reconnaitre.

Il faut comprendre que les Ottomans depuis leur installation en 1574 ont maintenu les autochtones dans un état de pauvreté extrême '?' à l'état féodal, ont imposé un despotisme militaire étouffant ( milice Turc), appuyant le FANATISME RELIGIEUX dans la suppression de la liberté de penser '?'
Toutes les villes était mise sous l'autorité d'un détachement de la milice turque placé sous les ordres d'un caïd ou caid-gouverneur .. qui avait des pouvoirs élargis de nomination des fonctionnaires et levait l'impôt pour le compte de l'état beylical '?' Les autres responsables régionaux sont tous membres des familles du makhzen beylical '?'celles-ci sont généralement Turques ou Mameloukes '?' les indigènes autrement dit les sujets du Bey, autrement dit les autochtones étaient écarté '?' les Beys ne nommaient que des proches d'origines Turcs dans l'administration '?'

Es ce que Mr jusque-là j'ai tort ?

HatemC
| 20-03-2019 16:13
C'est à partir de Mohamed Bey initiateur du PACTE FONDAMENTAL qu'un vent de changement souffla sur le pays '?' ce n'est qu'à partir de 1857 que habitants de la régence ( cad dire les autochtones) qui étaient appelé SUJETS du Bey deviennent des citoyens à part entière et égaux devant la Loi et l'impôt autrement dit 24 ans avant l'occupation Française '?'.
Le Pacte est arrivé un peu tard monsieur, le peuple était en colère contre la régence déjà, le ver était dans le fruit déjà à cause de l'aveuglement des beys '?'.
C'est sous son règne que la faillite de l'Etat allait s'accélérer jusqu'au fameux traité du Bardo '?' les dépenses de modernisation de l'Etat et de la construction d'un palais royale à la Mohamedia par son cousin M'Hamed 1er ont causé la ruine de l'Etat '?' ce palais se voulait être le Versailles Tunisien, il est en ruine actuellement '?'
7 ans après ce PACTE la révolte a éclaté en 1884 '?' le ver était dans le fruit monsieur, j'y peux rien, l'histoire est têtu. Je ne fais que relater l'histoire et sans passion ni mépris mais objectivement la chronologie qui a abouti à la destitution du dernier Bey et la proclamation de la République '?'
ES CE QUE CELA FAIT DE MOI UN R'?GIONALISTE Ou voulez-vous que je caresse dans le sens du poil la période Ottomane en revisitant l'histoire
Je reprends ma chronologie '?'
La banqueroute de l'?tat, due à des grands travaux essentiellement l'embellissement des palais qui se sont accompagné d'impôts plus lourds et plus nombreux , la révolte de 1864 ,révolte ayant pour source le doublement de l'impôt, révolte réprimée par l'armée beylicale '?' Sadok Bey a réprimé le peuple dans le sang et l'a soumis à des confiscations de forces, ce qui a conduit le Bey à recourir aux emprunts des banques étrangères, emprunt impossible à rembourser '?' ce qui a entraîné la faillite et la mise sous tutelle européenne des finances tunisiennes.
On parle de filouterie des banques européennes et on oublie que la banqueroute est de fait IMPUTABLE au règne des Beys '?' qui se sont réveillés tardivement pour réformer le pays '?' la dette extérieur contractée par le Bey a facilité le fameux traité de Bardo et la vente du pays à la France '?'
Cette période d'avant le traité du Bardo devrait être analysé objectivement '?'
Il me semble que Bourguiba n'a pas décapité les beys et leur descendants '?' et des chefs de la maison royale se sont succédé jusqu'à nos jours '?'
Il me semble que beaucoup de palais ont été restauré pour la mémoire, le palais de Carthage est restauré, les différent Beys de Tunis ornent l'allée du palais de Carthage ( présidence ), je n'ai pas rien contre leur présence pour la mémoire collective des tunisiens qu'ils soient descendants des Husseinites ou autochtones, d'ailleurs les familles que j'ai cité sont des tunisiens à part entière, concernant les armoiries, j'ai dit que sa place serait plus dans un musée que livré à des incultes qui n'ont aucun respect de la mémoire '?' pour preuve, à coup de marteau !!!
Et il faudrait sensibiliser le privé pour la restauration, l'Etat est en déliquescence avancée et ne fera rien du moins tant que cette catégorie d'opportuniste apparu après 2011 est dans nos murs, et ne demandez pas aux IKHWENS d'aider à restaurer la monarchie et restituer les biens confisqués, je suis peut être votre meilleur allié '?' un républicain est toujours dans la symbolique et s'attache a son passé '?'
J'ai ici même tj défendu la cause des berbères qui reste marginalisé et même dénigré '?' J'espère avoir fait le tour '?' HC

