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Le témoignage émouvant du père de Adam Boulifa
18/11/2019 | 17:57
1 min
Le témoignage émouvant du père de Adam Boulifa

 

Wissem Boulifa, père de Adam Boulifa, décédé au restaurant-club Le Madison à Tunis le soir du 16 novembre 2019, est revenu sur les circonstances de la mort de son fils.

Intervenant sur les ondes de Mosaïque FM ce lundi 18 novembre 2019, M. Boulifa a livré un témoignage émouvant assurant que Adam, sorti fêter ses 23 ans au Madison, a été tabassé à mort par les agents de sécurité « après une altercation avec un serveur insolent et grossier qui a fait appel aux portiers pour le frapper ». Le corps « défiguré » de Adam, gravement a été, ensuite, jeté dans la cage d’un ascenseur en maintenance.

 

M. Boulifa père a, également, précisé qu’il a été agressé physiquement par les agents de sécurité alors qu’il essayait de sauver son fils. Wissem Boulifa a subi des fractures au niveau du crâne ainsi qu’une dislocation au niveau de l’épaule.

Wissem Boulifa a été empêché d’entrer au club alors que les portiers lui ont demandé d’attendre son fils lui disant que Adam était en train de parler au gérant. Wissem Boulifa a appelé le Service d’aide médicale urgente (Samu).

 

Quand les ambulanciers transportaient Adam, il avait déjà succombé à ses blessures. Suite à cet incident, le ministère public a placé le gérant du Madison en garde à vue ainsi que 6 autres agents de sécurité et l’établissement a été fermé.

Le procureur de la République a ordonné l’examen des caméras de surveillance afin de déterminer les circonstances du drame.

 

B.L

18/11/2019 | 17:57
1 min
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Commentaires (10)

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cesarios
| 19-11-2019 21:42
Mr le président, mr le président de l'ARP, monsieur le chef du gouvernement, il est d'urgence d'instaurer des stratégies et des programmes clairs et bien pensés contre l'immunité, contre" le laissez faire,le laissez aller', contre "le menfoutisme", contre" l' aprés moi le déluge", contre le chomage et l'oisiveté de plus de 600 000 jeunes qui sont dispersés dans la nature, contre l'abondan de 100 000 éléves de l'école chaque année, renforcez le corps des agents de la sécurité et ses inspecteurs, renforcez les inspecteurs dans tous les domaines et les secteurs et frappez fort les débordements et les dépassements sans excepter personne quelque soit son importance et sa position, luttez contre le nepotisme, voilà nos fléaux les plus dangereux au sein de notre société TUNISIENNE qui retardent notre transition démocratique et NOTRE DEVELOPPEMENT

Citoyen de Tunisie
| 19-11-2019 19:46
Un nouveau meurtre, un nouveau crime, une nouvelle bavure, la Tunisie pays de la sécurité et du sans risque !!
Jusqu'à quand

Trump
| 19-11-2019 15:39
ALLAH YARHMOU ,INNA LEL ALLAH WA ILAYHI RAAJIOUN .

Wi sabre sa famille.

YA SI JEMLI faite un arrêt de commercialiser l'alcool pendant six mois par exemple .

Comme les états USA les années 20'.

Abdellatif
| 19-11-2019 13:38
Pour les gérants des locaux de vente de l'alcool :
Vous avez choisi de vendre de l'alcool , donc vous devez assumer votre entière responsabilité quant aux bagarres qui pourraient surgir.
En fait, soyons raisonnables , ces lieux sont extrêmement difficiles à gérer ! C'est pourquoi, ils devraient être très bien sécurisés . Le service de sécurité devra jouer un rôle primordial plus important que le service de dessert des produits exposés à la vente aux clients !
En réalité, au fur et à mesure que ' le client ' consomme de l'alcool, ses réflexes , ses actions et enfin son cerveau fonctionnera très mal pour ne plus distinguer les choses !
Donc, c'est la responsabilité du gérant qui a choisi de servir l'alcool à ses clients pour rétablir l'ordre dans ses locaux de façon très calme et surtout non violente.
Le gérant et ses collaborateurs ( serveurs, portiers,...) n'ont aucun droit de recourir aux agressions -- verbales et non plus physiques -- quand un client dérape !!!!
C'est le problème du gérant !!!
Malheureusement, ces gens ne voudraient que cumuler les bénéfices !!!!

