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Hamdi Meddeb, une rémunération de plus de 300 mille dinars par mois
04/05/2015 | 14:07
2 min
Hamdi Meddeb, une rémunération de plus de 300 mille dinars par mois

La rémunération la plus élevée parmi nos PDG d’entreprises cotées sur la Bourse de Tunis a toujours été octroyée à un banquier. Et ils ne sont pas nombreux à en avoir bénéficié, puisque ceux qui dépassent le million de dinars par an n’étaient que deux, au cours des dernières années, à savoir les PDG de la BIAT et de l’ATB.
Pour l’année 2014, nos banquiers doivent déchanter (ou plutôt souffler) puisque leur titre très enviable leur a été « détourné » par Hamdi Meddeb, PDG du Groupe Delice.
Depuis l’introduction en bourse, il y a quelques mois, l’information de la rémunération de M. Meddeb est devenue publique, et ce au regard des dispositions des articles 200 et suivants du Code des sociétés commerciales.
Au dernier rapport de Delice Holding, on apprend que Hamdi Meddeb ne touche aucune rémunération de la holding elle-même, mais touche des montants considérables de six filiales où il est PDG.
Le montant de la rémunération annuelle brute octroyée par ces filiales atteint 3.863.457 dinars (trois millions huit soixante trois mille quatre cent cinquante sept dinars), soit près de 322.000 dinars (trois cent vingt deux mille dinars) par mois. Ce montant est donné en brut et il faut le multiplier par 50-60% pour connaitre le net, et ce après la soustraction des impôts sur le revenu et des cotisations sociales.

Les rémunérations brutes annuelles de Hamdi Meddeb de ses six filiales se détaillent comme suit :
La Centrale Laitière du Cap Bon (876 375) ; La Centrale Laitière du Nord (238 462) ; La Centrale Laitière de Sidi Bouzid (354 487) ; La Société des Boissons du Cap Bon (711 701) ; La Compagnie Fromagère (198 605) ; et La Société Tunisienne des Industries Alimentaires (1 483 827).
On rappelle que pour l’année 2013, les rémunérations les plus élevées des sociétés cotées en bourse étaient données au PDG de l’ATB (1.509.000 dinars par an, soit 125.750 dinars par mois) et au PDG de la BIAT (1.076.000 dinars par an, soit 89.666 dinars par mois).

A titre comparatif, les rémunérations octroyées aux PDG de holdings cotées en bourse et exerçant dans le secteur agro-alimentaires, sont les suivantes.
Abdelwaheb Ben Ayed (Poulina) a reçu en 2013 une rémunération brute de 562.734 dinars.
Hamadi Bousbiâa (SFBT) a reçu en 2014 une rémunération brute de 1.324.575 dinars.
Précisons également que les rémunérations des PDG des entreprises cotées en bourse sont généralement composées d’un salaire fixe et d’une partie variable indexée sur les résultats des entreprises sous sa direction.

 

 

04/05/2015 | 14:07
2 min
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Commentaires (50)

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rayan benne
| 22-07-2015 12:30
Tous les moyens sont bons pour détourner l attention sur la campagne " Où est notre pétrole ": un PDG qui touche 300..., attentat à Sousse, lois pour empêcher les citoyens de manifester ...
Cherchons les bénéficiaires de tous ça!!!!!!

Atlas69
| 27-05-2015 13:44
Si on considère un salaire moyen de 300 dinars , Mr Meddeb touche 1000 fois ce dernier!!!

Pas mal ;)

G&G
| 05-05-2015 16:33
Quand il a pris connaissance, Un jeune diplômé chômeur s'est juré de se convertir en terroriste d'après son statut sur Facebook.

mizaanoun
| 05-05-2015 15:23
C'est tout simplement honteux, scandaleux et disons-le ouvertement, criminel de lire des informations pareilles dans un pays où la chômage frappe pratiquement tous les jeunes, où la pauvreté s'est établie depuis plus d'un demi-siècle, au moins, sur toute l'étendue du territoire, où le désespoir a noirci tous les horizons.

Et de quelle nationalité sont-ils ces messieurs qui « gagnent », en réalité, qui volent, plus de 300.000 dinars par mois ou 3.863.457 dinars par an ?

