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La pique de Habib Essid à Rached Ghannouchi
29/08/2016 | 13:42
1 min
La pique de Habib Essid à Rached Ghannouchi

 

A l’occasion de son dernier discours en tant que chef du gouvernement, prononcé à l’occasiond e la passation de pouvoirs le 29 août 2016, Habib Essid s’est fendu d’une pique déguisée en blague à l’adresse du président du parti Ennahdha, Rached Ghannouchi.

 

Parlant du changement de gouvernement, Habib Essid a dit en riant : « Cette fois c’est une initiative [NDLR : initiative présidentielle de BCE à l’origine du changement de gouvernement], la prochaine fois ce sera une fatwa, sidi cheikh ». M. Essid fait ainsi référence aux deux vrais décideurs du pays, Béji Caïd Essebsi et Rached Ghannouchi, l’un prend des initiatives et l’autre émet des fatwas.

 

Quelques rires se sont fait entendre dans la salle mais la blague n’a pas été du goût de Rached Ghannouchi qui est resté impassible…

 

M.A

29/08/2016 | 13:42
1 min
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Commentaires (44)

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rayan benne
| 30-08-2016 15:48
Certains disent qu une telle déclaration ne peut faire plaisir qu aux Emirats!

ABEL
| 30-08-2016 12:04
Vous avez entendu et vu le niveau du premier ministre, quelle honte, et dire que la presse sans exception lui faisait l'éloge,comme disait la Fontaine " Mon bon Monsieur,Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute"

el manchou
| 30-08-2016 11:24
Le lion n'a rugi qu'une fois il a été viré.

Henda
| 30-08-2016 09:46
Habib Essid entame sa campagne électorale. Forcément, il s'attaque au plus fort pour montrer aux yeux de tout le monde son opposition à l'élite dirigeante et sa capacité de se mettre au niveau de ceux qui gouvernent déjà. De toute évidence, la video du punchline a fait un grand buzz. Mais il faut dire que ce qui a rendu la video sympathique est la réaction du principal concerné. Rached Ghannouchi a réagi d'un sourire qui prouve que le leader du parti musulman-démocrate n'est pas si allergique aux critique et encore moins à la plaisanterie.

Letranger
| 30-08-2016 09:30
Moi, je verrais plutôt un "putsch"... c'est un peu la même chose.

Blu
| 30-08-2016 08:45
Lorsqu'on est à la tête d'un pays, d'une entreprise on se doit de mesurer ses paroles ce que M. Essid a fait, maintenant il peut se laisser aller et ça a dû leur faire le plus grand :)))

souab
| 30-08-2016 05:55
c etait previsible il n avait aucun soutien il constate avec amertume auj qu il aete marionette

G D ID
| 30-08-2016 05:45
Le 15 juin 2015 vous avez libéré "PROVISOIREMENT" un terroriste lybien qui a retenu en otage 170 tunisiens.L'avez vous récupéré depuis?
Vous avez promis la construction d'une faculté de médecine dentaire à Kasserine,ce projet est il inscrit dans l'on des trois volumes remis à votre successeur?

Pirate
| 30-08-2016 03:25
Selon la nouvelle constitution, le chef du gouvernement est la plus haute autorité exécutive. En tant que tel, Habib Essid était appelé à DECIDER et à AGIR. Il n'a pas décidé, il n'a pas agi.

Il a passé le plus clair de son temps à faire la navette entre Carthage et Montplaisir pour recevoir les instructions de l'un et de l'autre et s'attirer leurs faveurs.

Qu'avait-il à perdre à les ignorer comme aurait fait tout chef de gouvernement qui se respecte et à agir selon ses convictions et son savoir-faire ? Tout au plus se faire éjecter.

Winston Churchill a dit "vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre".

Tout le monde s'accorde à dire que Habib Essid est un exemple de probité et de droiture. Certes, il n'a pas volé, il ne s'est pas enrichi. C'est tout à son honneur. Sauf que ces qualités non négociables pour un chef de gouvernement, n'étaient pas la raison première de sa présence à la Kasbah et ne résumaient pas l'objet de sa mission.

On avait besoin d'un chef pour sortir le pays de la situation dans laquelle il s'est empêtré. On a hérité d'un grand commis de l'état qui n'a jamais su endosser le costume de leader.

Les piques, il aurait du les lancer lorsqu'elles pouvaient être productives. Aujourd'hui, ceux qui l'ont roulé dans la farine s'en moquent éperdument. Les brimades et les offenses, ils y sont habitués et ont en fait le plein. Tout ce qui les intéresse, c'est leur intérêt personnel et l'accomplissement de leurs desseins.

Nahor
| 30-08-2016 02:35
Je ne sais pas si lui ou quelqu'un proche de son entourage lira mon commentaire, mais je tiens à le remercier pour son travail, et pour le courage de dire la vérité -même si entre guillemets- en sachant bien qu'il avait les mains liées du début par la mafia islamiste et les pressions de la "cour" hypocrite de Caïd-Essebsi...

On vous attend bien de retour au service de la Patrie, M. Essid, vous avez toujours la possibilité de dire et faire valoir vos compétences pour la société civile en attendant.

N.G.M. - activiste des Droits Humains