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Habiba Mizouni : Les médecins sont choqués et terrorisés
24/03/2017 | 14:15
2 min
Habiba Mizouni : Les médecins sont choqués et terrorisés

 

La réforme du secteur médical et la mise en place d’une loi attestant de la spécificité du travail médical sont deux chantiers urgents, a estimé Habiba Mizouni, secrétaire générale du Syndicat des médecins, médecins dentistes et pharmaciens hospitalo-universitaires (SMMDPHU), lors d’une déclaration faite ce vendredi 24 mars 2017 à La Matinale de Hamza Belloumi sur Shems Fm.

 

La syndicaliste a martelé que les médecins respectent la justice. Elle pense que le problème aujourd’hui n’est pas les magistrats mais une législation qui est dépassée. D’ailleurs, elle a précisé que les revendications des médecins ont toujours été orientées vers la demande d’une loi qui remplit les vides juridiques.

 

Mme Mizouni a indiqué que les médecins ont été choqués et terrorisés, suite à la condamnation du médecin anesthésiste Slim Hamrouni à un an de prison pour faute médicale. Ils ont peur non seulement pour eux mais pour l’avenir de la médecine en Tunisie. Cependant, elle a estimé que malgré ceci, la réaction des médecins a été très responsable : «Nous nous sommes réunis. Nous avons discuté. Nous continuons à travailler normalement», tout en soulignant qu’ils vont «continuer à défendre leur métier et à défendre le projet de loi de la responsabilité médicale».

Concernant la réaction du médecin anesthésiste Maher Abbes, Mme Mizouni a jugé que sa position de jeune médecin est bonne à entendre, mais n’est pas la position officielle des médecins.

 

Maher Abbes avait a décidé de demander le retrait de son nom de l’ordre des médecins, pour exprimer sa colère, sa peur et sa frustration face à la condamnation de son collègue à un an de prison par la justice. Il a considéré que c’est aux magistrats, qui ont condamné son collègue alors qu’un rapport l’innocentait, de soigner les malades à la place des médecins.

 

I.N

 

24/03/2017 | 14:15
2 min
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Commentaires (16)

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eshmoun
| 25-03-2017 19:54
T'as raison ,t'es C....(chercher la rime)Pauvres français et autres européens et même certains pays "frères" et voisins qui croyant bénéficier des bienfaits de ce Produit made in tunisia sont ,selon ton expertise ,appelés à souffrir de graves désagréments...alors qu'apparemment ils semblent s'en accommoder...je dirais même s'y résigner sans trop d"états d'âme ....et sans cracher , dans la soupe et même à en redemander (la soupe)comme tu le fais avec une délectation suspecte....comme quelqu'un qui aurait été viré de la Fac pour connaissances insuffisantes !quand à la justice bravo oui et des deux mains ! le problème réside bien plus au niveau de certains de ceux qui sont chargés de La dire (voire "Question" " Kaméléon 78"qui nous en fait voire de toutes les couleurs ,"dr Youssef" etc...)

Voltaire
| 25-03-2017 19:12
La médecine est humaine , noble et don soi.l'erreur est humaine . Les médecins tunisiens sont appréciés et sollicités dans tous les pays par leurs compétences parfois même inégalées . Pourquoi cet acharnement sur les médecins tunisiens ? Le médecin ne cherche pas de compliment en sauvant des vies humaines . C'EST UN DEVOIR .Ou est le Conseil de L'ORDRE pour intervenir . Seul ce dernier est habilité à juger les médecins pour une éventuelle faute professionnelle . Le juge ne peut statuer sur cela qu'après avoir pris connaissance du verdict du conseil de l'ordre . Le médecin doit être respecté et non traduit en justice et incarcéré en prison .La loi s'applique à tous mais de façon juste et équitable .On constaté que beaucoup de médecins tunisiens ont fui le pays pour travailler . C'est malheureux mais c'est comme ça . On est entrain de ternir l'image du médecin tunisien alors beaucoup d'étrangers viennent pour des soins dans notre pays.

mohamed 102
| 25-03-2017 13:12
la plupart des médecins tunisiens doivent choisir entre retour à leurs études ou faire autres métiers et la justice a bien fait nous avons vu ce que c'est passer à kairouan et autres hopitaux bravo la justice

Question
| 25-03-2017 11:25
Les juges jugent les médecins. Et qui jugent les juges ... ceux qui ont libéré les assassins de Lotfi Naguedh par exemple ???

