Maintenant qu'elle se trouve dans l'Au-delà, ils lui fêtent sa mort par de la musique. Elle est devenue «Zaïma» possédant toute une société en son nom. L'année prochaine, ils l'appelleraient «Combattante Suprême» et l'année d'après «Sayidèt Essayidèt».
Je ne comprends pas d'où nous vient cette ruse de méthodes talmudiques, de commercialiser les morts et de les transformer en de fonds de commerces politiques, bien que cette fanfaronnade nous soit interdite en Islam.
Aux non-musulmans, qu'ils sachent que chez nous les Musulmans tunisiens, nous commémorons nos morts par un groupe de récitateurs des textes coraniques, (Hizb Latif). Ce groupe récite les textes coraniques en chorale par c'?ur et à haute voix, pour qu'on les entende. Un grand dîner est préparé pour les circonstances, qu'on offre aux présents, aux pauvres et aux voisins, dans l'espérance de procurer à nos morts une bonne pensée vers les Cieux. Ceux qui n'ont pas les moyens pour de telles dépenses, ils peuvent se réunir en famille, femmes et hommes propres de corps et d'âmes. Ils se distribuent les Textes coraniques entre eux, en forme de plusieurs livres contenant chacun une partie précise du Coran. Chaque membre de la famille lit un Hizb (ou 2 ou plusieurs, au choix) de manière à ce qu'à la fin de la rencontre, ils auront clôturé une lecture collective du saint Coran. Ils demandent par la suite la Rahma (bénédiction) au profit de l'âme de leurs morts. C'est tout. Vraiment c'est tout. Ni musique ni rassemblement populaire, ni allocution, ni rien qui pourrait ressembler aux pratiques des Chrétiens, pour la simple raison, qu'en Islam, il n'y a aucun intermédiaire entre le Musulman et notre Créateur Allah le Tout Puissant. Personne ne pourra déjouer le Tout Puissant, ni par des mausolées ornés en or ni par des associations propagandistes ni par l'argent ni par les médias. Tout en vain, qui ne fera souvent qu'apporter la damnation (killèt El-Rahma) à leur pauvre mort qui n'y est pour rien.
Allah yarham Mawtènè wè yajaâlhom mine Ahli El-Jannah.
Allahou Akbar.