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Houcine Abassi : Youssef Chahed nous a tendu la main et nous la serrerons
18/10/2016 | 12:06
2 min
Houcine Abassi : Youssef Chahed nous a tendu la main et nous la serrerons

 

Le secrétaire général de l’UGTT, Houcine Abassi s’est exprimé, sur les ondes de Mosaïque Fm ce mardi 18 octobre 2016, pour affirmer qu’il n’existe aucune crise entre la centrale syndicale et le gouvernement de Youssef Chahed.

 

Il a déclaré « Nous n’en sommes pas arrivé à un point de non-retour, ni à une crise à proprement parlé. Bien sûr que nous exprimons notre désaccord vis-à-vis du gouvernement et de ses choix relatifs au nouveau barème d’imposition et à sa volonté de reporter l’augmentation de la masse salariale ». Il a ajouté que le dialogue avec le gouvernement se fait crescendo et que suite à la publication d’un communiqué par la centrale syndicale faisant état de son mécontentement et suite à son passage dans l’émission «24/7» de Myriam Belkadhi, Youssef Chahed lui a envoyé une lettre l’invitant à rouvrir le dialogue.

 

Houcine Abassi a indiqué « La lettre du chef du gouvernement est une main tendue que nous serrerons naturellement et nous le ferons autant de fois que l’intérêt supérieur du pays le dictera ».

 

Le président de l’ARP, Mohamed Ennaceur, s’est également exprimé et a déclaré que le dialogue est le seul moyen de résoudre les problèmes sociaux auxquels est confronté le pays. Il a ajouté que « le gouvernement, les instances nationales et l’Assemblée des représentants du peuple travaillent de concert pour rassurer l’opinion publique et faire réussir la transition démocratique ».

K.H 

Houcine Abassi

 Mohamed Ennaceur

18/10/2016 | 12:06
2 min
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Commentaires (8)

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Dr. Jamel Tazarki
| 18-10-2016 22:09
Très Cher Compatriote,
notre premier Ministre, Mr. Youssef Chahed, dirige le pays avec une main de fer dans un gant de velours, il a raison de le faire et les membres de notre UTICA l'ont compris, la preuve est que l'UTICA a accepté la contribution conjoncturelle exceptionnelle imposée aux entreprises de 7,5% de leurs revenus sans hésitation et sans rétorque ou commentaires. Il y a beaucoup de dossiers à régler et il saura le faire. Les temps des cadeaux fiscaux et douaniers sont passés'

Très Cordialement

Jamel


N.Burma
| 18-10-2016 19:58
Par hasard, DHEJ est sur cette question particulièrement perspicace et son avis vaudrait de l'or si l'on sait observer le monde politique tunisien au cours de ces cinq dernières années par la brochette de Premiers ministres que le pays a connus.
La démonstration n'est pas difficile, en premier lieu l'islamisme gouvernant donné le coup de grâce à l'économie du pays, mais l'islamisme n'est pas l'unique responsable.
Seconde observation, la Tunisie a perdu et a régressé sur le plan économique depuis la fin de règne de Ben Ali, ce dernier n'était le responsable de la régression économique de la Tunisie.
Troisième observation, aucun pays au monde, quelle que soit sa taille ne peut tenir sur ses pieds, quand le marché parallèle en grange et contrôle pratiquement la moitié de la production en tonnage et en valeur.
Enfin dernière observation, seuls les pays hautement civilisés, c'est-à-dire les pays où le respect de la loi et du bien commun passe au premier rang, c'est dans ces pays hautement civilisés que la productivité progresse, la compétitivité bat des records, la richesse est sagement répartie et pas nécessairement redistribuée à la clientèle électorale.
En conclusion, DHEJ l'énigmatique a, sur ce sujet, pleinement raison d'apostropher le Premier ministre, qui ne fera rien de plus ou de moins que ceux qui l'ont précédé, tout au plus, son déhanchement sera différent, rien de plus.

DHEJ
| 18-10-2016 19:44
Mais comment la mesurer cette "réussite" sachant que les statistiques disent qu'il n'a rien réussi du poste de secrétaire d'Etat à l'Agriculture au poste de sinsitre des collectivités publiques?

Un incapable face à la saleté qui inonde les rues aussi incapable face à l'Institution de l'Etat!


Et entre scientifique, ce gamin ancien de l'ambassade US est manipulé par les ignorants qui lui ont soufflé l'idée de la police fiscale.


Hélas la police fiscale existe et elle exerce sous l'autorité du Procureur de la République par le biais du juge d'instruction article 54 du C.P.P...

Police Fiscale vraiment ça fait rire or il suffisait de nommer un SUBSTITUT DU P.R chargé des affaires fiscales comme un autre chargé de la corruption etc...


Mais bon les ignorants de L'INSTITUTION ont encore un avenir radieux pour eux noir pour les gouvernés!

Y.C est-il capable de renflouer les conduites et canaux avec le fluide JURIDIQUE pour mesurer la REUSSITE à L'OUTPUT?!

Cordialement

Dr. Jamel Tazarki
| 18-10-2016 16:04
Très Cher Compatriote,
vous êtes très dur avec notre Premier Ministre, Mr. Youssef Chahed. Je le trouve extraordinaire et il est vraiment le premier ministre qu'il nous faut durant cette période socio-économique très difficile. Je suis persuadé de sa réussite et il va faire sortir la Tunisie de l'impasse'

Très Cordialement
Jamel

Dr. Jamel Tazarki
| 18-10-2016 15:44
Le secteur privé en Tunisie est victime d'une mauvaise gestion managériale et d'une inefficace gestion de ressources.

Le secteur privé en Tunisie n'est pas victime de l'augmentation salariale, comme le prétend "notre" UTICA!

