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Convoqué en direct par Sofiène Selliti, Sofiène Ben Farhat réplique sans coup férir
20/04/2015 | 21:44
1 min
Convoqué en direct par Sofiène Selliti, Sofiène Ben Farhat réplique sans coup férir

En réaction à des propos du journaliste Sofiène Ben Farhat, vendredi 17 avril 2015 sur la chaîne Nessma TV, comparant « certains magistrats à des dawaêch », le porte-parole officiel du ministère public près le Tribunal de première instance de Tunis, Sofiène Selliti, est intervenu, ce soir du lundi 20 avril, sur la même chaîne.

 

M. Selliti a indiqué que les propos de notre confrère sont « très graves car ou bien il sait qu’il y a des magistrats appartenant au réseau de Daech, classé comme terroriste et il doit le prouver, ou alors, ses affirmations sont de simples allégations, voire des mensonges, et il doit répondre de ce délit ». Et de conclure en convoquant, en direct sur les ondes de la chaîne, le journaliste à se présenter au ministère public.

 

Prenant la parole, Sofiène Ben Farhat a tenu à exprimer, d’abord, son étonnement, du comportement d’un aussi haut responsable judiciaire et de sa manière de le convoquer ainsi sur les ondes de la télévision après avoir sorti ses propos de leur contexte, puisqu’il n’a jamais dit que « des juges appartiennent à Daech », mais il a insinué qu’ils raisonnent comme les « dawaech », ce qui reste dans un cadre de simple comparaison et dans un genre de style linguistique.

M. Ben Farhat a réitéré son raisonnement quant à l’existence de comportement  « douteux » de la part de certains juges qui ont libéré plusieurs terroristes sans oublier que, de l’aveu même du ministre de l’Intérieur, il y a près de cinq mille terroristes arrêtés alors qu’on n’a enregistré que trois procès.

 

20/04/2015 | 21:44
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Commentaires (31) Commenter
Réponse à @Le professeur d'université
Abel Chater
| 21-04-2015 21:43
Réponse à @Le professeur d'université
Mon ami, sois un peu logique et ne répète pas ce discours des dessins animés, derrière le tourneur de vestes de toujours, Sofiène Ben Farhat.
Si nous avions 5000 terroristes assassins sous les verrous, comme tu le répètes sans la moindre logique, nous aurions donc au moins un assassin par quartier de la république. Nous serions donc en pleine guerre civile en Tunisie. Ou que nous ayons aboli le terrorisme par ses racines.
Cessons s'il te plaît de nous ridiculiser avec les ridicules et ayons confiance en notre Justice et en notre magistrature.
Que Sofiène Ben Farhat nous cite des vrais terroristes en liberté, avec leurs noms et prénoms et qu'il subisse les conséquences de ses éventuelles diffamations ou qu'il se taise et qu'il cesse de ne s'illustrer que par ses bzz de basse facture.
Cordialement.
@Je dis la vérité: Bonsoir
DHEJ
| 21-04-2015 21:00
Est-ce l'article 128 du code pénal qu'avait transgressé S.B.F?


Le droit de réponse du juge SLITI comportait en fait LA MENACE D'INCULPER S.B.F pour avoir attribué par discours public à un fonctionnaire des faits illégaux...


Mais cette menace est camouflée par l'invitation de S.B.F à se présenter au ministère public pour "DENONCER LES JUGES DAECHIENS"!


Cette invitation est fondée sur l'article 29 du code de procédure pénale qui dit:


Toutes les autorités et tous les fonctionnaires publics sont tenus de dénoncer au procureur de la République les infractions qui sont parvenues à leur connaissance dans l'exercice de leurs
fonctions et de lui transmettre tous les renseignements, procès- verbaux et actes y relatifs.

En aucun cas, ils ne peuvent être actionnés en dénonciation calomnieuse ni en dommages-intérêts, en raison des avis qu'ils sont tenus de donner par le présent article,

à moins d'établir leur mauvaise foi".


Le juge Sliti par son intervention a voulu questionné la bonne foi de S.B.F à défaut, il sera poursuivi Dénonciation calomnieuse conformément à l'article 246 du code pénal.


