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La Tunisie post-élections : Défis économiques et sociaux
28/04/2015 | 19:59
7 min
La Tunisie post-élections : Défis économiques et sociaux

Après le cap des élections législatives et présidentielle de 2014 et la réussite de sa transition démocratique, la Tunisie est confrontée à des défis économiques et sociaux de taille, menaçant de freiner les progrès de la nouvelle démocratie. Dans le cadre de la 18e édition du Forum international de Réalités, une séance présidée par le directeur de Sigma Conseil, Hassen Zargouni, a été l’occasion de dialoguer sur les possibles nouveaux modèles économique pour la Tunisie et les défis qui attendent le pays sur le plan économique et social.

 

Fixer un cap pour les années à venir :

Mahmoud Ben Romdhan, ministre du Transport, est revenu sur la question des 100 premiers jours et la vision des 5 prochaines années, expliquant que ces dispositions sont faites pour qu’il y ait chez le citoyen, ou les acteurs, le sens d’un changement significatif qui a lieu dans leur vie courante. « La vertu des mesures prioritaires c’est que ca va sortir l’administration d’une longue période de démoralisation : ca donne le sens qu’il y a désormais un état en place et qu’on s’inscrit dans l’avenir, un avenir à moyen et long terme et qui se dote d’une vision ».

 

A titre illustratif il évoque la détérioration des transports en commun, notamment avec une flotte qui n’a pas été renouvelée depuis 4 ans précisant qu’il n’est pas possible de changer toute cette situation parce que le facteur déterminant est le temps. Il ajoute qu’au cours des 100 premiers jours, le gouvernement va prendre les décisions avec les parties prenantes, avec les syndicats et avec le patronat pour qu’un cap soit fixé pour les années à venir. « J’espère que le 15 mai, qui est la date limite des 100 premiers jours, vous aurez vu un changement significatif à tous les niveaux. Dans son discours d’investiture, le chef du gouvernement a indiqué que le cap est, fondamentalement, le programme économique et social de Nidaa Tounes enrichi par l’apport des autres partis ».

 

Le ministre indique que le cap n’est pas encore fixé, mais que l’engagement du gouvernement c’est qu’aux termes des 100 premiers jours, le 15 mai, seront fixées les grandes orientations pour les 5 prochaines années. « Il va y avoir les grandes lignes du plan 2016-2020. On préparera tout de suite après ce plan à long terme avec nos partenaires : UTICA, Conect, les syndicats et les régions ».  

 

L’administration est réformable, il lui manque l’ambition :

Pour Kamel Bennaceur, ancien ministre de l’Industrie sous le gouvernement Jomâa, il est nécessaire, pour mettre les bases futures, de dire que l’administration tunisienne est composée de compétences qui ont juste besoin du cap, du management et des perspectives pour pouvoir se développer et évoluer. « L’administration est donc absolument réformable mais il faut qu’elle ait une ambition ». Cette ambition pourra se développer via la mise en place d’un plan quinquennal, toutefois il doit être la déclinaison d’une vision plus étendue. Les modèles les plus réussis (Japon, Singapour, Corée du Sud…), sont des modèles de 20 ans et qui ont été déclinés par la suite en plan de 5 ans. Donc la Tunisie se doit d’avoir un plan mobilisateur à l’échelle d’une génération, en l’occurrence pour 2040-2050, précise M. Bennaceur.

 

Au point de vue de l’industrie, la Tunisie a une expérience d’une industrie tournée vers l’exportation, « il faudra définir un modèle qui soit harmonieux entre des industries à forte employabilité et d’autres à forte valeur ajoutée. Ce mix entre deux types d’industries est extrêmement important dans notre vision, qui devra se focaliser sur un certain nombre de domaines et ne pas s’éparpiller en allant vers des domaines qui n’entrent pas dans notre perspective régionale ou internationale ». Dans le cadre de ses industries,  il faut d’après l’ex ministre, qu’il y ait des structures d’accueil harmonieuses et améliorer les prestations des zones industrielles, pour qu'un  investisseur, arrivant en Tunisie, trouve un terrain intéressant et favorable. « Je peux vous assurer par exemple qu’aucun constructeur d’automobiles ne viendra en Tunisie s’il ne trouve pas l’apport logistique qui va avec ! ».

