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Khalifa Chibani sur la fermeture des cafés : Nous appliquons la Loi, nous ne légiférons pas !
24/05/2018 | 12:52
1 min
Khalifa Chibani sur la fermeture des cafés : Nous appliquons la Loi, nous ne légiférons pas !

 

 

« Nous nous consacrons à l’application stricte de la Loi » a déclaré ce jeudi 24 mai 2018, le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Khalifa Chibani, en réaction à la polémique qui a suivi le discours du ministre de l’Intérieur, Lotfi Brahem qui déclarait il y a quelques jours : « La minorité des non-jeûneurs doit respecter les jeûneurs ».

 

Dans son intervention sur Shems FM ce jeudi, Khalifa Chibani a fait noter le fait que « ce n’est pas au ministre de l’Intérieur de fermer les cafétérias ». « Nous sommes en train d’appliquer un décret qui date de 1981, ceux qui veulent changer ces Lois n’ont qu’à s’adresser à l’ARP (Assemblée des Représentants du Peuple), en ce qui nous concerne nous nous devons d’appliquer la Loi. Nous représentons la force d’application de la Loi. Nous ne légiférons pas ! » a expliqué le responsable.

 

Pour Khalifa Chibani, tant qu’il n’y a pas de Lois permettant d’ouvrir les cafés, la situation restera telle quelle. « Le seul pouvoir capable d’ouvrir les cafés pendant le ramadan, c’est le pouvoir législatif (ARP) » a-t-il aussi dit.

 

S.A

 

 

24/05/2018 | 12:52
1 min
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Commentaires (43)

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AZut !
| 26-05-2018 16:57
1__Qualifier le même document tantôt de "loi", tantôt de "circulaire" ! Demander aux contestataires de ce qui n'est en fait qu'une simple et vieille circulaire de s'adresser à la Chambre des Représentants du Peuple s'ils veulent la faire annuler !

Quelle confusion ! Et à un si haut niveau des cadres d'un Ministère de souveraineté !

Les services compétents auraient quand-même pu __depuis le temps que ce problème a ressurgi__ épargner au porte-parole de leur ministère de tomber dans le ridicule d'aussi grossières erreurs s'ils avaient pris la précaution de l'initier un tant soit peu aux fondamentaux de tout ordonnancement juridique ! La matière de son intervention ne le nécessitait-elle donc pas ?!

2__De telles déclarations sont très révélatrices. Elles permettent notamment de jauger la conception pratique __donc véritable, puisque l'effective__ de l'?tat de Droit des gouvernants d'un pays. Et celle qui transparaît à travers cette déclaration du porte-parole du Ministère de l'Intérieur fait plutôt violence ... au Droit __qu'il veut cependant donner l'impression de défendre en insistant sans rire que le ministère "ne fait qu'exécuter la loi"(sic)! Aussi ne manque-t-elle pas d'inquiéter.

Elle est d'autant plus inquiétante que la classe dirigeante semble curieusement la partager, elle dont on entend le silence assourdissant alors que, naguère __et alors qu'ils étaient dans l'opposition clandestine ou déclarée, plus ou moins volontairement expatriés ou restés au pays__ ceux qui la composent faisaient feu de tout bois à la moindre dérive, ameutant à l'occasion toutes sortes d'organismes étrangers !

Est-ce à cause de l'objet spécifique de cette circulaire ou à raison de la même confusion des esprits ?

3_Faisons, un moment, abstraction de l'objet spécifique de la circulaire en cause, afin de dépassionner méthodologiquement le problème, et résumons les termes du défi qu'il (re)lance à la face de cette République née de la "meilleure Constitution au monde" :
3.1_En 2011, toute une République est balayée __au prix de nombreuses vies humaines et de tant d'autres sacrifices simultanés ou postérieurs__, au motif qu'elle était en fait un régime dictatorial-né, qui étouffait les libertés, transgressait systématiquement son propre Droit et foulait aux pieds ceux de ses citoyens et les libertés individuelles et collectives de ceux-ci __pourtant clairement inscrits dans la Constitution alors en vigueur.

3.2_Trois ans plus tard une autre République, née sur les ruines de la précédente, est proclamée par une Constitution censée instituer un régime exempt de toutes les tares que l'on attribuait à tort ou à raison au précédent. Une Constitution qui, proclamant la Tunisie "'?tat civil, fondé sur (...) la primauté du droit" (art.2), garantit d'emblée "la liberté de conscience et de croyance" (art.6), dédie tout un chapitre aux droits et libertés individuels et collectifs (art. 21 à 48) et prend la précaution de préciser __ou de mettre en garde pouvoirs et autorités du nouveau régime__ que:
'?' seule "la LOI D'?TERMINE LES RESTRICTIONS RELATIVES AUX DROITS ET LIBERT'?S" quelle garantit (article 49); et cela ...
'?' ... sans que les éventuelles restrictions en question puissent porter atteinte à l'ESSENCE de ces droits et libertés (même article); ...
'?' ... les restrictions éventuelles devant en tout état de cause être PROPORTIONNELLES '? L'OBJECTIF RECHERCH'? (même article).