SELIM
| 19-11-2019 10:23
A la place des licences il faudrait établir des catégories d'établissements et des cahiers de charges très strictes s'y afférants. Ces licences actuelles nourissent un système de corruption très nauséabond qui crée des situations propices au non respect des lois et au sentiment de pussance et d'impunité des propriétaires des bars et des clubs. De plus le manque de concurrence n'aide pas le client à choisir le lieu qui lui convient le mieux car le choix est forcément réduit...Bref il est grand temps de se pencher sur ce dossier si on veut vraiment avancer sur la voie de la lutte contre les passe droits et la corruption...

THB
| 19-11-2019 09:30
Les portiers ou videurs engagés dans les discothèques ou lounge n'ont généralement aucune formation appropriée pour gérer les accès à ses lieux publics très courus.
Certains ont acquis leur expérience dans les anciennes discothèques, d'autres sont des molosses souvent recrutés pour dissuader les clients indésirables.
Ils sont souvent mal encadrés par les gérants qui les laissent libres d'agir au gré de leur humeur.
Les disputes à l'entrée des discothèques ont toujours été fréquentes mais il y a très rarement eu mort d'hommes.
Le cas du jeune Adam, Allah yarhmou, est très grave puisque la bagarre a eu lieu à l'intérieur du local suite à une altercation avec un serveur qui avait tardé à les servir.
Suite à cette querelle, le gérant aurait dû intervenir pour calmer la tension.
La question qui se pose, est-ce que ce responsable était présent dans son restaurant et pourquoi n'y avait-il pas un responsable de salle capable d'éviter le drame?
Beaucoup de responsabilités, peu de réponses d'ou l'obligation de revoir la réglementation de ces lieux afin d'éviter que ce genre d'accident puisse avoir lieu.









CHDOULA
| 19-11-2019 09:25
j'ai regardé l'intervention du père D'Adam ( Allah yarhmou ) en direct à El Hiwar , c'était vraiment très émouvant , quelle tristesse et quel malheur pour ce père qui perd son unique fils durant la soirée de son anniversaire ! Allah issabir sa famille et sa mère surtout ! Dans quel monde on vit , on tue quelqu'un parce qu'il a mal parlé à un serveur ! j'ai chialé comme un gamin en regardant cette intervention !

veritas
| 18-11-2019 19:52
Les boites de nuits et les hôtels recrutent des criminels dans leur établissement au lieu de recruter que des gens qui ont un casier judiciaire vierge et peuvent avoir une attestation de bonne conduite du ministère de l'intérieur tout ça est parti avec bourguiba ,à l'époque du Zaim les chauffeurs de taxis et de louages n'ont pas le droit de conduire s'ils n'ont l'attestation de bonne conduite délivrée par les services de police ,aujourd'hui il y'a 10% des chauffeurs de taxis de louages ou d'agent de sécurité qui peuvent avoir ce sésames ce qui explique aujourd'hui la dégradation des services dans le pays car le plus souvent vous avez affaire à des sauvages et non pas à des êtres humains comme dans le cas d'assassinat de ce jeune homme .

Maxula
| 18-11-2019 19:32
Dès le début de la bagarre, il fallait appeler plutôt la police (tout le monde à un portable maintenant et peut prendre des vidéos) avant d'appeler le SAMU !

"Le corps « défiguré » de Adam, gravement a été, ensuite"
C'est la syntaxe qui est défigurée là !

Un visage défiguré. . .admettons !
Un corps mutilé. . .pourquoi pas ?
Mais un corps défiguré ?
A moins d'envisager qu'un corps soit doté d'une figure !

"une dislocation au niveau de l'épaule."
Je vois plutôt une "luxation" ou un "déboitement" de l'épaule !
Maxula.