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Les actionnaires de l’UIB rendent hommage au «chef d’orchestre» Kamel Néji
21/04/2018 | 19:59
7 min
Les actionnaires de l’UIB rendent hommage au «chef d’orchestre» Kamel Néji

Malgré une conjoncture difficile, l'Union Internationale de Banques (UIB) continue son ascension, avec des performances 2017 dépassant les prévisions de son business plan. C’est ce qui ressort globalement de l'Assemblée générale ordinaire pour l’exercice 2017, tenue ce vendredi 20 avril 2018, sous la houlette du président du Conseil d’administration Kamel Néji et du directeur général de la banque Mondher Ghazali. Les actionnaires sont satisfaits des réalisations de la banque, qui 10 ans en arrière agonisait !


 

L’UIB a clôturé l’année 2017 avec un résultat net en hausse de 18,8%, passant de 75,8 millions de dinars (MD) fin 2016 à 90,1 MD fin 2017, surpassant les prévisions du business plan de plus de 17 MD, malgré une contribution conjoncturelle exceptionnelle de 6,1 MD et 48,7 MD d’impôt. Ainsi, les actionnaires auront droit cette année à un dividende de 0,650 dinar par action (13% du nominal), mis en paiement à partir du 1er juin 2018. Le Produit net bancaire (PNB) a atteint 290,1 MD (+17,1%). Des résultats réalisés grâce notamment à la maîtrise des charges qui est restée contenue à 14,8%.

L’encours des dépôts de la clientèle a augmenté de 12,6%, situé à 4.122,35 MD et des créances sur la clientèle en hausse de 19,6%, atteignant les 4.938,43 MD. Le coefficient d’exploitation a atteint 46,6%, soit 9 points en moins qu’en 2016.

 

Côté ratios de gestion et de rentabilité, la banque termine son exercice 2017 avec un ROE (rentabilité des fonds propres) de 22,2%, un taux de créances classées de 8,1% et un taux de couverture des actifs classés de 77%. Le ratio de solvabilité est de 11,1% pour un TIER1 de 8,1%.

Le groupe UIB a terminé 2016 avec un résultat consolidé de 86,13 MD, en progression de 20,27%. Le PNB consolidé réalisé s’est accru de 17,33% passant de 247,82 MD à 290,75 MD.

 

Dans son mot d'ouverture, Kamel Néji a rappelé le parcours de la banque depuis 10 ans. «L’UIB a retrouvé le chemin de la croissance. La banque a changé, elle est forte, ses fondamentaux sont robustes et les résultats enregistrés illustrent la pertinence de son modèle», a-t-il affirmé, en notant que 2018 est bien entamée. Et d’ajouter : «Nous vivons un moment crucial pour notre pays et pour notre banque. Pour continuer à créer de la valeur et être compétitifs, l'UIB a choisi la voie des réformes», en expliquant que la banque a choisi de répondre à l’attente des clients en usant de nouveaux outils et en réinventant l’agence bancaire. Elle mise sur la digitalisation et l’adaptation de ses métiers au numérique, tout en continuant à faire bouger les lignes et transformer pour réaliser ses projets.

Le président du conseil a évoqué, dans ce cadre, un facteur important, celui du capital humain et l’importance de donner aux collaborateurs le goût de l’avenir et d’aligner les compétences aux besoins de la banque.

«Le défi de l’UIB est clair : continuer à réinventer la culture d’entreprise et faire en sorte que l’UIB soit un modèle », a-t-il indiqué, en précisant que la banque a plein de projets pour l’avenir. «Tout en gardant une trajectoire prudente et un scénario conservateur, la banque réalise une croissance robuste et saine, avec une rentabilité de ses capitaux propres plus importante que la moyenne du secteur», explique-t-il.

 

 

Pour sa part, Alexandre Maymat, membre du conseil d’administration de l’UIB et responsable de la région Afrique/Asie/Méditerranée et Outre-mer, banque et services financiers internationaux à la Société Générale, a assuré : «Je vois grandir une banque fidèle à ses racines tunisiennes, forte de ses équipes, forte de son ancrage à un groupe international. L’UIB a continué à progresser». Pour lui, le plan de la banque se résume en 4 axes : la sophistication de son offre pour répondre à la demande client, l’exigence de la qualité, le soin apporté aux collaborateurs et surtout l’innovation car «si nous ne prenons pas de la digitalisation dans 10 ans, nous aurons disparu. La moitié des métiers que font nos collaborateurs aujourd’hui changeront dans ce laps de temps».