3.3_Fondateurs et autres ténors de la nouvelle République n'ont cessé depuis lors de nous jurer, à tout bout de champ, que cette fois nous sommes bel et bien au paradis des droits et des libertés dont la consécration en droit comme dans les faits est "irréversible" ! Et tout un chacun s'est pris à rêver au règne de la loi, entendue comme ordonnancement juridique chapeauté par la suprématie d'une Constitution dont aucun autre texte __et encore moins une pratique__ ne pourrait jamais mettre les dispositions en échec.

Grossière erreur ! Une simple circulaire, ressortie des tiroirs de cette même République traitée de tous les noms, vouée aux gémonies et finalement balayée, est aujourd'hui érigée en rempart contre le respect des droits et libertés consacrés par la Constitution de la nouvelle ! Même pas une loi, comme le prescrit l'article 49 de la Constitution et comme auraient pu demander les tenants de l'interdiction, évitant la schizophrénie socio-juridique et politique. Une simple circulaire, un "papier" sans valeur pour le citoyen et qui ne peut lui être valablement opposé! Et pourtant imposée, "justifiée" et défendue bec et ongles !

'?trange conception de l' "'?tat de droit" __où la pyramide de la légalité est, sur le terrain de l'action, bel et bien inversée.

Dangereuse conception de l' "'?tat de droit", surtout, car les Constitutions n'ont aucune existence hors le respect; et les droits et les libertés n'ont aucune effectivité hors la pratique.

La Seconde République n'aura-t-elle été qu'un changement de gouvernants ?

versus
| 25-05-2018 21:11
Non, mon problème n'est avec la Tunisie mais avec la majorité des tunisiens. Je ne dénigre ceux qui bougent en Tunisie, uniquement ceux qui reste immobiles ou bougent en sens inverse, ceux qui bougent pour nuire aux autres et vous, malheureusement, fort nombreux, majoritaires même. Justement, l'incivilité m'empêche de dormir tranquille et les fréros comme vous dites ils vous gouvernent, régentent votre vie, et ce n'est pas bien difficile, juste à rappeler à la masse ce qui leur est autorisés, soit rien, qu'on leur a martelé dans le cerveau depuis toujours. Une constitution calqué sur la religion, par n'importe laquelle en plus. Si la constitution se se prévaut de votre religion, alors n'allez me dire que ceux qui ne l'on on des droits, selon vos textes. par ex. les musulmans ont le droits de faire ramadan en occident, les non musulmans ont ils ce droit, à l'inverse chez vous ou autres pays musulmans? Lorsqu'on naît musulman on le reste, par obligation, et moult contraintes jusqu'àprès la mort, votre constitution autoriserait elle le libre choix sur le sujet? Un Etat qui se réclame religieux n'applique qu'un droit. dans votre religion il n'y a de lois caduques et celles-ci sont également écrite?Non pour offenser les musulmans, parce qu'ils sont mes semblables humains, simplement, lorsque une idéologie fige des lois ad eternam on appelle ça la dictature. demandez vous pourquoi on ne parle que de la mentalité des musulmans, quel est le point commun qui fige les peuples dans le quart monde, qui interdit l'épanouissement de ces peuples. Dans votre religion, l'ennemi est l'intelligence car elle permet le questionnement. J'ai d'excellentes relations avec certains, peu nombreux, rien de religieux n'apparaît dans nos conversation, uniquement de l'intelligence, du bon sens, de la cordialité. Je me suis d'abord désolé que la situation empire en Tunisie puis j'ai réalisé que le tunisien le voulait ainsi, les gouvernants ne sont, après tout, que des tunisiens. L'exécutifs, les représentants, le Bey ont ils remis en place cet individus, fonctionnaire nommé, lui interdisant de piétiner la constitution? Aucunement, pourquoi?
Enfin, on aura mis autant de temps pour m'empêcher de partir que pour venir et finalement je suis devenu tunisien, je m'en fout des autres, seul moi compte, je vous débarrasserait le plancher dès mes missions terminées et me dis que si seulement cela pouvait se faire dans l'autre sens car ne plus vouloir rentrer en Europe qui devient telle vos pays, c'est assez grave. Tans pis, le monde est vaste, les zones qui ne sont en voie de devenir quart monde sont nombreuses, heureusement. Sans regrets aucuns je m'enfuirai d'ici, finalement, et bonne chance à vous même si je sais que le tunisien est le problème. Tant que vous resterez non sachant les un petit peu plus cultes que vous vous feront gober des droits civiles sachant que les droits divins les abrogent. Sans intentions personnelles.