 

Il est impératif de déclarer la paix sociale !

Ahmed Karam vice-président d’Amen Bank affirme que la notion fondamentale du secteur financier est d’apprécier les risques et de les considérer comme acceptables pour pouvoir opérer dans l’avenir. Pour lui, le fait que la Tunisie soit un pays risqué pour les financiers est dû à deux raisons fondamentales. « Quand il y a le terrorisme qui s’installe dans le pays, il y a des angoisses. Toutefois, la Tunisie a l’opportunité, après ce qui s’est passé au Bardo, de traiter ce risque en envoyant un signal efficace aux investisseurs ». Etre en guerre contre le terrorisme suppose des actions fondamentales et un message clair. « On ne peut gagner cette guerre alors que l’armée et la police sont déstabilisées. Toutes leurs forces doivent être focalisées sur la lutte antiterroriste. L’armée est dispersée quand il y a des sabotages, des sit-in, des grèves, et on ne peut pas lui demander d’être efficace ».

 

Il est de ce fait impératif, d’après M. Karam, de déclarer une paix sociale. Il faudra envoyer un message fort aux Tunisiens pour qu’ils reprennent le travail et, ainsi, lutter efficacement contre le terrorisme et générer un climat propice aux affaires et à l’investissement. Par ailleurs, la réconciliation nationale pourra construire une dynamique nouvelle, alors que la fuite des capitaux à l’étranger est égale à la dette nationale. Nous avons une opportunité pour ramener cet argent au pays et de rapatrier des devises en Tunisie, outre la mise en place d’une amnistie fiscale en faisant un arrangement avec les fraudeurs ce qui renflouera les caisses de l’Etat.

 

L’Etat providence n’est plus, l’initiative privée comme moteur de la croissance et de l’employabilité :

Pour sa part, Nafaâ Naifar, président de la Commission des affaires économiques à l’UTICA, explique que les problèmes rencontrés par la Tunisie nous ont poussés à chercher des modèles de sortie de crise pour avoir un plus grand taux de croissance afin de créer des emplois qualitatifs.  

 

La situation nécessite des réformes : «la réforme de l’enseignement, de la formation professionnelle s’imposent pour produire des compétences qui feront la différence par rapport aux cites concurrents. Il faut réformer l’administration pour qu’elle soit plus compétitive, il faut réformer la législation, élever l’infrastructure aux standards internationaux, créer un environnement social serein. Il faut se mettre en tête que l’Etat providence ne peut plus fonctionner et que l’initiative privée devra être le moteur de la croissance et de l’employabilité ». La Tunisie est donc dans l’obligation d’encourager l’initiative privée créatrice d’une valeur ajoutée sûre.

 

Un modèle de développement inclusif, solidaire, performant et ouvert sur le monde :

Radhi Meddeb, expert économique tunisien, déclare qu’avant le 14-Janvier la Tunisie a enregistré une croissance reconnue, mais elle n’a pas abouti au développement. La croissance n’a pas été inclusive, juste, solidaire ou durable, ce sont les termes qu’on devrait utiliser pour le nouveau modèle de développement en Tunisie post-élections. Un modèle de développement qui devra s’esquisser par petites touches quotidiennes avec une vision à long terme. « Il faut que l’Etat ait de l’ambition pour le pays afin de se rapprocher le plus possible de ce modèle ».

 

M. Meddeb évoque également un système de sécurité sociale en faillite. Les solutions existent, notamment revoir l’âge de la retraite, les niveaux de cotisation des patrons et des salariés, outre l’intégration de l’économie informelle dans le circuit officiel, qui pourrait largement contribuer au redressement des équilibres financiers. Pour rattraper le retard en matière de développement régional, des projets significatifs dans les régions sont utiles, mais ne sont pas suffisants parce que les régions intérieures manquent d’infrastructure, d’emplois qualifiés et subissent des discriminations diverses et variées. « Sur les dix prochaines années la Tunisie devrait se doter d’une infrastructure qui s’inscrit dans un cadre régional, de coordination maghrébine et au-delà du Maghreb ».

