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samedi 20 avril 2024
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Chroniques
Il a promis de brûler le pays et on y est presque !
06/07/2015 | 15:59
7 min

A l’actualité cette semaine : le discours alarmiste de Béji Caïd Essebsi et l’Etat d’urgence, le limogeage des imams radicaux et leurs manifestations de protestation et la décision du juge d’instruction d’interdire de voyage les trois « dangereux criminels », mes amis et confrères Sofiène Ben Hamida, Hamza Belloumi et Noureddine Ben Ticha.

 

L’actualité la plus importante de la semaine ne vient cependant pas de Tunisie, mais de Grèce. Ah la Grèce ! Avant tout le monde, avant tous les prophètes, avant tous les penseurs, les Grecs ont tout dit. Lisez Socrate, lisez Platon, lisez Aristote, ils ont tout abordé, ils ont tout décortiqué. « Nos valeurs actuelles » sont les leurs. Étaient-ils compris par leurs contemporains ? Le doute est permis. 28 siècles plus tard, leurs descendants nous donnent une nouvelle leçon. Une leçon que certains applaudissent et que d’autres contestent. La leçon grecque a-t-elle été comprise ? Le doute est permis et, je pense, qu’il nous faudra des années voire des décennies, pour la saisir. Il est en effet difficile, au XXIème siècle avec les normes actuelles que nous avons mis en place pour régir notre vie, d’admettre que quelqu’un use de fraudes et de falsifications pour vous emprunter de l’argent, puis refuse de vous le rendre, tout en exigeant de le laisser vivre sa vie dans le confort et sans austérité.
Les descendants de Socrate sont en train de nous donner une leçon et je doute qu’il y ait quelqu’un pour la comprendre aujourd’hui, que ce soit parmi ceux qui la critiquent ou ceux qui l’applaudissent. Surtout ceux qui l’applaudissent. Et faute de l’avoir comprise, on peut dire que les Grecs marchent sur la tête. La planète entière marche sur la tête, finalement, à commencer par la Tunisie.

 

Béji Caïd Essebsi a prononcé un discours des plus alarmistes, samedi dernier. L’Etat risque de s’effondrer, avertit-il. Quelques heures plus tôt, l’état d’urgence a été décrété. L’heure est grave ? Oui, mais il n’y a rien de nouveau là dedans. L’heure est grave depuis le 14 janvier 2011 et c’est ce jour-là que l’Etat a commencé à s’effondrer.
En dépit de la gravité de l’heure et des dizaines de morts une semaine auparavant, certains osent protester que l’Etat d’urgence ait été décrété. Je parle notamment des CPR et des Attayar qui n’ont jamais ouvert le bec quand leur président Moncef Marzouki prorogeait régulièrement l’état d’urgence, contre l’avis de l’armée et contre l’avis du ministre de la Défense de l’époque. Dans son discours de samedi, Béji Caïd Essebsi a lancé des messages pour l’opposition, pour son gouvernement, pour les syndicats et pour les pays amis de la Tunisie. La synthèse de ces messages aboutit à la nécessité d’établir l’état d’urgence.

 

C’est une menace contre les libertés, pronostiquent les détracteurs. Ces mêmes détracteurs qui trouvaient l’état d’urgence tout à fait normal sous Marzouki. Quand les Daech sera là et que l’Etat disparaitra, quand la Tunisie ressemblera à la Libye et que le pays sera dirigé par des gangs, vous n’aurez plus ni d’Etat, ni de libertés ! Et ils ne ratent plus d’occasion pour alimenter le climat de la haine et de la peur. Allez lire Tarek Kahlaoui. L’ancien directeur de l’Institut des études stratégiques est devenu le relais des messages des terroristes. Chaque fois qu’ils publient une alerte d’attentat, le sieur Kahlaoui est là pour nous la transmettre.
Tout est bon pour alimenter la psychose et faire brûler le pays. Le chercheur du pétrole est devenu un messager des terroristes et quand on les épingle, ils crient au scandale et jouent aux Saintes-Nitouche.

 

Le 5 mai 2015, à Aix en Provence en France, dans un cercle fermé d’universitaires, l’ancien président Moncef Marzouki donnait une conférence dans laquelle il a clairement dit et précisé que la Tunisie n’avait pas de pétrole. La conférence n’a pas été médiatisée par les siens et à dessein, puisque les Marzoukistes ne ratent aucun de ses discours (cliquer ici pour voir la vidéo). Le 23 septembre 2014, quand il était encore président, le même Marzouki disait exactement la même chose à New York. En juin 2015, comme par miracle, ses « majordomes » et lui à leur tête, accusent le gouvernement d’opacité et de voler les recettes du pétrole aux Tunisiens.