«J’ai deux convictions, a-t-il martelé, la première est que la Tunisie démontre au monde que l’égalité homme/femme est source de stabilité et de progrès», annonçant la tenue les 14 et 15 septembre 2018 d’une rencontre africaine sur les femmes par la société générale. «La seconde conviction est que jamais le lien qui lie l’Europe et l’Afrique n’a été aussi fort et nécessaire et il n’y aura pas de développement en Europe s'il n’y a pas de développement en Afrique. C’est la responsabilité de toutes les entreprises. Et je suis fier de voir que la société générale y prend part».

Mondher Ghazali a, quant à lui, estimé que «l’UIB a franchi, après le commencement du plan 2017-2020, un premier jalon de croissance saine, durable et rentable, en dépit d’une économie peu porteuse. La banque a fait preuve d’une belle dynamique». Et de poursuivre : «Pour 2018, il y a une accélération de la stratégie, des transformations et des réformes, à travers un prolongement de la dynamique de 2017».

 

 

Les cadres de l’UIB se sont succédé lors de cette assemblée, pour présenter leurs projets, réalisations et ambitions, chacun dans son domaine. Une autre nouveauté de l’UIB est de mettre en avant ses compétences et ses talents, et pas seulement dans le travail mais aussi en développant les capacités artistiques et le potentiel de ses collaborateurs et leur esprit d’appartenance à la banque, notamment par son propre hymne, chanté par sa chorale. 

La nouvelle UIB, c’est aussi une banque qui vise l’excellence. Parmi ses objectifs, devenir la banque relationnelle de référence dans le pays, en misant sur la satisfaction client. A cet effet, la banque n’a pas lésiné sur les moyens, notamment en formant son personnel pour qu’il soit apte à relever ce défi, en développant de nouveaux canaux et son réseau pour offrir à ses clients un service accessible à tout moment et de proximité.

La banque se veut aussi un partenaire actif de l’économie nationale. Elle veut être, aussi, le premier partenaire des entreprises tunisiennes dans la conquête de l’Afrique c’est dans ce cadre qu’elle a créé le Desk Afrique et l’interlocuteur unique.

Ce n’est pas pour autant qu’elle a oublié ses actionnaires. Outre un dividende en hausse, ils bénéficient de la hausse du titre de 22,8%. En outre, les petits porteurs ont vu l’une de leurs revendications se réaliser. En effet, la veille de l’assemblée, ils ont élu leur représentant, Mohamed Ali Ayed.

 

Ouvrant le débat, l’actionnaire Habib Bouzouita a exprimé son «plaisir à assister à une pareille assemblée, avec l’implication de toute l’équipe UIB». La banque a ainsi réalisé selon lui un «résultat magnifique, grâce à un travail de longue haleine quotidien et à la fierté et détermination de son président». Un président qu’il a comparé à un chef d’orchestre qui mène avec brio sa troupe pour créer une musique sans fausse note.

Pour sa part, Kamel Ben Yaghlen a tenu à rendre hommage à trois personnes : le fondateur de la banque feu Taoufik Torjmen, le président du conseil d’administration Kamel Néji et le DG Mondher Ghazali. Il a mis en évidence ce qu’il a appelé l’ascenseur horizontal et vertical, pour désigner les différents cadres qui ont pu présenter leur œuvre.

 

Côté prévision, la banque ambitionne d’atteindre un résultat de 121 MD en 2020 avec une augmentation annuelle de 13%, selon son plan 2018-2020. Le résultat avant impôt atteindrait en 2018, 187MD. Le coût du risque évoluerait de 8% par an pour atteindre 34 MD pour un coefficient d’exploitation de 44,9%, gagnant 1,7 point sur 3 ans. La banque table, notamment, sur un PNB de 401 MD en 2018, soit une progression de 11,6% par an. Les dépôts atteindraient 5.504 MD pour des crédits de plus de 6.500 MD.

 

En 2007, l’UIB avait réalisé un résultat déficitaire de près de 180 MD, aujourd’hui elle a su remonter la ponte. Son bénéfice réalisé s'élève à 90 MD, ses fondamentaux ont été renforcés pour que sa croissance soit saine, ses ambitions sont très importantes et elle fait tous pour que ses objectifs soient réalisés. «Nous faisons tout pour que les promesses faites soient réalisées, comme à l’accoutumé», avait affirmé Kamel Néji à l’adresse des actionnaires. Et de continuer : «C’est grâce à vous que les jours de l’UIB continueront à être étincelants et que les nuits ne seront jamais sans espoir. Nous continuerons à mettre de la joie dans vos cœurs».

 

Imen NOUIRA


21/04/2018 | 19:59
7 min
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Commentaires (1)

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HatemC
| 21-04-2018 20:47
Je n'ai que du mépris pour les voilées ... des femmes HARKIS ... les voilées restent des descendantes d'arabe .. des vendus tout comme Tarak Ibn Zied ... mais en fait les voilées sont des analphabètes ... illettrés ... HC