Abel Chater
| 25-05-2018 13:43
Je ne donne pas de leçon, mais j'attire l'attention. Ne vous énervez pas. Je suis ici depuis la création de BN. Donc, je suis en mesure de constater tout abus et tout changement de part et d'autre. J'écris incognito et j'agis incognito. C'est à vous de mesurer le degré d'honnêteté de vos lecteurs, comme il est aussi à nous de mesurer l'honnêteté du modérateur. Personne n'est plus dupe dans ce monde. Les dupes ne perdent pas leur temps à écrire volontairement dans un journal électronique. Chacun agit suivant sa propre tendance, de l'angélique jusqu'au satanique. Cette même tendance, s'illustre de plus en plus, même du côté de la modération. J'ai suivi la déontologie journalistique de Nizar Bahloul, depuis le début de BN. Un professionnalisme et un savoir-faire qui nous a menés à aimer et à respecter BN. Cette lignée semble être ébranlée par quelques arrivistes à BN.
En tant que modérateur, vous n'avez pas besoin de m'aimer ni d'être d'accord avec ce que j'écris. Chacun possède sa culture et sa mentalité propres à lui, suivant sa propre éducation et son propre entourage. Mais néanmoins, il est de votre devoir de modérateur, d'être équitable à égalité envers tous vos lecteurs.
Merci pour votre attention.

Abel Chater
| 25-05-2018 11:44
Pourquoi BN censure-t-il un tel post du côté de la décision ministérielle, lorsqu'on voit la permission à toutes les insultes contre notre propre religion musulmane?
BN se transforme peu-à-peu en le journal de "Papa Jo".
Voici ce que vous m'avez censuré à mon grand étonnement:
Mille millions de BRAVOS au ministre de l'Intérieur Lotfi Brahem et au premier Ministre Youssef Chahed, de tenir bon contre ces criminels ennemis de l'Islam. Ces "Kakerlake" ne veulent pas manger chez eux à la maison, dans leurs bureaux ou dans leurs voitures au mois de Ramadan. Ils veulent humilier et provoquer le peuple tunisien à 99% de Musulmans. ***

Allahou Akbar.
Titre: celui qui ne veut pas respecter le peuple tunisien, qu'il aille au Diable.

B.N : Cher lecteur, les propos incitants à la violence sont censurés, nous vous remercions pour votre évaluation à notre journal ainsi que pour la leçon qui concerne notre travail :)

Alibobo
| 25-05-2018 11:24
La circulaire Mzali de juillet 1981,a été annulée par
Bourguiba 2 jours après ! Donc aucune valeur juridique !!

Alibobo
| 25-05-2018 10:54
Les imbéciles se cachent derrière un Décret vieux de
30 ans !! La Tunisie avance a reculons...
La Nahdha est passée par là...

Bab ezzira
| 25-05-2018 08:59
A Force de vouloir dénigrer tous ce qui bouge en Tunisie, on se demande sur le bien-fondé de cet intérêt exaspéré que vous vouez à la Tunisie, à sa religion, à sa constitution et à son peuple.
Désolé, de vous dire que vous n'avez rien compris de l'esprit de la constitution Tunisienne. Il ne suffit pas de lire deux paragraphes de cette constitution pour affirmer ce que vous affirmez. Dormez tranquille il y'aura toujours des hommes et des femmes sur cette terre bénite pour déjouer les pièges des frérots du diable et leurs sponsors occidentaux.
Retenez juste ceci La Tunisie est un Etat de droit et non un Etat théologique. Certes nos lois peuvent s'inspirer d'autres sources secondaires telles que la coutume, la jurisprudence, ou parfois des règles religieuses, mais ce que vous devez savoir que ces règles sont caduques en présences de règles de droit écrites. Le meilleur exemple est notre code des statuts personnels qui interdit la polygamie, et beaucoup d'autres choses contraire à la règle religieuse tel l'héritage, l'affiliation etc etc.
Veuillez vous informer avant de porter des jugements non fondés.

SBL
| 25-05-2018 08:57
Qui vous dit que les non jeûneurs sont une minorité ya Si Chibani ?
Et si c'était le contraire?
Mr Chibani est un porte parole donc la voix de son maître et de ce fait ne peut rien suggérer ni décider..

Fares
| 25-05-2018 08:53
Chers amis,
Il est nécessaire de rectifier une information par rapport à ce qui a été dit. Le dit décret loi dont vous parlez n'en est pas, ce n'est qu'une circulaire qui finalement est encore plus facile à annuler qu'un décret loi. D'ailleurs, sous Mzali, cette criculaire n'a été mise en application qu'un seul jour très rapidement stoppée par Bourguiba lui même.

De plus, cela va tout simplement à l'encontre de la constitution, la liberté de culte et de religion. C'est pour ça qu'il faut l'enlever alors la question qui se pose, c'est pourquoi avons nous peur de l'enlever, pourquoi chaque ministre se trouve dans "l'incapacité" de rectifier le tir.

DHEJ
| 25-05-2018 08:41
La constitution tunisienne nous apprend ce qu'il faut faire:



Article 120 :

La Cour constitutionnelle est seule compétente pour contrôler la constitutionnalité :

- des lois que lui renvoient les tribunaux, suite à une exception d'inconstitutionnalité soulevée par
l'une des parties, dans les cas et selon les procédures prévus par la loi ;


Que nos "KAHWAJIA" s'adresse à la justice et on termine cette polémique!