Que s’est-il passé entre-temps ? Moncef Marzouki est allé au Qatar. C’était le 14 mai, l’ancien président insultait et menaçait les Tunisiens (voir notre article à ce sujet). Il a parlé de potences et de pays brûlé. Les naïfs vous diront que de pays brûlé, il n’a parlé que de la Syrie. Or le discours de Marzouki est éminemment politique et ne saurait être lu autrement. Il ne saurait en aucun cas être lu littéralement. Il y a un contexte, il y a un sujet de conférence (quels horizons pour le Printemps arabe) et il y a une ambiance générale qui indiquent clairement que le président tunisien parlait de la Tunisie en évoquant le pays brûlé. La suite des événements va dans ce sens, avec la campagne « winou el pétrole » alimentée par les siens ou encore la « croisière » méditerranéenne à Gaza à travers laquelle Marzouki voulait être érigé en héros. Son propagandiste favori, Al Jazeera, est là pour servir sa politique, jeter de l’huile sur le feu, semer le doute et répandre la haine entre les Tunisiens.
Les médias locaux ont beau dénoncer la supercherie, rien n’y fait ! « ‘’Médias de la honte’’ et des corrompus à la solde des mafias de l’ancien régime », nous dit-on.

 

Parmi les journalistes ayant dénoncé la supercherie, Hamza, Sofiène et Noureddine dans un reportage télévisé qui a repris des extraits du discours de Marzouki. Un discours d’une heure et demi synthétisé en quelques minutes, comme de coutume partout dans le monde, et qui respecte (selon moi) l’esprit de ce qu’a dit l’ancien président à Doha. Ce classique montage-vidéo est devenu faux et usage de faux, dans l’acte d’accusation. Au trio cité ci-dessus, j’ajoute leur rédactrice en chef Insaf Boughediri  à qui le juge d’instruction a fait remplir une fiche anthropométrique (photo de face et de profil, comme si cette grande journaliste était une criminelle) sans même l’avoir interrogée ! Les journalistes ne sont pas au-dessus de la loi et on ne cessera jamais de le dire et le répéter. Mais la profession journalistique est régie par des lois (décrets-loi 115 et 116) et les torts qu’on pourrait reprocher à l’équipe d’Al Hiwar Ettounsi ne peuvent être jugés que par le biais de ces lois.

 

Le faux et usage de faux dont on les accable est grotesque et contraire à la loi régissant la profession. Il est contraire à l’esprit de la Constitution garantissant la liberté de la presse et il est contraire à l’esprit de la démocratie. Le faux et usage de faux est d’autant plus grotesque que les journalistes en question n’ont pas dévié de l’esprit général du discours de Moncef Marzouki. Lequel esprit a été démontré par la suite des événements. Le 14 mai, l’ancien président parlait de pays brûlé ; le 4 juillet l’actuel président parlait du risque de l’effondrement de l’Etat. Les journalistes ont montré la lune et le juge d’instruction a préféré regarder le doigt. Plutôt que de convoquer Marzouki et de lui demander de s’expliquer sur son discours haineux et menaçant prononcé à l’étranger, il préfère convoquer les journalistes qui l’ont dénoncé ! On marche sur la tête ? Si déjà les Grecs marchent sur la tête, pourquoi pas nous finalement !

 

Un mot pour finir avec les imams controversés. Dans l’esprit de l’islam, et de toute religion qui se respecte et respecte ses fidèles, un chef religieux doit être une personne modèle et exemplaire dans son comportement. Elle doit propager la bonne parole, la paix et la tolérance.
Nos imams controversés, à commencer par Béchir Ben Hassen de Msaken, sont tout sauf cela. Ben Hassen est un repris de justice dans une affaire de droit commun et, ne serait-ce que pour cela, il ne saurait être imam. Les autres, comme Ridha Jaouadi, n’ont de cesse de diviser les Tunisiens en mécréants et croyants, ils n’ont de cesse de dénigrer les journalistes et les leaders politiques qui ne partagent pas leurs opinions, ils n’ont de cesse de propager la haine entre Tunisiens. Des dizaines de vidéos attestent de cela. Ils sont libres de s’exprimer comme ils veulent ? Oui, c’est leur droit ! Mais qu’ils le fassent loin de nos mosquées et pas avec notre argent ! Précision, le controversé et haineux Béchir Ben Hassen a été membre actif de la campagne de Moncef Marzouki, le même qui parlait de pays brûlé et de potences, sans qu’il n’y ait un juge d’instruction ou un procureur pour s’en émouvoir.

