Le vice-président de l’UTICA, Hichem Elloumi est intervenu jeudi 30 juin 2016, sur Express FM, et a évoqué, entre autre, l’initiative présidentielle concernant la formation d’un gouvernement d’union nationale : « A l’Utica on a salué cette initiative présidentielle. Les deux points sur lesquels nous insistons aujourd’hui sont : Les priorités du futur gouvernement et les compétences qu’il doit englober ».
Parlant du rapport d’Ernest and Youg révélant que dans les 4 prochaines années 70% des entreprises tunisiennes seront en risque de faillite, Hichem Elloumi n’a pas nié ces chiffres et a déclaré : « Le rapport a montré néanmoins, la solidité des entreprises tunisiennes jusque-là et la résilience du secteur financier. Ceci dit, la situation d’instabilité politique dans laquelle nous nous trouvons ne peut continuer. Plusieurs débats ont eu lieu, il y a aussi différents plans pour l’export et l’emploi par l’exemple, il faut les appliquer. Nous avons déjà assez perdu de temps comme ça !».
Le vice-président de l’UTICA a informé qu’en dépit des informations dont il dispose, le nouveau code des investissements sera présenté durant ce mois de juillet, les décrets d’application suivront.
« Si on veut redresser le pays et sortir de cette crise, je propose qu’on supprime la séance unique. Il faut que les gens travaillent !» s’est exclamé M. Elloumi.
Et d’ajouter parlant de la feuille de route présentée par l’UTICA durant la réunion d’hier avec les participants à l’initiative présidentielle : «Nos priorités sont : la contrebande et l’économie parallèle qui nuisent à l’Etat en finançant le terrorisme. Faire que le secteur minier redémarre, l’application de l’état d’urgence économique, procurer la stabilité sociale, renforcer la logistique, définir des stratégies sectorielles, réduire le déficit du budget de l’état, dans les caisses de compensation, accroître l’investissement dans les régions de l’intérieur du pays, renforcer l’export et accélérer les réformes ».
Hichem Elloumi a ensuite dit que le nouveau gouvernement doit avoir les mains libres et être muni de courage. Il a conclu parlant du Brexit et son impact négatif sur l’économie européenne et par conséquent sur la nôtre : « Il faut reconstruire l’image de la Tunisie et ceci passe par une meilleure communication » a-t-il conclu.
S.A