Pour conclure Radhi Meddeb souligne qu’il faudra donner à l’économie sociale et solidaire toute sa place dans l’économie tunisienne, parce que ni le secteur public, aujourd’hui plombé par de grands déficits structurels, ni le secteur privé n’auront la capacité suffisante d’aller dans les régions. « L’économie sociale et solidaire peut être un modèle effectif et donner la capacité à des porteurs d’idées dans les différentes régions pour lancer leurs projets ».


28/04/2015 | 19:59
7 min
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Commentaires (4) Commenter
Ce qui n'est pas dit par les experts: le mot VOLUME!
DHEJ
| 29-04-2015 17:19
Ils ont tous parlé d'un des aspects du bernoullisme sans pour autant évoquer le fondement: LE VOLUME...


La Tunisie avec sa superficies égale au globe terrestre, est évaluée à quel VOLUME???

Ou encore combien occupe le VOLUME DE LA TUNISIE dans le volume mondial???


La guerre mondiale des VOLUMES???


Volumes de quoi?

Nos éminents experts n'ont de largeur que le port de Sidi Boussaid!
VERS UNE SOMALISATION DE LA TUNISIE (1)
JOHN WAYNE
| 29-04-2015 04:04
L'on dit souvent que l'on n'apprend pas à un vieux singe à faire des grimaces.
Ce dicton s'applique à moi, JOHN WAYNE, orphelin de Bourguiba et flic de Ben Ali qui grâce a deux gouvernements composés de Présidents et de leurs hommes brillants, a pu jouer avec le monde et protéger une Nation qui sans aucune ressources énergétiques en est arrivée à provoquer et à être qualifiée par ses ennemis de miracle.
Je suis un homme qui pourrait décrire sa vie comme ayant été une cavale perpétuelle sur les avions de Tunis Air ou ma seule mission a été de protéger l'essor de la Nation Tunisienne de ses ennemis sionistes et islamistes en ayant eu comme seules armes mon cerveau de Bourguibiste pragmatique et un passeport Tunisien de couleur bleue.
J'ai côtoyé pendant quatre décennies les diplomates de tous les pays du monde qu'ils soient Américains, Israéliens, Russes, ou Chinois.
La politique internationale est la même puis des décennies et elle a comme tournant dans le monde la création de l'Etat d'Israël en 1948.
Les puissances coloniales jouent le même jeu machiavélique et odieux depuis que le roi Farouk, grand protégé de Londres et de ses alliés les Frères musulmans, sortait la nuit déguisé dans les rues du Caire afin de courtiser les prostituées qui arpentaient les rives étincelantes du Nile.
Ou quand Mouammar Kadhafi faisait l'admiration des journalistes étrangers, lui qui au lendemain de son coup d'état dormait par terre et avait pour petit déjeuner du lait tiède de chamelle.
Les puissances impérialistes mentent et ont comme but de protéger Israël et d'affaiblir ses ennemis et leur recette est la même depuis un demi-siècle : acheter les traitres des pays Arabes et en faire des pions au service du sionisme international.
Les Arabes sont dans la tempête comme le dirait Masmoudi, mais cet homme que je respecte a oublié de mentionner un simple fait : Ils sont dans la tempête car ils ont tous un prix en dollars.
L'occident impérialiste a toujours agi dans le monde Arabe pour des prétextes et des alibis l'un aussi factice que l'autre depuis le jour ou le Dey d'Alger avait « giflé » le consul de France Deval, jusqu'à l'affaire des armes de destruction massive de Saddam qui « pouvaient atteindre et détruire Washington en 45 minutes ».
Mais de nos jours, Al Qaeda est le plus grand prétexte jamais audacieusement inventé par l'occident. Une organisation terroriste est montée et financée afin qu'elle combatte l'union Soviétique. Une fois cette guerre de Jihad finie, cette nébuleuse sert ensuit de prétexte afin d'intervenir dans le monde Arabe.