-Ils n'en ont aucune que celle de l'argent ou plutôt de la barbarie déguisée en civilisation.
Qui sont-ils ?

- Sont-ils les faiseurs de paradis ? ' Non ils sont les faiseurs des authentiques enfers. Ou quel est leur mérite pour rafler des fortunes chaque mois ou chaque jour ? Qu'apportent-ils apportent aux onze millions de personnes qui sont terrorisées quotidiennement et à longueur de leur courte survie ?

' De la terreur, rien que de la terreur et encore plus de terreur.

On parle ces derniers temps de tremblements de terre les plus meurtriers qui font des milliers de morts en quelques secondes ou d'autres catastrophes, plus ou moins naturelles et de toutes les dimensions frappant aveuglement des centaines de millions de personnes, pourtant l'existence de ces monstres, à physionomie humaine, causent beaucoup plus de morts que toutes ces fatalités naturelles. Et ils le font, surtout, avec la préméditation et la froideur criminelles qui gèlent le sang dans les veines.

Et puis d'aucuns s'étonnent que les jeunes versent carrément dans la violence, dans toutes les violences imaginables et celles qu'on ne peut même pas imaginer. On les traite de « terroristes » qui apparaissent, tantôt sur toutes les montagnes, tantôt dans les villes et villages du sud, du nord, de l'est ou de l'ouest du pays. Des « terroristes » contre lesquels on a jeté des pauvres bidasses pour les tuer ou se faire tuer sans jamais pouvoir s'expliquer à eux-mêmes les raisons de leurs actes.

Oui, justement, les raisons qu'ils ne savent pas se résument dans la protection de ces monstres qui n'ont aucune patrie que leurs propres poches et celles de leurs descendances.

Si Balzac disait que derrière chaque fortune, il y a un crime, derrière chacun de ces monstres aux salaires millionnaires, il y a des milliers de morts, des millions d'affamés, des millions sans droit à l'éducation, des millions sans droit à la santé, des millions sans droit à la dignité.

Enfin comme le disait l'écrivaine et Prix Nobel de 1993 T. Morrison en parlant des siècles de l'esclavage ' qui dure jusqu'à nos jours ' on ne peut faire ça sans payer.

Et ces faiseurs d'enfers de chez nous et d'ailleurs payeront certainement un jour.

Dr. Jamel Tazarki
| 05-05-2015 15:12
Ça serait intéressant de savoir si Délice Holding a des créances douteuses auprès des banques tunisiennes.

On dit que (reste à vérifier) qu'en 2010 Mr. Hamdi Meddeb a racheté 25% des actions de Tunisiana avec Mr. Mohamed Sakhr El Materi et que Les deux associés ont financé 75% de la transaction au moyen de crédits bancaires, qui s'élevait à 640 millions de dinars.

Comment obtenir un crédit hors conditions de marché de 640 Millions de dinars?

Mohamed ATTIA
| 05-05-2015 15:11
Et alors? Il le mérite amplement. C'est un chef d'entreprise compétent et si les conseils d'administration des sociétés qu'il préside ont décidé de lui octroyer ces rémunérations , c'est leur plein droit. Y a-t-il malversations là-dedans? Du moment qu'il paie ses impôts, c'est tout à fait méritant. SAHHA LIH.

DHEJ
| 05-05-2015 14:57
Une société cotée en bourse c'est alourdire les charges pour minimsier les bénéfs... Histoire *** les petits porteurs pour les pousser vers la vente des actions...


Qui se rappelle du cas de l'UBCI traité par B.N???

TOUNSI
| 05-05-2015 14:57
chapeau bas pour cet homme d'une modestie exemplaire.. la famille MEDDEB est riche depuis les années 50..... CRUCH et SIDRE EL MEDDEB à la Rue du HFIR pour les nouveaux venus et ne connaissent pas pas....

Dr. Jamel Tazarki
| 05-05-2015 14:45
On dit plutôt "impôt progressif"
Cordialement
Jamel

fazizo
| 05-05-2015 14:16
pour les classes populaires ils doivent se rabattre sur d'autres marques pourquoi donc ne pas faire un geste MR Meddeb est prposé un pot de yaourt (chaabi) à moins de 250 millimes ,je suis certain que ce sera un succès commercial.