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Chroniques
Dans la tête d'un investisseur en Tunisie
21/09/2016 | 15:59
4 min

 

Comme disait la célèbre chanson : « Quand y en a plus, et bah y en a encore ». La logique voudrait qu’il n’y ait personne pour se réjouir du départ de Petrofac de Tunisie, du fait que ça va créer du chômage, que l’entreprise britannique risque fort de porter plainte contre l’Etat tunisien pour son laxisme et de la perte de crédibilité de la destination Tunisie pour les investissements. Mais la logique, on l’a reléguée au dernier plan depuis un certain temps.

 

Il y a des politiciens de la 25ème heure qui nous disent, sans trembler, qu’il ne faut pas trop s’en faire pour le départ de Petrofac puisque l’entreprise ne va pas emporter les richesses du sous-sol tunisien avec elle. Et il ajoute que cette entreprise a choisi une personne soupçonnée de corruption pour la représenter en Tunisie… Que peut-on dire face à tant de bêtise ? Et bien creusez ! Rassemblez vos amis de « Winou El Petrole » et creusez ! Il vous suffira d’aller sur les champs où travaillait Petrofac. Mais il faut faire attention, les 500 familles qui n’ont plus de revenu risquent de partager avec vous le butin, et on sait que le partage, c’est pas vraiment votre truc…

 

Toutefois, il ne faut pas trop blâmer ces gens-là car leur folie est connue depuis quelques années déjà. Intéressons-nous davantage à nos gouvernants. Objectivement, c’est eux qui portent la responsabilité devant le peuple. Notre jeune chef du gouvernement nous avait demandé à tous de « nous lever pour la Tunisie ». Et pendant qu’on se préparait à quitter nos sièges, il est allé « se lever » pour Nidaa Tounes ! En une après-midi dominicale, le voilà bombardé président du comité politique de Nidaa Tounes ! Où est l’intérêt de la Tunisie dans cette démarche ? Mystère. Béji Caïd Essebsi était il au courant ? Très probablement. Le président de la République a-t-il donné son accord ? Très certainement. Pourquoi tout ce ramdam alors qu’on en a pas du tout besoin ? On ne sait pas.

 

Les gouvernants de la Tunisie version « unité nationale » ont, apparemment, d’autres préoccupations que celle de faire se redresser le pays.

 

Réfléchissons un peu et mettons-nous à la place d’un investisseur, d’un bailleur de fonds ou d’une institution financière internationale. Il y a un pays, appelé Tunisie, qui vient demander de l’argent. Comme le ferait une banque ou comme le ferait n’importe qui, avant de prêter son argent, on regarde un peu la situation du demandeur. On va tenter de voir quelles sont les priorités de ce pays qui demande de l’argent et on ira donc regarder ce que fait son assemblée. On commencera déjà par constater qu’aucune réunion n’a débuté à l’heure prévue initialement. Pas de quorum. On verra ces travaux et on constatera que le code d’investissement, en principe la priorité des priorités, a pris près d’un an pour être adopté. En parallèle, l’Assemblée préfère questionner des ministres où faire de grands discours sur une motion de soutien à la Palestine…

 

L’investisseur où le bailleur de fond peut fermer le dossier Tunisie à partir de cet instant. Mais admettons qu’il soit « gentil » et qu’il se dise que les politiciens, c’est partout pareil. C’est là qu’il entendra parler de Petrofac. Il se demandera comment un Etat qui vient faire la manche s’est débrouillé pour faire partir une société qui emploie tellement de gens, qui lui fournit près de 12% de ses besoins en gaz et dont il est actionnaire ? Il aurait des raisons, là aussi, d’aller placer son argent ailleurs en se disant que ce ne sont pas des gens sérieux.

 

Mais allons plus loin et disons que l’investisseur est encore plus « gentil » et qu’il se dit que Petrofac est un cas particulier et que c’est juste un accident de parcours. Il verra que 13% du PIB tunisien est consacré à payer la pléthore de fonctionnaires tunisiens. Il verra que le chef du gouvernement est alarmiste alors que le gouverneur de la Banque Centrale dit qu’il ne faut pas s’inquiéter. Il verra que l’endettement tunisien tourne autour de 61% du PIB. Il verra que rien n’est fait pour alléger le poids de l’administration dans les démarches d’investissement et de constitution d’entreprise. Il verra que les employés du secteur hôtelier viennent d’être augmentés. Il verra que le népotisme, la corruption et le mensonge sont encore rois en Tunisie.