Du temps de Ben Ali, les islamistes Tunisiens servaient de victimes à l'interventionnisme Américain.
Une fois Ben Ali parti, ils servent tout d'un coup de prétexte a un interventionnisme Américain en Tunisie et ailleurs car ils sont soudainement non plus des victimes, mais des ennemis de Washington.
Le résultat est le même :
La CIA infiltre et ré-infiltre des pays à travers des traitres salariés qu'ils soient au gouvernement, dans l'armée, ou dans des partis politiques afin de déstabiliser un monde Arabe dont les populations menacent par leur natalité et leur fécondité l'état Hébreux.
Et comme vous le savez, je passe le plus clair de mon temps à lire car le savoir est mon arme en plus de ce magnifique Browning 9mm que m'offrit Bourguiba dans le temps.
VERS UNE SOMALISATION DE LA TUNISIE (2)
JOHN WAYNE
| 29-04-2015 04:04
Ecrire sur ce prestigieux journal qu'est Business News a mobilisé des milliers et peut être même des millions d'esprits naïfs, ou intelligents, ou stupides, vers un éveil.
Un peuple éveillé est un peuple qui peut se défendre contre les complots sionistes odieux de ce monde.
La Tunisie va vers sa perdition car comme de nombreux pays Arabes, elle est infestée de traitres, faibles, cupides, lâches, et dépourvus de toute dignité.
Mais il semblerait que grâce aux écrits du Professeur Haddad, et à mes écrits, la Tunisie est dans un état non pas défense, mais de réflexion.
Ce qui est pour moi énorme déjà.
Les hommes de Bourguiba et de Ben Ali comme moi-même ne se font jamais prendre par les sionistes véreux de ce bas monde qu'ils soient à l'Elysée, à la Maison Blanche, ou même au Palais de Carthage.
Nous sommes plus intelligents que Moshe Dayan, Golda Meyer, et Benjamin Netanyahu réunis.
La Tunisie a depuis le 14 Janvier 2011 plongé dans une spirale très dangereuse d'alliance avec des hommes qui sont sans scrupules et aussi fanatiques que les hommes d'Al Qaeda ou de DAECH. Il s'agit des sionistes et de néo-conservateurs Américains.
Leur complot de par le monde a les mêmes empreintes digitales :
Celles de services secrets qui fomentent des guerres dans les pays Arabes en faisant osciller leur aide logistique entre Al Qaeda et les gouvernements locaux de traitres qu'ils poussent a des contre-insurrections.
La Tunisie est prise au piège, peut être même de façon fatale.
Elle vit une guérilla de moyenne intensité a Chaambi qui a pour ennemis ces mêmes hommes que la CIA et le Qatar forment en Jordanie et en Turquie avant d'envoyer dans les villes en ruine d'Irak et de Syrie que le Pentagone vise ensuite de ses F-18.
La Libye a été « libérée » par l'OTAN mais ce pays devenu une base géante d'Al Qaeda est maintenant dans le collimateur de Washington qui arme les forces armées loco-régionales, à savoir la Tunisie, vers des conflits sans fin.
Cherche à qui le crime profite devrais-je dire en ancien flic.
Ceux qui profitent du crime de haute trahison de la Nation Tunisienne et son instabilité sont le lobby en armements Américains, les islamistes qui travaillent pour la CIA, le Mossad, et le MI6, et les traitres Tunisiens qui payent leurs nouvelles voitures de marque Audi en argent comptant.
La vente d'hélicoptères Blackhawk a la Tunisie illustre mieux que jamais cette volonté de Washington de créer des guerres locales interminables qui neutraliseront des pays entiers comme la Tunisie par des plongées économiques en enfer et des endettements gérés par le FMI qui feront de leur souveraineté une notion démodée.
Un lecteur de Business News qui réside probablement dans une banlieue de France ou en Israël a récemment écrit : « Il n'y a plus de souveraineté avec la globalisation ».