06/07/2015 | 15:59
7 min
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Commentaires (62)

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pragma
| 02-08-2015 12:01
une seule phrase pour tout résumer tes amis jouki ournalistes ont tout simplement détourner les propos de Marzouki ,point a la ligne ,pas besoin d'un discours

***
| 11-07-2015 10:51
Les Conséquences de la Répression

L'adage est connu de tous : la violence engendre la violence ! Ce n'est pas un hasard que la Tunisie compte le plus gros contingent de jihadistes en Syrie, car notre société est violente, on s'en aperçoit au quotidien. On en fait les frais quand on circule en voiture, quand on fréquente les stades de foot ou les réseaux sociaux. Régionalisme, racisme, misogynie et intolérance sont devenus ordinaires. Notre société traine des traumatismes et des plaies qui n'ont jamais cicatrisé : la colonisation, la guerre civile entre les Youssefistes et les Bourguibistes, la dictature de Bourguiba puis celle de Ben Ali. Cette dernière est sans aucun doute celle qui a été la plus violente et la plus traumatisante.

La première des conséquences de la répression sous la dictature de Ben Ali, c'est la production d'un terreau fertile à la haine, au désir de vengeance, au mépris, à l'intolérance et à l'extrémisme religieux ou laïc.

La deuxième conséquence, c'est l'enfantement d'un corps des forces de l'ordre incapable d'accomplir son devoir de protection et de vigilance. Comment va-t-on sécuriser nos frontières avec une douane gangrenée par la corruption ? Comment va-t-on combattre le terrorisme avec une gendarmerie qui participe à la contrebande et une police qui depuis des décennies n'a été formée que pour réprimer, tabasser et racketter ses citoyens ? La dernière tragédie de Sousse a mis nos services de sécurité à nu : des policiers tétanisés par la peur qui n'ont pas osé intervenir, des dysfonctionnements et des failles sécuritaires sur toute la chaine de commandement qui ont laissé au terroriste 35 longues minutes pour accomplir sa besogne avant l'intervention des troupes d'élite.

Et la dernière des conséquences, c'est l'injustice sociale qu'a engendré la Médiocratie. Celle qui a produit de graves disparités dans la redistribution des richesses et le développement des régions. Celle qui a développé l'exclusion sociale et la pauvreté. Celle qui a affaibli notre système éducatif, marginalisé la culture et produit une misère intellectuelle. Celle qui a provoqué une crise identitaire.

Tout cet héritage constitue un véritable handicap pour la Tunisie de demain, ce sera un frein pour son développement économique et une menace sur sa paix sociale ;

Si des citoyens ont des proches qui se sont fait tuer, torturer ou violer pendant la dictature et qui voient leurs bourreaux se balader tranquillement dans la rue, comment va-t-on les dissuader de se faire justice eux-mêmes ? Si des citoyens ont été empêchés de pratiquer librement leur religion, comment va-t-on les dissuader de sombrer dans le fondamentalisme et de combattre les « taghouts qui ont mené une guerre contre leur foi » ? Si des citoyens se retrouvent enclavés dans la misère et exclus du développement économique simplement parce qu'ils sont nés du mauvais côté du territoire, et qu'ils voient autour d'eux d'autres tunisiens menant la belle vie, comment va-t-on les dissuader d'accepter l'argent et la promesse d'une vie meilleure que leur proposent les recruteurs de DAECH ?

Si la réponse à toutes ces questions c'est davantage de répression, alors notre pays n'est pas prêt de sortir de l'ornière de l'insécurité et du désastre que nous vivons

***
| 11-07-2015 10:48
Il est donc nécessaire de rappeler un certain nombre de faits et de briser ce mythe.

Les Attaques Terroristes

Il y a eu trois incidents sécuritaires majeurs lors de la dictature de Ben Ali :

Tamerza, en février 1995 :
Un commando du GIA algérien avait attaqué le poste-frontière de Tamerza, en plein mois de ramadan, et tué 6 gardes-frontières. Ils se sont ensuite emparés de leurs armes puis se sont retirés en territoire algérien. Blackout total dans la presse locale.

Djerba, en avril 2002 :
L'attentat de la synagogue de la Ghriba avait causé la mort de 16 touristes (allemands en majorité) et de 3 Tunisiens. Le gouvernement de l'époque avait tenté de camoufler les indices de l'attentat dans le but de brouiller les pistes et de minimiser les conséquences sur le tourisme, causant un grave incident diplomatique avec les autorités Allemandes qui ont par la suite opéré un forcing afin de dépêcher leurs propres enquêteurs.

