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Commémoration du 1er anniversaire du décès de Maya Jeribi
19/05/2019 | 12:41
2 min
Commémoration du 1er anniversaire du décès de Maya Jeribi

 

L'avenue Habib Bourguiba à Tunis a vécu, le soir du 18 mai 2019, au rythme de la commémoration du 1er anniversaire du décès de la grande militante Maya Jeribi.


La manifestation organisée, devant le théâtre municipal, en hommage à Maya Jeribi a vu notamment la présence de Issam Chebbi, secrétaire général d'Al Joumhouri, Ahmed Néjib Chebbi, ancien leader d'Al Joumhouri et actuel président du Mouvement démocratique, du député Adnen Hajji, du fondateur et secrétaire général du mouvement "Tunisie en avant" et ancien ministre, Abid Briki, du coordinateur général d'Al Massar, Jounaïdi Abdeljaoued ainsi que de l'ambassadeur de Palestine en Tunisie, Hayel Fahoum.

 


Ces figures politiques et diplomatique ont occupé les premières rangées parmi des milliers de personnes qui sont venues célébrer la vie, les accomplissements et toutes les valeurs que défendait Maya Jeribi.

 

 


Il ne s'agit pas du premier hommage rendu à la militante farouche contre la dictature. En effet, une rue située à la Cité Ennasr à l'Ariana portant son nom a été inaugurée à l'occasion de la Journée mondiale de la Femme fêtée le 8 mars.

Maya Jeribi a également accordé son nom à la Maison des Associations à Radès en avril de cette année.

 

Il y a un an, Maya Jeribi est décédée à l’âge de 58 ans, après un long combat contre la maladie.

Née le 29 janvier 1960 à Bou Arada, elle suit ses études universitaires à la Faculté de sciences de Sfax où elle milite au sein de l’Uget et adhère à la Ligue tunisienne des droits de l’Homme.

Ayant participé en 1983 à la création du Rassemblement socialiste progressiste (RSP) fondé au cours de l’année par Ahmed Néjib Chebbi. La formation politique deviendra en 2001 le Parti démocrate progressiste (PDP), l'un des principaux partis de l'opposition tunisienne.

Elle a été élue en décembre 2006 à la tête du PDP, devenant ainsi la première femme tunisienne à diriger un parti.

Grande militante contre la dictature, Maya Jeribi est élue après la révolution députée à l’Assemblée nationale constituante (ANC). En avril 2012 le PDP fusionne avec d’autres partis créant Al Joumhouri dont elle sera la secrétaire générale jusqu’à février 2017, lorsqu’elle annonce son retrait.

 

B.L

 

19/05/2019 | 12:41
2 min
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Commentaires (4)

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Abel Chater
| 20-05-2019 13:42
Lorsque Maya Jéribi (Allah yarhamhè wè innaâmhè), était vivante, elle se faisait remarquer d'elle par son omniprésence au devant de chaque manifestation populaire, de n'importe quelle tendance qu'elle soit. Tellement cette grande Dame de la Tunisie, ne trouvait aucune attention ni le moindre soutien sur la scène politique tunisienne. Même pas de ce parti du Front Populaire qui la transforme en sa «mascotte».
Maintenant qu'elle se trouve dans l'Au-delà, ils lui fêtent sa mort par de la musique. Elle est devenue «Zaïma» possédant toute une société en son nom. L'année prochaine, ils l'appelleraient «Combattante Suprême» et l'année d'après «Sayidèt Essayidèt».
Je ne comprends pas d'où nous vient cette ruse de méthodes talmudiques, de commercialiser les morts et de les transformer en de fonds de commerces politiques, bien que cette fanfaronnade nous soit interdite en Islam.
Aux non-musulmans, qu'ils sachent que chez nous les Musulmans tunisiens, nous commémorons nos morts par un groupe de récitateurs des textes coraniques, (Hizb Latif). Ce groupe récite les textes coraniques en chorale par c'?ur et à haute voix, pour qu'on les entende. Un grand dîner est préparé pour les circonstances, qu'on offre aux présents, aux pauvres et aux voisins, dans l'espérance de procurer à nos morts une bonne pensée vers les Cieux. Ceux qui n'ont pas les moyens pour de telles dépenses, ils peuvent se réunir en famille, femmes et hommes propres de corps et d'âmes. Ils se distribuent les Textes coraniques entre eux, en forme de plusieurs livres contenant chacun une partie précise du Coran. Chaque membre de la famille lit un Hizb (ou 2 ou plusieurs, au choix) de manière à ce qu'à la fin de la rencontre, ils auront clôturé une lecture collective du saint Coran. Ils demandent par la suite la Rahma (bénédiction) au profit de l'âme de leurs morts. C'est tout. Vraiment c'est tout. Ni musique ni rassemblement populaire, ni allocution, ni rien qui pourrait ressembler aux pratiques des Chrétiens, pour la simple raison, qu'en Islam, il n'y a aucun intermédiaire entre le Musulman et notre Créateur Allah le Tout Puissant. Personne ne pourra déjouer le Tout Puissant, ni par des mausolées ornés en or ni par des associations propagandistes ni par l'argent ni par les médias. Tout en vain, qui ne fera souvent qu'apporter la damnation (killèt El-Rahma) à leur pauvre mort qui n'y est pour rien.
Allah yarham Mawtènè wè yajaâlhom mine Ahli El-Jannah.
Allahou Akbar.

Ok
| 19-05-2019 22:49
Dieu nous enleve les meilleurs er nous laisse les minables

abc
| 19-05-2019 20:33
Maya Jribi était débutée et Sofiene Toubel en est un.
Trouver la faute !!!!
Rabbi yarhamha

Mohamed 1
| 19-05-2019 19:01
Allah yarhamha. Elle a eu la chance de ne pas connaître l'usure du pouvoir.