 

Là, deux solutions se posent devant l’investisseur ou le bailleur de fonds. La première est de claquer la porte et de dire à cet Etat qui fait la manche d’aller d’abord arranger sa situation, de remettre en route ses entreprises nationales et de revenir le voir après. La deuxième solution est celle de calculer un taux d’intérêt proportionnel au risque et de prêter de l’argent à cet Etat tout en le mettant sous la coupe, puisqu’il n’aura pas d’autre choix.

 

Les choses sont simples finalement. On peut continuer à avoir un discours révolutionnaire creux en disant des conneries à des cons. Ou bien on peut glorifier un président parce qu’il est président et rien d’autre. On peut aussi devenir une société de fauves où on va bientôt s’arracher le pain pour manger. Ou on peut se mettre au travail, arrêter de se prendre pour ce qu’on n’est pas et faire en sorte que nos enfants ne nous insultent pas pour le pays qu’on leur a laissé.

 

 

21/09/2016 | 15:59
4 min
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Commentaires (24)

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Hosni
| 24-09-2016 23:25
Le laxisme des gouvernements successifs derrière la montée en puissance du syndicat qui défi Gouvernement - institutions publiques - institution patronale et même les citoyens pour dicter sa loi et obtenir toutes revendications touchant les salariés et surtout politique , car maintenant ce syndicat ( qui s'est imposé face aux autres syndicats ) veut mettre le nez dans tout ce qui se fait en Tunisie , et il veut avoir toujours le dernier mot . Je vois mal comment ce cher pays peut attirer les investisseurs tunisiens et étrangers avec des grèves interminables , des sit- ins et blocage des sites de production pour diverses raison , à moins que les tunisiens ne disent Basta , on veut que le pays se développe et l'économie se relance pour créer la richesse et offrir des emplois aux chômeurs , au lieu de perdre des emplois existants pour les raisons pré citées.

nazou
| 24-09-2016 23:09
Si vous avez l'impression qu'il n'y a plus de contrôle, que personne ne contrôle plus rien !
Il ne faut pas oublier, que des révolutionnaires bien "inspirés "avaient appelé à faire tomber tous ces contrôles !
En 2011 devant ma télé, je me tenais les tripes en voyant ces gens réclamaient" iss9at innidham "!!
Je revois encore l'ancien premier ministre ghannouchi pétrifié !!!
Jetais aussi pétrifié que lui,de peur de voir le pays sombrer dans le chaos !!!
Mon entourage familiale et professionnel ne comprenait pas que je n'adhère pas à cette révolte révolutionnaire.
Parce-que là misère économique et morale ont toujours été là !!je sais de quoi sont capables des voyous sans aucun sens moral !!
Il fallait être aveugle, pour ne pas les voir !!il faut être aveugle pour ne pas voir la misère !
Heureusement à cette époque là, lugtt à jouée un rôle majeur, elle a catalysé et canalisé cette révolte !!
Alors vous savez la fameuse "horde" de mezri Haddad !!!
Cette horde !!! Elle n'est pas pauvre, elle n'est pas en guenilles, elle est instruite !!!
Instruite mais complètement conne !!!
C'est cette horde, des beaux quartiers qui est incapable de comprendre que L'UGTT est une soupape de sécurité.
Cette soupape qui évite les dégradations des biens publics et privés.
C'est cette soupape de sécurité que certains toujours aussi inspirés, réclament encore une fois " iss9at lugtt "!!!
Ourwa !!
Ces abrutis, ils n'auront plus le bâton !!
Ils n'auront, et ils ne méritent que le bâton et la carotte virtuels.
Parce-que là propagande démocratique, c'est la pire des dictature !!
La liberté, et le libre arbitre sont totalement virtuels !!!
Mais ils seront heureux, puisque persuadé d'être libres !