La valeur cumulative annuelle des augmentations salariales de 4,2% (équivalente à l'inflation) pour les 1,2 million salariés du secteur privé est inférieure à 500 Millions de dinars. ===> un maigre montant pour l'Union tunisienne de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (UTICA), en effet certains membres de "notre" UTICA sont des milliardaires'


Le portrait d'un parfait mauvais manager d'entreprise en Tunisie: ignorer ses propres erreurs, considérer le personnel comme des robots, être inaccessible, ne pas écouter mais parler, ne jamais avoir tort, refuser l'augmentation salariale, n'accorder que le smic, harcèlement moral au travail des employés, ne pas payer les frais de douanes, ignorer le fisc, manipuler le résultat net de l'entreprise afin de payer moins d'impôt, avoir de bonne relations avec certains hauts responsables de l'administration tunisienne corrompus, ruiner l'environnement, acheter les partis politiques et certains politiciens, et à la limite devenir Député au parlement, Ministre ou même vouloir (to strive for) le poste du Président de la République, et vous savez pourquoi!


Exemple d'entreprises tunisiennes du secteur privé qui sont très mal gérées:

Je donne l'exemple de l'entreprise Poulina: a) Chiffre d'affaires 1607000000 Dinars et b) un Résultat net de 80000000 de dinars pour l'année 2015. Ce qui fait un pourcentage de 4,97%! Je rappelle que la capitalisation de Poulina est de 892500000 et on ne sait absolument rien sur le taux d'investissement.

Il est évident que Poulina est très, très mal gérer, un taux de rentabilité nette de 4,97% est trop maigre.

Poulina est active dans plusieurs domaines: tourisme, immobilier (à vocation résidentielle et bureaux), travaux publics (construction de bâtiments, routes et ponts), électroménager (réfrigérateurs Mont-Blanc), activités d'imprimerie, activités de transformation de carton et de papier, transformation de l'acier, commerce international (représentation et importation: par exemple céramique italienne de grand luxe), distribution des oeufs, dindes, poulets et viandes (entre-temps 60% de l'alimentation du bétail tunisien), etc., etc., etc.

Il est temps que Poulina se sépare de certaines de ses activités et qu'elle se concentre sur sa première activité qui est l'aviculture, l'élevage et l'abattage. Si Poulina va mal, le Tunisien mange mal aussi et vous savez maintenant pourquoi!

Pareil avec la société Délice: un chiffre d'affaires de 660,6 millions de dinars pour un bénéfice net de 39 millions de dinars, ce qui fait un taux de rentabilité nette de 5,9%. Puis Délice appartient à 50% à l'entreprise Danone française! Avons-nous besoin d'une entreprise française qui absorbe nos devises afin de produire notre yaourt et notre fromage?

Le secteur privé de notre UTICA a profité de beaucoup de privilèges fiscaux et de douanes durant la dictature! Aujourd'hui, les privilèges d'autrefois sont beaucoup plus difficiles à obtenir/avoir et ainsi il va de plus en plus mal.

Je rappelle que le secteur privé a été financé à 70% avec l'argent du contribuable, par les Fonds de promotions et de décentralisation industrielle: Dans l'article de Mr. Sofiene Ben Hamida, tout est dit et très bien dit:

http://www.businessnews.com.tn/L'investissement-étranger--attention-aux-mirages-!,523,66951,3

"Au cours de sa récente rencontre avec les acteurs économiques tunisiens, le chef du gouvernement Youcef Chahed a appelé les hommes d'affaires et les entrepreneurs tunisiens à prendre plus de risques. Cet appel, lancé en faisant bien attention aux formes diplomatiques d'usage, est un véritable réquisitoire contre une certaine catégorie d'entrepreneurs égoïstes qui ont toujours parasité l'Etat pour leurs propres profits.
L'heure est à la transparence et au franc-parler nous dit-on. Avouons donc que parmi les acteurs économiques actuels, certains ne doivent leurs fortunes et leurs positions financières qu'aux largesses et au favoritisme d'un Etat-providence qui, par clientélisme politique, les a toujours choyés. Avouons aussi que parmi ces acteurs politiques, certains s'empressaient, et s'empressent encore, de verser des milliards au parti politique au pouvoir, puis aux partis dominants, alors qu'ils rechignent à s'acquitter de leurs impôts envers l'Etat.
Cela a profité aux acteurs économiques, aux partis et aux carrières des politiques mais n'a nullement profité au pays. Avouons enfin, que des centaines d'hommes d'affaires, trop près de leurs sous, ont décidé depuis 2011 de réduire leurs activités, ou tout simplement de les délocaliser, au Maroc ou ailleurs, sans penser un seul instant à leur responsabilité envers un pays, qui passe par une période difficile certes, mais qui leur a tant donné.
Les acteurs économiques tunisiens doivent montrer aujourd'hui qu'ils s'inscrivent tous dans une dynamique nationale qui vise de sortir le pays au plus vite du marasme économique et social actuel."

Jamel Tazarki

De HAMMAM-CHATT
| 18-10-2016 15:37
Mr Abassi et Mr Hached assument leur charge respective.la vulgarité ne paye pas.il faut positiver les bonnes intentions et le dialogue et éviter de jeter de l'huile surle feux qui ne nous brûler tous.

DHEJ
| 18-10-2016 15:34
Une administration dont la productivité est nulle à l'image du Youssof CHAHED et sa loi de finance!!!


Alors Y.C tu ne demandes d'améliorer la productivité de TRAVAILLEURS et je ne vais pas leur demander de mesurer ta productivité!!!


Vivement la Tunisie // au moins elle est efficace et elle paie cash!

pit
| 18-10-2016 14:46
...dans ce cas, merci de vous laver les mains après avoir uriné M. Abassi!