Voudriez-vous que des éléments perturbateurs de l'ordre public ne soient jamais identifiés ?
...
Pourquoi ? ...
...
URMAX
Chawki Gaddes, président de l’instance nationale de protection des données personnelles (INPDP) a été l’invité de la matinale sur Shems FM, aujourd’hui mercredi le 13 décembre 2017. Au micro de Hamza Belloumi, Chawki Gaddes s’est exprimé sur la question des nouvelles caméras de surveillance installées dans les rues.
En effet, il a affirmé que cette procédure est illégale vu qu’aucun texte de loi n’a été mis en place afin d’assurer la protection des données personnelles. Il a, en outre, ajouté qu’il existe plusieurs lacunes dans cette nouvelle procédure et qui pourraient inévitablement engendrer un abus des données personnelles cumulées.
« Il faut informer les citoyens que certains endroits sont munis d’une caméra de surveillance, tout comme on fait avec les routes contrôlées par les radars. Il faut implanter des plaques et des panneaux indiquant l’identité de l’autorité qui a installé ces caméras afin que le citoyen sache où il pourrait se rendre pour obtenir une copie de ses photos » précise Chawki Gaddes.
Il a également souligné que le droit à l’oubli stipule que tous ces enregistrements soient effacés après un mois, et après 2 mois si ça concerne des enquêtes relatives à des affaires sécuritaires.
L’invité de la matinale a par ailleurs, affirmé qu’un nouveau projet de loi relatif à la protection des données personnelles était en cours et ce afin d’éviter tout dépassement concernant ces données. Au final, le président de l’INPDP a indiqué que l’installation de ces caméras était extrêmement coûteuse ainsi que leur entretien, sans qu’elles aient vraiment une grande utilité.
Il a, par ailleurs, ajouté que l’instance avait présenté plusieurs dossiers au procureur de la République qui concernent plusieurs entreprises qui rassemblent les données personnelles de leurs clients notamment par les cartes de fidélité, sans que le citoyen sache comment ses données vont être utilisées. Cependant, la procédure légale est un peu lente vu qu’un bon nombre de ces dossiers sont devant la justice depuis 2 ans.
B.L
Chawki Gaddes, président de l’instance nationale de protection des données personnelles (INPDP) a été l’invité de la matinale sur Shems FM, aujourd’hui mercredi le 13 décembre 2017. Au micro de Hamza Belloumi, Chawki Gaddes s’est exprimé sur la question des nouvelles caméras de surveillance installées dans les rues.
En effet, il a affirmé que cette procédure est illégale vu qu’aucun texte de loi n’a été mis en place afin d’assurer la protection des données personnelles. Il a, en outre, ajouté qu’il existe plusieurs lacunes dans cette nouvelle procédure et qui pourraient inévitablement engendrer un abus des données personnelles cumulées.
« Il faut informer les citoyens que certains endroits sont munis d’une caméra de surveillance, tout comme on fait avec les routes contrôlées par les radars. Il faut implanter des plaques et des panneaux indiquant l’identité de l’autorité qui a installé ces caméras afin que le citoyen sache où il pourrait se rendre pour obtenir une copie de ses photos » précise Chawki Gaddes.
Il a également souligné que le droit à l’oubli stipule que tous ces enregistrements soient effacés après un mois, et après 2 mois si ça concerne des enquêtes relatives à des affaires sécuritaires.
L’invité de la matinale a par ailleurs, affirmé qu’un nouveau projet de loi relatif à la protection des données personnelles était en cours et ce afin d’éviter tout dépassement concernant ces données. Au final, le président de l’INPDP a indiqué que l’installation de ces caméras était extrêmement coûteuse ainsi que leur entretien, sans qu’elles aient vraiment une grande utilité.
Il a, par ailleurs, ajouté que l’instance avait présenté plusieurs dossiers au procureur de la République qui concernent plusieurs entreprises qui rassemblent les données personnelles de leurs clients notamment par les cartes de fidélité, sans que le citoyen sache comment ses données vont être utilisées. Cependant, la procédure légale est un peu lente vu qu’un bon nombre de ces dossiers sont devant la justice depuis 2 ans.
B.L