ourwa
| 23-09-2016 14:37
Vous vous méprenez sur mon commentaire, nazou; ben ali a su garder le pouvoir comme d'autres se sont incrustés sur leur trône bien plus longtemps, Salazar, Franco, beaucoup de "présidents africains etc...selon des régimes dictatoriaux et à force de manier la carotte, malingre, et le bâton à feu, comme disent les Indiens d'Amérique du XIXe siècle...La connaissance subite de l'opinion publique après la pseudo révolution de 2011 de l'état socio-économique catastrophique du pays et notamment des régions sous développées du Sud et de l'Ouest est très révélatrice; le peuple découvre, ou fait semblant de découvrir une réalité révoltante et la propagande actuelle du pouvoir concernant ce problème-faut bien faire mousser le schmilblick pour prétendre vouloir remédier à ça...- ne doit tromper personne: 5 ans et 5 gouvernements après janvier 2011 débouchent sur du vent... La constitution de la classe moyenne sous ben ali - initiée sous bourguiba- n'explique pas tout et surtout et masque admirablement l'écart flagrant entre les plus riches et les plus pauvres. ce phénomène a tendance à s'aggraver et l'on s'aperçoit qu'il n'y plus en Tunisie que 2 catégories sociales, les très riches et les pauvres. Exit la classe moyenne,essentiellement des fonctionnaires et des petits commerçants, habituellement remuants et revendicatifs et à ce propos, quand on observe l'attitude et les "stratégies" de ministres régaliens comme Jelloul ou comme feu Aïdi à l'égard de leurs administrés, on comprend tout: l'Etat aurait besoin de chiens de garde et non pas de lanceurs d'alerte et l'UGTT, sur ce plan, morfle, dans la foulée, d'un dénigrement sans précédent...Alors les certains médias et certains journalistes et chroniqueurs, manifestement en service commandé, montent au créneau et délivrent les mots d'ordre que vous savez...
Quant à votre remarque concernant l'Arabie S et l'Algérie, si j'ai bien compris: "Ça n'est pas forcément de la cruauté que de ne pas être plus généreux!!!"
Mais pour pouvoir exister, il faut peser", l'on ne peut rétorquer que ceci :
Il serait malhonnête de confondre l'opinion populaire très répandue avec les discours et la mendicité abjects de nos politiques et de nos gouvernants; c'est de l'argent sale et fait plus de mal que de bien, on n'en veut pas et le pays DOIT se passer des emprunts et autres "dons" pourris; ces "libéralités" pèsent ce que pèse la merde des chiens dans un jardin potager modeste, mais propre... Et ce n'est pas pour louer les régimes bourguibien et bénalien, mais de leur temps, le pays n'était pas aussi endetté et ne pratiquait nullement la mendicité et où les prix étaient scrupuleusement cadrés, contrôlés...Où nous en sommes aujourd'hui? sinon dans un pays où toutes les mafias politiques, économiques, financières, idéologiques rétrogrades...se trouvent la bride sur le cou et sévissent comme bon leur semble, sous l'oeil torve et larmoyant d'un Etat aux abois et en perte rapide de légitimité et d'autorité. Etat complice, comme le prétendent certains? Allez savoir!...mais on sait une chose, la fameuse "haybet eddawla" se transforme à vue d'oeil en "houboub eddawla", comme comme le houboub du sirocco, ce vent brûlant, sec , stérile chargé de sable et qui aveugle, embrouille la vision et produit corollairement des mirages trompeurs et soporifiques...
Et votre ultime remarque, comme quoi "C'est cynique ourwa, mais un être humain est plus facile à fabriquer qu'une richesse" est juste en ce qui concerne la Tunisie; nous n'avons affaire à des citoyens dans le plein sens du terme, mais en majorité à des sujets, malléables et réformables à merci; il suffit de leur fourguer constamment de nouveaux logiciels trompeurs et manipulateurs pour qu'ils plongent comme des cons la tête en premier dans la lessiveuse du moment qui laverait plus blanc que blanc. C'est ce que fait actuellement le gouvernement Chahed...

nazou
| 22-09-2016 22:46
Vous pensez sérieusement qu'une personne qui ne maîtrise pas grand chose, aurait gardé le pouvoir pendant 23 ans ?

Cette personne qui ne maîtrise pas grand chose, avait quand même réussi à créé une classe moyenne importante.
Probablement que cette personne avait compris, que sans richesse, nous ne sommes pas grand chose.
L'exemple de l'Algérie et de l'Arabie saoudite :
Ça n'est pas forcément de la cruauté que de ne pas être plus généreux.
Mais pour pouvoir exister, il faut peser !!!
Et dès centaines de milliards, il faut au moins ça pour pouvoir peser !!!
C'est cynique ourwa, mais un être humain est plus facile à fabriquer qu'une richesse.

@baba sanfour.
J'ai bien écris "certains" je fais attention à ne jamais généraliser.