Ceci n'empeche, que nous avons tous les droits de savoir ce qui se passe dans la ruche des juges et c'est à mon avis l'idée de S.B.F!


Il a été dit de l'existence de police parallèle, est-il possible d'évoquer UNE JUSTICE PARRALELE?

Cordialement
si sophiene à cherché a
nazou
| 21-04-2015 20:12
brillé, hé Bein, il s'est vautré !!!!
Il veut quoi ?!!
Que les juges fabriquent des preuves ?
Si un dossier est vide, il est vide !!

Il serait plus inspiré de regarder plutôt, vers les crapules qui ont trahit ben Ali, et qui submerge la justice.
Mais quant on est con, généralement c'est pour la vie !!!!
@DHEJ : Outrage à magistrat....Que dit la loi tunisienne ?
je dis la vérité
| 21-04-2015 19:24
Je ne suis pas juriste, cher Monsieur,.
Je sais, toutefois, que le code pénal tunisien, a la main lourde.

La Tunisie est un pays "semi-démocratique" mais bien sous-développé. C'est tout ce que je sais.
La plupart de nos concitoyens sont inciviques. C'est suffisant, non ?
@ Moi aussi je dis la verite
Hannibal
| 21-04-2015 18:56
Arretez de philosopher votre haine contre la liberte de la presse.Monsieur
Sofiane Ben Farhat a parfaitement raison de dire ce qu il pensait,ce n etait qu une comparaison,mais Monsieur Selliti a toujours cherche les poils de la bete et est devenu tres sensible aux critiques des journalistes,il doit savoir que la Tunisie a change,elle a retrouve apres une longue lutte ses libertes dont la plus importante est la liberte d expression et tous les Tunisiens sont fiers de cet acquis precieux qu ils dfendront bec et ongles,Personne ne peut plus nous mettre la museliere,nos voix seront comme des flechettes pour atteindre ceux qui veulent nous museler.Nous denoncerons tous les abus d ou qu ils viennent,meme des majistrats que nous respectons enormement dans l exercice de leur oh combien precieuses fonction
celles de la justice equitable en toute independance et en leurs ames et consciences le principal fondement de la republique.Soufiane tu es et restera la conscience du journalisme professionnel qui derange et prive de sommeil ceux qui se sentent vises car
leur passe et leur present sont noirs comme la nuit la plus sombre.Tous tes collegues te soutiennent pour ton engagement pour notre Tunisie,ce petit paradis a la pointe de l Afrique
@Je dis la vérité: Je t'adore compatriote pour la recherche
DHEJ
| 21-04-2015 18:46
Mais attention, S.B.F critique comme tout citoyen le dysfonctionnement de la justice, une critique qui n'a pas de canal pour rejoindre l'oreille du MINISTERE PUBLIC!

S.B.F et moi sommes du public et nous avons le droit de questionner notre ministère, un ministère qui ne dit pas à son public:

Qui contrôle le juge??? Qui contrôlé la décision du juge???


Un juge qui travail sous l'autorité de:

" AU NOM DU PEUPLE (public)"!


Cordialement
Les articles 434-24 et 434-25 du Code pénal français.....
je dis la vérité
| 21-04-2015 17:55
Les articles 434-24 et 434-25 du Code pénal français, condamneraient fermement notre journaliste Soufiane Ben Farhat. Il aurait beaucoup pour se déculpabiliser, du fait, qu'il passait sur antenne et était donc enregistré.

Réellement il n'y a pas une limite distincte entre la critique et l'outrage. La critique est un acquis dans un pays démocratique, alors que l'outrage est considéré comme une insulte.

Aux Etats-Unis, si vous regardez votre voisin de palier, de travers, eh bien, si ce dernier se sent outragé par ce méchant regard, il pourra porter plainte contre vous. Vous savez, les Américains sont abonnés à leur avocat, comme on est abonné à un quotidien d'informations.

Revenons aux articles du code pénal français qui incriminent carrément :

"actes, paroles, écrits ou images de toute nature »
cherchant, « publiquement », « à jeter le discrédit » « sur un acte ou une décision juridictionnelle, dans des
conditions de nature à affecter l'autorité de la justice ou à son indépendance ».