Soliman, en décembre 2006 :
L'affrontement armé entre les forces de sécurité et des jihadistes retranchés dans leur camp d'entrainement dans la localité de Soliman avait duré 3 semaines. Il s'est soldé par la mort de 2 policiers, 12 jihadistes et une vague d'arrestations à travers tout le pays.

Les Flux de Jihadistes

Le salafisme jihadiste est apparu dans notre pays dans les années 80 avec des jeunes partis combattre l'envahisseur Russe en Afghanistan, certains d'entre eux sont même devenus des chefs Talibans. Ce sont d'ailleurs 2 jihadistes tunisiens qui, en septembre 2001, avaient assassiné le Commandant Massoud, le légendaire et charismatique leader de la résistance Afghane. Ils faisaient partie du « clan des Tunisiens », un groupe de combattants sous le commandement de Seifallah Ben Hassine, alias Abou Iyadh, et de Tarek Maaroufi.

Un deuxième flux, amplement plus important, avait concerné les jeunes tunisiens qui se sont portés volontaires pour combattre les Américains lors de l'invasion de l'Irak en 2004. Plusieurs d'entre eux ont été impliqués dans les attentats meurtriers perpétrés par Al Qaida en Irak. Les autorités tunisiennes avaient découvert à cette époque que des milliers de jeunes étaient attirés par les thèses salafistes propagées par la mouvance de Ben Laden.

Sécurité pour l'Entourage du Pouvoir, Insécurité pour le Citoyen Ordinaire

Affirmer que « les » citoyens tunisiens vivaient en toute sécurité est archi faux ! C'était le cas pour les membres du RCD et leurs proches, oui, certainement ! C'était aussi le cas pour ceux qui choisissaient de se taire et de regarder ailleurs lorsque l'injustice rodait autour d'eux, assurément !

Mais pour le reste, vivre en Tunisie pouvait être un vrai calvaire : combien de citoyens ont été arbitrairement emprisonnés, arrêtés ou virés de leur travail pour ne pas s'être soumis aux dictats de Ben Ali ou du RCD ? Combien de syndicalistes l'ont été pour avoir osé évoquer des problèmes sociaux ? Combien d'hommes d'affaires et d'artistes ont fait l'objet de procès préfabriqués pour s'être trouvé sur le chemin des puissants ? Combien de jeunes des quartiers populaires ont été embarqués de force et violentés dans les « bagas » pour avoir simplement osé s'attabler dans un café ? Combien de jeunes couples ont été humiliés par la police et emmenés au poste pour avoir osé se tenir la main en public ? Combien de femmes ont été sexuellement harcelées la nuit par la police, avant que Ben Ali interdise les contrôles nocturnes des femmes ?

La mafia des Trabelsi humiliait et tabassait à tour de bras ceux qui entravaient leur business ou ceux qui leur causaient simplement une gêne dans la rue, les commerces, les cafés ou les restaurants.

Les opposants étaient constamment arrêtés, tabassés ou torturés. Leurs familles étaient constamment harcelées dans leur vie quotidienne, dans la rue, à l'école, au travail, dans leur quartier' Les pratiquants étaient arrêtés et interrogés au poste de police lorsqu'ils fréquentaient les mosquées ou qu'ils portaient une barbe. Les femmes voilées étaient arrêtées et humiliées dans la rue avant de signer un engagement à ne plus porter le foulard.

Abderrazek
| 10-07-2015 10:34
Au-delà de toute polémique,Je crois que les grecs sont entrain d'ouvrir une brèche dans un système qu'on croyait cadenassé à jamais. La grosse machine de propagande du capital financier nous a fait croire que le modèle mis en place est immuable et que toute critique menant à une quelconque réforme est vouée à l'échec et ce malgré toutes les injustices constatées, toutes les misères humaines engendrées, toutes les destructions de l'environnement et les déséquilibres naturels que nous vivons. Le sursaut grecs est intéressant à plus d'un titre. Il est d'abord au c'ur de l'Europe partie agissante du système mais aussi terre de contestation. Ensuite car la Grèce a démontré que le système ne négocie pas, il impose contre toute logique et malgré les souffrances des populations. Enfin le Non grec, fruit d'un référendum, a démontré que la volonté des peuples peut ouvrir des brèches dans un système qui se voulait intouchable et incontestable.
Maintenant il faudrait comprendre si le génie des hommes est toujours capable de produire un modèle de développement autre que celui que l'on voudrait nous imposer! Tous les espoirs sont permis