A4
| 25-03-2017 11:00
Que font encore les médecins dans ce pays ?

kameleon78
| 25-03-2017 02:44
Dans les pays développés on traduit en justice les médecins véreux (pratique illégale de la médecine, charlatans) mais chez nous on condamne ceux qui font une faute professionnelle dans l'exercice de leur métier, voilà la différence entre un pays développé et un pays sous-développé.

houda
| 24-03-2017 22:17
quand a houda elle n est pas medecin mais une destourienne pure tunisienne patriote ce qui fait sa fieretè en ce qui concerne les medecins tunisiens ils reussissent par centaines l examen d equivalance el manncho tu ne peut etre qu un cousin d a

Dr Youssef
| 24-03-2017 21:11
Suite aux mouvements répétés de protestations légitimes de tout le corps médical qui a appelé instamment à la libération du Dr Hamrouni en attendant la poursuite de la procédure judiciaire ,le juge d'instruction n'as pas voulu revenir sur sa décision. Pour lui ,Le médecin est coupable et sa responsabilité est pénale.Ce qui est loin d'être évident.Dans touts les pays évolués et qui se respectent,la responsabilité médicale est civile dans la grande majorité des cas.Mais dans certains cas particuliers,elle peut être pénale ;et la frontière entre le civil et le pénal en matière de responsabilité médico-légale,n'est pas toujours facile à établir.Un juge ne peut pas le faire à lui seul.Seule une expertise conduite en bonne et due forme pourrait le faire et ainsi mieux éclairer la justice.Mr le juge d'instruction a préféré la fuite en avant.Dr Hamrouni est amené de l'hôpital militaire de Tunis par ambulance ,à Gabes pour se présenter au tribunal de première instance.Son état de santé est encore critique.On s'en fout éperdument;il faut en finir rapidement avec ce dossier agaçant.Mrs les juges ont décidé qu'il en soit ainsi.On s'attendait à ce que l'affaire soit traitée avec la" lourdeur habituelle" et la "sagacité connue" de la magistrature tunisienne.Il n'en est rien cette fois-ci.Le verdict est raidement tombé:1 an de prison ferme pour le médecin et 6 mois pour son infirmier avec exécution immédiate.C'est ahurissant.Il s'agit manifestement d'un jugement précipité ,passant outre le rapport d'expertise effectué par 04 professeurs en médecine de grande renommée,et qui ne confirme pas la relation directe de cause à effet entre la transfusion sanguine et le décès du malade.Il y a là une haine et un acharnement maladifs à l'encontre du médecin et de son subordonné ,et une obstination à vouloir les garder derrière les barreaux .C'est honteux pour une justice qu'on croyait indépendante et intègre.Les répercussions sur l'exercice de la profession médicale vont être graves.Dorénavant,le médecin travaille sous la peur et la hantise de se trouver à tout instant en prison.Il pourrait recourir à la mise en application de l'article 37 du code de déontologie médicale: droit de refus de soins ,sauf urgence,pour certaines personnes,en l'occurrence les juges.Si touts les médecins agissent de la même façon,on verra chez qui vont se soigner les magistrats sans scrupules;peut être bien chez les charlatans qui sont devenus très nombreux ces temps-ci.Pauvre Tunisie.

el manchou
| 24-03-2017 16:57
J'espère que Houda n'est pas médecin parce que son orthographe, son manque de ponctuation ... elle ferait mieux d'aller travailler à Tripoli.

Les médecins Tunisiens qui veulent s'inscrire à l'ordres des médecins en France doivent faire une équivalence, qui est loin d'un simple concours "3 fois rien".

C'est un concours difficile à avoir parce qu'il y a des quotas.

Donc beaucoup de Tunisiens diplômés restent sous un statut de "stagiaire" pendant des années à faire des gardes dans des hôpitaux où personne ne veut aller ( banlieue Parisienne craignos ...).

Ils restent des années à être payés au rabais le temps qu'ils réussissent le fameux concours d'équivalence.

hafedh
| 24-03-2017 16:12
qu'ils aient voir un médecin.