C’est dans un discours enflammé que Imed Deghij, le chef de file des hommes de la révolution du Kram, a accusé ceux qui sont derrière le terrorisme. Loin d’accabler les terroristes, Imed Deghij a désigné du doigt et à deux reprises, (soit au début de son discours et vers la fin) Maya Ksouri, Mohamed Boughalleb et Lotfi Laâmari.
Ces journalistes et chroniqueurs sont ceux qui attisent la flamme du terrorisme, avance Deghij dans ses sept minutes filmées. A été ensuite critiquée la manière dont l’Etat réagit à l’attaque du Bardo. Sur un ton ironique, l’idée d’une marche est, selon le révolutionniste, l’illustration du fait que la Tunisie soit l’esclave de la France qu’elle copie à la lettre.
Quant à l’attaque du Bardo elle est décrite comme « un acte courageux et non comme un acte lâche comme il a été dit notamment par les officiels ». Les mesures prises ou devant l’être par l’Etat ont, à leur tour, fait l’objet du sarcasme populiste de Imed Deghij. Ainsi la fermeture de certaines mosquées, la surveillance des associations aux fonds suspects, les mesures à l’encontre des écoles coraniques ne feront, selon le chef des hommes de la révolution, qu’attiser le courroux du peuple. Un discours qui s’inscrit dans la lignée des discours tendant davantage à accabler l’Etat, à désigner les journalistes comme des cibles potentielles qu’à accuser d’une manière nette le terrorisme et ses hommes de mains.
R.B.H
A tout le moins il manque un commentaire de votre part, condamnant fermement le personnage et son apologie du crime du Bardo.
A moins que vous ayez subitement retourné votre veste ou que vous soyez vous mêmes infiltrés?