C'est toujours la même chose, quand ça va mal, on regrette les mis sur la touche, on compatit à leur sort, on verse une larme de crocodile...et on est soulagé d'avoir "rempli" son "devoir" de critique à la petite semaine...MAIS on fait semblant d'ignorer "le tourisme politique" qu'ont pratiqué Ksila, Akremi et Marzouk. Rappel:
Khmaïes Ksila, après avoir été à Ettakattol, élu à l'assemblée constituante sur les listes de ce parti, le quitte, car il le juge trop inféodé à nahdha, avant de rejoindre nidâa de BCE, qui le fait élire député à l'ARP. IL y est toujours...et semble frappé de cécité à propos du phagocytage de l'Etat par nahdha, qui tient la réalité du pouvoir. Comme quoi, les sursauts de conscience ne durent pas très longtemps, chez ce professionnel de la démagogie et de l'esbroufe, à moins que la galette de nidâa se révèle plus grosse...et la promesse d'un quelconque portefeuille ministériel plus probable...
Lazhar Akremi: sous ministre dans le gouvernement de BCE en 2011, sous l'autorité d'Essid, alors ministre de l'intérieur, il rempile, toujours comme sous ministre chargé des "relations avec l'ARP" en 2015, dans le gouvernement d'Essid. De nouveau, il démissionne; il doit s'estimer au dessus d'un strapontin de sous ministre. Pour une fois, ses bisbilles avec Hafedh C.E ne le fait pas quitter nidâa. Il attend des jours meilleurs. Grillé aux yeux de BCE et de nidâa, la bande de Hafedh C.E et Bel-Hadj veulant à tout prix écarter nahdha du pouvoir, ce qui semble chagriner Akremi...Optant pour jouer la carte BCE, qui n'a plus aucune prise sur nidâa, a-t-il une chance de rebondir à l'avenir? Aucune.
Mohsen Marzouk : le champion du tourisme politique, de l'esbroufe et de la démagogie. Après avoir navigué longtemps dans les milieux de l'extrême gauche, il fut proche de Chokri Bel-Aîd et militant enragé de Perspectives sous l'ancien régime. En 2011-2012, il renie ses affinités gauchistes et rejoint BCE pour participer à la fondation de nidâa. La suite est connue, notamment son dégagement de nidâa par Hafedh C.E et la constitution de son machin "irada tounes", dans l'objectif de ravir le trône percé de Carthage. Pour cet expert en manipulation, en changement de veste et en trahison, les fins semblent justifier les moyens. Faut-il rappeler son poste comme directeur MENA de Freedom House, un machin américain sensé "promouvoir" la démocratie dans le monde? Faut-il rappeler ses déclarations, quand il était pousse-serpière à Carthage, a propos de la "légitimité" de la présence de nahdha au pouvoir, comme faut-il rappeler ses récentes déclarations dénoncçant cette même présence?
Pensez-vous sincèrement que Ksila, Akremi ou Marzouk seraient les plus aptes à succéder à cet incompétent d'Essid? Si oui, on n'a pas fini, en Tunisie, de pratiquer le tourisme politique...à défaut du tourisme tout court, qui est mort et pour cause!!!
Et à propos d'"opportunisme", il n'y a pas seulement l'opportunisme politique que vous dénoncez à juste titre, il y a aussi l'opportunisme discursif, hasardeux, idéologique, démagogique...dont vous semblez être féru.