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Hakim Ben Hammouda : Lamia Zribi a un parcours exemplaire
25/08/2016 | 11:21
2 min
Hakim Ben Hammouda : Lamia Zribi a un parcours exemplaire

 

Hakim Ben Hammouda, ancien ministre des Finances dans le gouvernement de Mehdi Jomâa, est intervenu ce matin du jeudi 25 août 2016, sur Express FM pour parler des futurs défis qui attendent le nouveau gouvernement.

 

L’ancien ministre a au insisté sur le fait que la crise économique que traverse le pays est beaucoup plus importante que celle de 1986. «Il va donc falloir intervenir et rapidement » s’était-il exclamé.

Il a ensuite parlé de la nouvelle ministre des Finances, Lamia Zribi : « C’est une personne que je connais bien. Avec ces 30 ans d’expérience dans des postes étatiques, elle a eu un parcours exemplaire » a-t-il assuré. En référence aux propos de Mustapha Kamel Nabli, M. Ben Hammouda a assuré que la nouvelle ministre exposera rapidement la situation financière du pays et fournira les projections qui en découleront.

 

Quant aux propositions de créer un pôle unique pour les finances et l’investissement, l’ancien ministre a informé que cette proposition était déjà d’actualité sous le gouvernement Jomâa et a souligné que la création de pôles est une idée appliquée dans plusieurs grand pays. « Je souhaite qu’un unique ministère gère les aides étrangères et les rentrées qui découlent des impôts ce qui formera un pôle économique. Ce pôle ne doit inclure par ailleurs ni les domaines de l’Etat ni l’investissement qui doivent rester indépendants » a expliqué M. Hammouda.

 

L’idée d’émettre un nouveau dinar a été qualifiée par Hakim Ben Hammouda comme tel : « Ceci est une grande opération et qui demanderai beaucoup de temps, alors que dans les semaines qui vont suivre il va falloir affronter la situation monétaire décadente et corriger les déséquilibres entre les dépenses et les rentrées de l’Etat ».

 

L’intervention a été conclue par un exposé des autres priorités telles que le dossier de l’investissement puis la croissance avec ce qu’elle implique comme corrections et puis au final les réformes administratives. « Mère de toutes les réformes » selon les mots de l’ancien ministre.

 

S.A

 

25/08/2016 | 11:21
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Commentaires (3)

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Extra
| 25-08-2016 21:43
Comme ces semblables, si HBH, maintenant il se place comme professionnel pour juger les autres, rappeler vous durant votre mandat, vous avez fait tout pour annuler la caisse de subvention que le défunt sidik BOURGUIBA a mis en place pour aider la classe moyenne et pauvre, et de plus comme un ignorant vous avez suivi les consignes de la FMI, maintenance , cette dernière exige pour le deblocage du credit faut retire 20 milles employés de la fonction public. Merci de ne 9lus vous faire montré.

Citoyen
| 25-08-2016 18:17
Il a été plus que nul quand il était ministre. La preuve c'est qu'il n'évoque jamais son bilan . Il s'est illustré par son attitude humiliante en se déplaçant au bureau de Si Abassi pour s'engager à accorder une augmentation de 350 DT a tous les agents du MF qui faisaient des grèves Alors il peut se faire oublier et arrêter de donner des leçons.

Jammali
| 25-08-2016 15:54
Je l'ai écouté 3 fois au moins, il ne veut pas aller très loin. Spécialiste de la pommade je dirai... trop diplomate.
Mais matin il a pêché. Interrogé sur les propos de Mr MKNabli relatifs à une expertise de la situation des finances publiques qui devrait servir de base de départ pour le futur gouvernement, il s'est contenté de dire que cette pratique était en vigueur du temps où il fut ministre et qu'il se réunissait fréquemment avec le chef du Gvt et le gouverneur de la BCT pour débattre de la situation économique et financière du pays.
Je suis tenté de croire que la proposition préconisée par Mr MKN procède d'une vision plutôt démocratique qui non seulement répond à un devoir d'information, à un droit de savoir, mais surtout elle présente l'avantage de susciter le débat sur des questions fondamentales ayant trait à la bonne gouvernance de la chose publique.
Mr B.Hammouda a paru très élitiste. Pour lui le peuple n'y comprendra rien.
Le peuple peut se tromper.