Qu'est-ce qu'un outrage ?

L'outrage, d'après ces articles, c'est le fait de jeter le discrédit publiquement.

SFB était sur antenne et pas dans un café !
Notre Selliti a toute latitude de le faire condamner.La loi est de son côté. C'est comme çà !
Diffamation de magistrats.....Attention S.B.F !
je dis la vérité
| 21-04-2015 17:30
J'ai lu dans un journal français ceci :

Condamné par la justice française pour avoir diffamé des magistrats, l'avocat pénaliste estime que sa liberté d'expression a été bafouée.

Peut-on critiquer le fonctionnement de la justice'? Peut-on s'en prendre aux comportements des magistrats'? Et si oui, jusqu'où'?

Telles sont les questions décisives auxquelles la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) va devoir répondre. Et ce à la faveur d'une affaire opposant la France à l'avocat pénaliste, Me Olivier Morice.

RETOUR AUX FAITS
Olivier Morice a été condamné par la justice française en 2009 pour « diffamation envers un fonctionnaire public » (2009). Et ce pour avoir dénoncé dans Le Monde « les connivences » et le manque « d'impartialité » et de « loyauté » de certains magistrats en charge du dossier Borrel -ce magistrat retrouvé mort à Djibouti en 1995.

L'avocat n'a eu de cesse depuis de critiquer cette décision de justice. À l'entendre, elle porte atteinte à sa liberté d'expression et viole ainsi l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme. D'où sa saisine de la CEDH.

UNE LIBERTÉ D'EXPRESSION ENCADRÉE
Le droit français encadre strictement la liberté d'expression lorsqu'elle a trait au fonctionnement de la justice. Et ce afin de protéger l'indépendance de l'autorité judiciaire et de ne pas mettre à mal la confiance des justiciables en cette institution.

Dans l'affaire Morice, lors de l'audience devant les instances européennes, la représentante du gouvernement français a estimé que les propos de l'avocat étaient « de nature à saper l'autorité de la justice, d'autant que le devoir de réserve interdit aux magistrats de réagir ».

En clair, l'avocat aurait dû garder le silence et s'en tenir aux procédures en vigueur en cas de conflit avec un magistrat (récusation, dépaysement du dossier, etc.).

DES PROPOS EXCESSIFS'?
La CEDH s'est déjà positionnée dans le passé sur des affaires de ce type. Sur le principe, elle a plutôt tendance à protéger la liberté d'expression' Tout en l'encadrant.

Selon elle, l'article 10 de la Convention n'est pas bafoué lorsque les attaques visant les magistrats sont « destructives » et « dénuées de fondement sérieux » (De Haes et Gijsels c. Belgique, 1995).

« Les propos de Me Morice n'étaient ni insultants, ni excessifs, ni personnels puisque seul le comportement des juges ' et non leur personne ' était visé », estime Nicolas Hervieu, le représentant de Me Olivier Morice. « L'accusation de connivence était par ailleurs tout à fait fondée ».

Nicolas Hervieu fait notamment allusion à une lettre échangée entre la juge d'instruction en charge du dossier et le procureur de Djibouti. Rédigé de manière très chaleureuse, le document commençait par « Salut Marie-Paule » et s'achevait par « je t'embrasse ».
Cette affaire sera rejugée en appel en 2015.
Chers lecteurs, je ne connais pas son dénouement.
Quelle célérité de la part de si Slitti !
sissi
| 21-04-2015 16:57
J aurai aimé que Si Slitti agisse avec autant de célérité lorsque certains avocats, sur cette même chaîne,font de longs plaidoyers pour nous convaincre que les terroristes qui ont tué les soldats et les agents de sécurité, ne sont pas coupables jusqu'à la preuve du contraire....ces avocats ne défendent-ils pas la mouvance de daech ?
blablabla
virtuel
| 21-04-2015 15:53
nessma fait depuis quelques temps le mauvais choix concernant ses analystes et chroniqueurs de 19h.à part mr khlifa ,qui retient mon respect,tous les autres sont là pour tirer sur tout ce qui bouge