A l’occasion de son dernier discours en tant que chef du gouvernement, prononcé à l’occasiond e la passation de pouvoirs le 29 août 2016, Habib Essid s’est fendu d’une pique déguisée en blague à l’adresse du président du parti Ennahdha, Rached Ghannouchi.
Parlant du changement de gouvernement, Habib Essid a dit en riant : « Cette fois c’est une initiative [NDLR : initiative présidentielle de BCE à l’origine du changement de gouvernement], la prochaine fois ce sera une fatwa, sidi cheikh ». M. Essid fait ainsi référence aux deux vrais décideurs du pays, Béji Caïd Essebsi et Rached Ghannouchi, l’un prend des initiatives et l’autre émet des fatwas.
Quelques rires se sont fait entendre dans la salle mais la blague n’a pas été du goût de Rached Ghannouchi qui est resté impassible…
M.A
Commentaires (44)
CommenterUne faiblesse psychologique ou clin d o eil pour les Emirats?
rie que de la honte avec ce niveau
Too late monsieur le lion
Ennahdha
fatwa possible...
@TeTem
amertume
@Monsieur ESSID
Vous avez promis la construction d'une faculté de médecine dentaire à Kasserine,ce projet est il inscrit dans l'on des trois volumes remis à votre successeur?
Trop tard.
Il a passé le plus clair de son temps à faire la navette entre Carthage et Montplaisir pour recevoir les instructions de l'un et de l'autre et s'attirer leurs faveurs.
Qu'avait-il à perdre à les ignorer comme aurait fait tout chef de gouvernement qui se respecte et à agir selon ses convictions et son savoir-faire ? Tout au plus se faire éjecter.
Winston Churchill a dit "vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre".
Tout le monde s'accorde à dire que Habib Essid est un exemple de probité et de droiture. Certes, il n'a pas volé, il ne s'est pas enrichi. C'est tout à son honneur. Sauf que ces qualités non négociables pour un chef de gouvernement, n'étaient pas la raison première de sa présence à la Kasbah et ne résumaient pas l'objet de sa mission.
On avait besoin d'un chef pour sortir le pays de la situation dans laquelle il s'est empêtré. On a hérité d'un grand commis de l'état qui n'a jamais su endosser le costume de leader.
Les piques, il aurait du les lancer lorsqu'elles pouvaient être productives. Aujourd'hui, ceux qui l'ont roulé dans la farine s'en moquent éperdument. Les brimades et les offenses, ils y sont habitués et ont en fait le plein. Tout ce qui les intéresse, c'est leur intérêt personnel et l'accomplissement de leurs desseins.
M. Essid, un honnête homme d'Etat
On vous attend bien de retour au service de la Patrie, M. Essid, vous avez toujours la possibilité de dire et faire valoir vos compétences pour la société civile en attendant.
N.G.M. - activiste des Droits Humains