KAMEL
| 20-03-2019 15:59
Ca reflète bien l'ignorance de pauvre entrepreneur
. Comment il ose à faire ca sans autorisation c'est un grand ignorant et un criminel conte l'histoire

Justinia
| 20-03-2019 15:53
Je considère que se qui est passé avec les Armoiries Beylicales est tout simplement un crime.Comment peut-on faire une chose pareille? Cela dénote une certaine mentalité.
Il existe pourtant un moyen autre que de démolir ce monument,c'est de le scier et l'exposer au Bardo.Il existe des scies même pour le béton le plus le plus dur."Chez ces gens là on pense pas monsieur" (J.Brel)

hourcq
| 20-03-2019 13:12
Cette notion est apparue à la fin du XVIII ème siècle et surtout au XIX ème . C'est sous le protectorat français dès 1881 et même avant par l'envoi de missions archéologiques que l'inventaire du patrimoine tunisien s'est organisé de façon méthodique. La création du musée Alaoui-nom du bey de l'époque qui a fait don d'un de ses palais- devenu musée Bardo, date des années 1890. Il était destiné à recevoir les plus belles trouvailles lors des fouilles des ruines carthaginoises, romaines et autres totalement à l'abandon. Les historiens étaient fascinés par la prospérité qu'a connu cette région "l'Ifriqya" à cette époque contrastant avec la misère qui s'en est suivi. A signaler aussi que le site de Sidi Bou Saïd a été le premier au monde à être classé au patrimoine de l'Humanité en 1915 avec obligation du bleu et blanc et interdiction des constructions anarchiques.

ADN
| 20-03-2019 12:55
Monsieur, ne vous fatiguez pas à répondre à ce taré, déséquilibré, frustré... Il n´a rien à faire toute la journée que répondre à tous et à n´importe qui en l´insultant de tous les noms. Aucun respect pour autrui, pour ceux qui sont d´un autre point de vue, pour ceux qui sont différents...
Hier il parla d´une maison dans la médina appartenant à la famille d´un ami d´enfance avec qui il joua dans la cour marbrée.... Je croix qu´un de ces jours et en rentrant chez luis, il a été traumatise dans une impasse de la médina et jusqu´à présent il n´a pas guéri.
Ce hc est à ignorer sans modération.
P.S. Le suppo....

Lally
| 20-03-2019 11:30
l'image du démolisseur rappelle celle des daechien qui cassait les statuts millénaires du musée de Baghdad à une différence près, notre daechien national est payé par le contribuable

Talha Husseini
| 20-03-2019 09:37
Un régionalisme- nationaliste se dégage fortement de vos écrits qui se veulent historiques.
C'est d'autant plus malheureux que vous rappeler à ceux qui vous lisent, et vous gratifient de Mercis,d'une période si lointaine de l'histoire : 1574 à 1881, ou la Tunisie avait connu plusieurs systèmes politiques.
Plusieurs conviendront que cette période fait partie de l'histoire de notre pays.
Quant aux armoiries qui viennent d'être détériorées, et qui sont les emblèmes de la dynastie Husseinite, cela ne semble pas vous gêner, bien au contraire, vous semblez être totalement d'accord avec leur destruction, puisqu'ils vous rappellent l'Empire ottoman. Rien que ça.
Vous me demandez de trouver les moyens pour financer la restauration du palais de Carthage, palais qui n'appartient plus à notre famille depuis 1957, date à laquelle Bourguiba nous a dépossédé de tous nos biens.
Dites merci à Bourguiba.
Je vous demande de faire la part des choses et d'être cohérent en écrivant sans parti pris, pour l'histoire, rien que cela, en évitant de mettre en avant votre régionalisme- nationaliste.

Talha Husseini