Ce à quoi je réponds : « imposez ce concept a la France ou à Israël, ne l'imposez pas à la Tunisie ! ».
Car voilà le drame de la Tunisie : une Nation infestée de traitres jeunes ou moins jeunes, et imposant à notre nation bâtie par le sang des notions de traitrise qu'ils n'oseraient jamais imposer aux pays qu'ils parasitent de leur stupidité.
VERS UNE SOMALISATION DE LA TUNISIE (3)
JOHN WAYNE
| 29-04-2015 04:03
La Tunisie est une Nation qui n'a pas de chance. Après Bourguiba et Ben Ali, elle ne méritait pas les ordures et les déchets qui aujourd'hui la malmènent.
Me lectures récentes ont porté sur les actions de la CIA en Somalie.
Des actions qu'aujourd'hui je crois revoir en Tunisie, un pays qui a plongé dans l'instabilité, la pauvreté, et une guerre qui pourrait en faire un pays recolonisé et ruiné.
Et peut être même un pays détruit a jamais comme l'est la Somalie.
Que se passe-t-il en Somalie depuis que la CIA a planté ses griffes dans ce pays infesté de maladies et de membres d'Al Qaeda ?
La Somalie peut se résumer à des tribus qui s'entretuent en commettant les pires des exactions.
Celles-ci sont divisées en deux factions :
Celles travaillant pour la CIA, et celles loyales a Al Qaeda c'est dire à l'Arabie Saoudite et au Qatar.
Car la CIA et se agents aux poches pleines de dollars a infiltré des villes en ruines comme Mogadiscio pour acheter une poignée de chefs de guerre d'Al Qaeda et les transformer en bons noirs travaillant pour Washington.
Parmi ces hommes, un chef de guerre aura fait un chemin aussi glorieux que cruel car il passa en une nuit de Chef d'Al Qaeda sanguinaire, à Chef de la CIA aussi sanguinaire.
Son nom Yusuf Mohammed Siad alias Inda'ade ou « yeux blancs » en Somalien.
L'homme en question est ce que la CIA appelle communément un « Ward Lord » c'est-à-dire un chef de guerre. Un chef de guerre surnommé du jour au lendemain et après quelques virements de type « Western Union » effectués par la CIA, a gagné le grade bénévole de général et s'est entouré d'une poignée d'hommes à sa solde avec lesquels ils patrouillent les rues de Mogadiscio dans des camionnettes Isuzu chargées de mitrailleuse lourdes Chinoises.
Son but : tuer le maximum de membres d'Al Qaida en agissant selon une liste envoyée a son téléphone satellite par la CIA.
Un programme local de Washington qui complète les frappes par drone qui sont quasiment quotidiennes.
Sauf que dans ce contexte de guerre civile et de pays détruit, les chefs de guerres d'Al Qaeda eux reçoivent des virements « Western Union » provenant de Doha et de Ryadh ce qui entretient un cycle interminable de violence.
La plus grande fierté du général Siad est une série de fosses communes dans lesquelles sont jetées des combattants d'Al Qaida et dont il envoie les photos à chaque fin du mois afin que son contrat sans CNSS soit renouvelé par la CIA.
Avec l'interventionnisme de Washington au c'ur même de notre armée Nationale, celle dont Bourguiba et Ben Ali se méfiaient, nous sommes dans une même dynamique d'employés de la CIA travaillant à des guerres interminables contre Al Qaida dans un contexte ou drones et avions non identifiés survolent la Tunisie et dictent a des officiers un plan de guerre qui n'est autre que la formule létale d'un laboratoire Tunisien qui est condamné à exploser.

REFERENCES :
Counterinsurgency in Somalia: Lessons Learned from the African Union Mission in Somalia, 2007-2013. Joint Special Operations University and the Center for Special Operations Studies and Research.
Camille Pecastaing: Jihad in the Arabian Sea

Ancien élève au Collège Sadiki
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.