@lone star, détendez vous.

lone star
| 22-09-2016 21:25
j'ai bcp hésité mais tant pis ,je vous reprends !
mes humeurs ne vous concernent point
lisez ,mais ne vous sentez pas obligé de reprendre ce que je puisse penser ou écrire

Le jour ou la Tunisie pleurera ,vous pleurerez aussi que vous le voulez ou non

GOD BLESS TUNISIA
GOD BLESS TUNISIANS

BABA SANfour
| 22-09-2016 19:34
Je n'autorise personne et j'interdis même à qui que ce soit de me cataloguer et encore moins m'assimiler :à ceux qui font rire!Ni aux pleurnicheurs et encore moins aux surprotégés et autres!
Celui qu'on croyait "se Bonifier avec le temps",n'a fait que se dévoiler légèrement(facile à comprendre)!En revanche,la "Métamorphose" restera un mystère et une énigme qui posent question!

ourwa
| 22-09-2016 18:31
Je vous coprends et vous approuve...sauf sur une chose, sur votre "interprétation" comme quoi les Tunisiens aurait été protégés par ben ali...Protégés de quoi, de l'implosion financière de 2008, alors que les micmacs financiers, ils ne savent et ne savent pas encore de quoi il s'agit, tellement ils n'étaient nullement concernés...tout comme ils ne l'étaient pas par la crise financière de 1929, vivant dans une économie quasi autarcique...
En ce qui concerne l'Etat providence" que vous décriez si justement, il n'est pas seulement l'apanage des seuls "gôchistes" et autres cocos soviétiques et post soviétiques ( il n'y a qu'à voir Cuba ou le vénézuela!...), mais aussi de vos amis et suzerains islamo-fascistes du Golfe et à leur tête l'Arabie saoudite; riche à crever, la famille des Saouds se garde pour ses menues dépenses 90% du pactole pétrolier et fait l'aumône, royalement des 10% aux 30 millions de Saoudiens et aux 6 millions de travailleurs immigrés... Les saoudiens, heureux et fiers comme Artaban, ne cessent de répéter :" Allah ybâarek fil ayla el_mâalka ou fil malik machin... Etat providence? Etat manigance plutôt, Etat mafieux et Etat arrogance. Cette formule abjecte, qu'elle soit coco, gôchiste ou islamo-fasciste, ou d'obédience oligarchique militaire, comme en Algérie, s'avère être une spécialité bien ancrée dans le monde arabo-musulman, héritée depuis fort longtemps des califats successifs, dès la mort du prophète salâamm, en passant pes les califats ommeyade et abbaside, fatimide, ottomane, husseinite, alaouite etc...une manière de maintenir le"citoyen", le sujet, en état de tributaire de la volonté divine, et non pas de la volonté du prince...tout comme le sujet des pays communistes était et est encore le baudet corvéable à merci de "dictature du prolétariat" et des soviets mal inspirés, quel que soit le pays...Vous semblez déplorer les pleurnicheries des uns et des autres face à cette situation lamentable? Pourquoi donc, ces pleureuses ont perdu en moins de 5 ans leurs privilèges indus, leurs affaires louches, leurs espoirs de gagner plus et + vite etc alors que d'autres les ont remplacés au pied levé dans la gabegie, le vol et l'escroquerie, comme vos copains islamo-fascistes et leurs associés de nidâa, UPL, UTICA, Afek... Qu'espériez-vous de ces pleureurs professionnels, qui inondent de leurs larmes de crocodile à longueur de journée les plateaux des radios et de TV? qu'ils manifestent? qu'ils réactivent une pseudo révolution mort-néé? eux qui mettent le pied dehors seulement après que le feu soit éteint et que le pays ait sombré dans une glaciation dont on ne peut prévoir la fin...
Quant à souhaiter que ces pleurnicheurs se mettent à "bosser", vous pouvez toujours attendre, car bosser, ils n'ont jamais su le faire; auparavant, ils faisaient bosser les autres, avec des salaires de misère et le mépris en sus, maintenant que leurs anciens esclaves se croisent les bras et réclament leur juste part du peu de richesse que contient le pays, celui-ci se trouve au point mort...et ça peut durer encore très longtemps, car la patience de de la majorité du peuple est tenace, têtue, quasi éternelle, car ces pauvres et ces nouveaux pauvres-et ils sont de + en+ nombreux- n'ont pas d'entreprises à sauver, d'actions en bourse qui dégringolent,de taux d'intérêt qui se rétrécissent comme une peau de chagrin, de "niveau de vie" à maintenir. Plus bas que terre, où ils sont acculés, il y a la tombe...mais l'instinct de survie est plus fort que tout...y compris en faisant appel au commerce informel, à la contrebande au grand jour et aux trafics en tout genre...Les pratiquants de ces merveille ne pleurnichent pas, mais souvent il leur arrive de pleurer de rage, floués comme des cons, baladés entre Charybde et Scylla, entre une pseudo révolution manquée et un Etat encore plus cynique et plus malhonnête que ses versions précédentes...Et ceci nous amène à votre mansuétude envers Achouri, qui clôt son laïus par ces mots :" Ou on peut se mettre au travail, arrêter de se prendre pour ce qu'on n'est pas et faire en sorte que nos enfants ne nous insultent pas pour le pays qu'on leur a laissé." (sic). Certes, un chroniqueur aussi a le droit de rêver, ce n'set pas interdit...Mais quand ce genre de rêve devient pérenne, quand il se répète en chargeant constamment le mulet et en l'aiguillonnant, tout en donnant le diable et le bon dieu au muletier, ce n'est plus un rêve, mais un cauchemar, ce n'est plus un voeu pieux mais un désaveu de toute revendication légitime d'u peuple qui tire la langue et tire sur la bride en ne sachant plus hennir...Alors ils refusent probablement de léguer à leurs enfants, destinés à finir ânes, la fameuse faculté de braire...s'ils en auront la force...Et quand certains journalistes et chroniqueurs continuent à blatérer de la sorte, on est en droit de penser, à les lire et à les écouter, qu'ils ne sont pas loin de certains bardots de l'ARP...