Slaheddine Dchicha
| 09-07-2015 22:39
Ce que vous dites des Grecs et de la Grèce est proprement scandaleux: "Il est en effet difficile, au XXIème siècle avec les normes actuelles que nous avons mis en place pour régir notre vie, d'admettre que quelqu'un use de fraudes et de falsifications pour vous emprunter de l'argent, puis refuse de vous le rendre, tout en exigeant de le laisser vivre sa vie dans le confort et sans austérité."
Scandaleux parce que vous caricaturez ce que vit ce peuple et vous le jugez comme si vous étiez le FMI ou un autre de ces vampires usuriers qui se sont enrichis en ruinant la planète et entre autres la Tunisie qui ne pouvant plus nourrir ses enfants, ils la quittent et en échange de 2000' deviennent des tueurs de Daech.
Donc, votre lecture de la crise grecque est scandaleuse mais pas surprenante, sachant votre hystérie à condamner tout mouvement social, toute grève, toute revendication...et voyant votre tendresse, à longueur de lignes, pour l'UTICA, pour Widad et pour n'importe quel patron...Je vous renvoie à l'article de votre collaboratrice Imen NOUIRA ci-dessus.
Ce que font les dignes descendants de Socrate, de Platon et d'Aristote est un défi lancé et à la fois une leçon donnée aux démocraties dévoyées par le libéral"fondamentalisme du marché" qui n'a rien à envier au "fondamentalisme religieux" qui d'ailleurs, aussi bien sur le plan bigot que sur le plan économique, s'entendent comme deux larrons en foire.
Bref, article partisan et confus.

observator
| 08-07-2015 10:41
L'histoire de Moussa se situe bien avant l'avènement de la civilisation grecque. I la apporté un livre et les non croyant l'appelle un penseur.
La civilisation grecque doit son existence à l'Orient (Mésopotamie...Egypte des pharaons...religion...) . La Table de Hammourabi, environ 3.5 à 4 mille ans avant JC, c'est de la pensée l'as tu lu ?), l'invention de l'écriture...L'architecture pharaonique est antérieure à celle de la Grèce. Albaidaba.....le philosophe est antérieure à Socrate.

La Grèce est avant tout un don de l'Orient.
Elle n'a pas poussé toute seule.
Évidemment les Grecques comme tous les peuples qui les ont précédé ont apporté leur pierre. C'est le sens de l'Histoire
Autre chose, si aujourd'hui tu peux lire Aristote tu le dois aux arabes.

QP(quantième perpetuel)
| 08-07-2015 03:28
leq masses des contrebandes ne peuvent faire machine arrière, encore moins des produits dociles, corporatisme régional, comme à son absolescence, ce n'est pas dans l'armement qui perdure quelques autres fruits secs; mais. Ils n'en bénéficient plus (handicap de logistique peut être vin rouge

anti islamiste
| 07-07-2015 19:49
Moussa celui qui a divisé la mer en deux est un penseur ? Je vous comprends ! Et l'article parle de penseurs qui ont tout dit avant tous les prophètes et non de civilisations. Relisez l'histoire cher observator.
Question à 5 dinars : avez vous une quelconque pensée ou philosophie pharaonique à nous donner ?

observator
| 07-07-2015 16:27
Vous écrivez : "Ah la Grèce ! Avant tout le monde, avant tous les prophètes, avant tous les penseurs, les Grecs ont tout dit.".

Ibrahim Ismaël Youssef....Moussa La Mésopotamie (l'écriture...la table de la loi ..) et les pharaons ont bien existé avant la civilisation grecque ya Si Bahloul..
La civilisation grecque doit son existence aux premières donc à l'Orient rien que la langue...

Une question à 10 dinars : pourquoi Le Coran parle d'un roi en Egypte quand il évoque l'histoire de Youssef et du pharaon quand il évoque celle de Moussa ?

aydi
| 07-07-2015 12:39
Je crois que portez toujours de la haine envers Marzouki, toujours vous le chercher même après qu'il a quitté son poste, votre rencontre avec El Béji résume tout, vous avez un but, qu'il faut l'annoncer clairement: attaquer Moncef Marzouki.
Le vidéo a été clairement manipulé et pourtant vous nous faire savoir qu'il est correct.
Quand est ce que vous nous faire publier un article critiquant le nouveau président ou la non honnetêté de certains journalistes??? ***.