pit
| 22-09-2016 13:33
on nous prend pour des cons...et j'ai l'étrange impression que ça arrange tout le monde!

nazou
| 22-09-2016 12:52
Je n'ai aucun ressentiment, surtout pas envers marouene Achouri !!!

Non ce que je leur reproche, ce sont leurs pleurnicheries !!!
Et c'est là ourwa, ou je me rends compte à quel point les tunisiens ont été protégé !!!
Protégés par ben ali !
Je me souviens parfaitement à l'époque du tremblement de terre financier mondial, qui avait failli tout emporter !en 2008.
Je me souviens parfaitement avoir posé la question à mes compatriotes en Tunisie, comment ça va avec cette crise ?
Et vous savez ce qu'ils me répondaient ?
"lai a7na ça vaaa"
Là j'avais compris que le gouvernement de ben ali, avait vraiment du savoir faire !!!pour une petite économie tunisienne, ils avaient assuré !!

Alors vous comprendrez qu'aujourd'hui voir certains poussé des sniff sniff !
Ça ne peut que me faire rire !!!
Alors à tous ceux qui ont été surprotegés, maintenant vous êtes adultes et il va vous falloir apprendre à supporter !!
Faut savoir assumer son dégage, et se mettre vraiment à bosser !!!
C'est pour ça ourwa que je suis contre l'état providence !!( concept gauchiste)
Ça abruti les gens et les rend totalement IRRESPONSABLE !!

ourwa
| 22-09-2016 12:18
Même si je ne suis pas d'accord avec vos arrière pensées contenues dans vos commentaires adressés aux uns et aux autres à propos de cet article, et au premier chef Achouri, il serait difficile de vous haïr complètement et définitivement, vu vos références idéologiques rétrgrades et islamo-fascistes notoires. Il serait difficile de le faire...si vous expliquiez beaucoup plus précisément les motifs de vos ressentiments envers l'auteur de l'article et ses commentateurs, explications détaillée, claires et dûment argumentées... Sinon, vos remarques resteraient au stade de l'éructation et de l'ironie à deux sous... Cela dit, votre exclamation à propos de ben ali et du 14 janvier, est-ce du lard ou du cochon? à moins que ce soit les deux ?!!! Auquel cas, nous voilà fixés sur votre profil-mirage déroutant; en plus d'être islamo-fasciste de la secte rétrograde nahdha, vous voilà aussi bénaliste-RCD enragée !?... Pourquoi pas, après tout, ce ne serait pas contradictoire ni infamant, à vos yeux; du moment qu'on veuille bien se rappeler la collusion dans l'ombre entre votre gourou et ben ali entre les années 80 et 2011...N'est-ce pas ben ali qui a choisi d'exfiltrer ben ali vers Londres pour sévices rendus?!... Folle du roi( ou plus exactement du calife auto proclamé ), vous ne manquerez pas d'éclairer nos lanternes quelque peu enfumées par vos multiples virages de bord et vos tournoiements de girouette au gré du maelstrom politique et idéologique actuel...