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Chahed à propos du projet de la Loi de finances 2017 : Nous sommes ouverts au dialogue !
22/10/2016 | 21:24
1 min
Chahed à propos du projet de la Loi de finances 2017 : Nous sommes ouverts au dialogue !

 

Face à la polémique sur les mesures proposées dans le projet de la Loi de finances 2017, le chef du gouvernement, Youssef Chahed a réagi ce samedi 22 octobre 2016, sur Shems FM et a préconisé le « dialogue » pour sortir de cette mauvaise passe, « nous sommes ouverts au dialogue » a-t-il répété.

 

Le chef du gouvernement a par la suite souligné le fait que le délai préfixé du 15 octobre, pour la présentation du projet de loi a été respecté. « Dans ce projet de loi, il apparait que tout le monde doit faire des sacrifices, ceci est l’avenir de la Tunisie ! Tout le monde doit faire des sacrifices ! Et doit primer l’esprit du dialogue et de la responsabilité » a-t-il déclaré.

 

Et au chef du gouvernement de conclure : « Ceci est notre cheminement ! Et le gouvernement reste ouvert au dialogue avec toutes les parties ».

 

S.A


22/10/2016 | 21:24
1 min
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Commentaires (23)

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Dr. Jamel Tazarki
| 24-10-2016 10:51
La plus grande faute de notre ex-troïka et d'avoir injecté trop d'argent dans le système économique tunisien en toute confiance en les compétences du secteur privé et sans avoir poursuivi les projets. La Chine a par contre injecté des centaines de milliards de dollars dans le secteur "privé" tout en contrôlant l'évolution des projets socio-économiques subventionnés par l'état. Ainsi, l'état a servi en particulier en tant que catalyseur: il veille à la réussite des projets socio-économiques, mais se retire à la fin du projet.


Je vous donne un exemple concret/réel: 'le fonds d'investissement destiné aux entreprises tunisiennes qui lorgnent l'Afrique", sur le lien http://www.businessnews.com.tn/africamen-le-fonds-dinvestissement-destine-aux-entreprises-tunisiennes-qui-lorgnent-lafrique,520,67734,3

Madame Boutheina Ben Yaghlane est une scientifique, spécialiste de l'intelligence artificielle et du Business intelligence (BI), et professeur de l'enseignement supérieur à l'Institut des hautes études commerciales de Carthage. Elle injecte 9 Millions de dinars dans le fond AfricAmen en tant que directrice générale de la Caisse de dépôt et de consignation (CDC). J'avoue que c'est une très bonne initiative, mais par contre elle se laisse guider par nos banquiers et elle fait apparemment ce que nos banquiers lui dictent de faire et dit ce que nos banquiers lui dictent de dire. Elle représente mal l'état tunisien et les Tunisiens en générale. Elle s'est entourée de vautours et elle ne se rend même pas compte qu'ils sont en train d'utiliser sa position pour leurs propres intérêts. Ils réalisent ce qu'ils objectent de faire avec la complicité inconsciente de Madame Boutheina Ben Yaghlane (donc indirectement avec la complicité de l'état tunisien) et avec l'argent du contribuable sans aucune étude socio-économique intelligente, sans aucune étude empirique solide, et sans un projet clair et transparent. A la fin de l'article
http://www.businessnews.com.tn/africamen-le-fonds-dinvestissement-destine-aux-entreprises-tunisiennes-qui-lorgnent-lafrique,520,67734,3
elle (Madame Boutheina Ben Yaghlane) nous présente un touriste Ghanéen qui nous dit "[venez avec vos capitaux], la Tunisie est extrêmement aimée et attendue, [oui, on vous aime]". Est-ce-que c'est comme ça que l'on pourrait conquérir l'Afrique subsaharienne économiquement? Pourquoi avons-nous placé un professeur universitaire à la tête de la Caisse de dépôt et de consignation? Certes, pour son savoir-faire scientifique et non pas de se laisser conduire par nos banquiers dont certains ne racontent que des âneries' ===> Voilà pourquoi les projets socio-économiques réussissent en Chine et non pas en Tunisie'


Sur le lien ci-dessus on peut lire aussi: "en parallèle du financement, les partenaires ont pensé à mettre en place une garantie qui permet de couvrir les risques.", C'est quoi cette connerie, une garantie qui permet de couvrir les risques de ceux qui veulent faire des affaires en Afrique subsaharienne sans aucune étude préalable et sans calcul de risques. Le secteur privé est ainsi encouragé à courir des risques et l'état tunisien devrait les rembourser en cas de faillite!

Je prie Madame Boutheina Ben Yaghlane de me pardonner mes critiques, il s'agit de l'avenir de la Tunisie et en tant que politicienne, elle devrait accepter tout débat qui ne touche pas à sa vie privée et à sa famille!


Certes, Madame Boutheina Ben Yaghlane est d'une très grande intelligence scientifique, mais malheureusement, elle s'est faite intimider par certains qui profitent du système, et ceci par manque d'expérience dans le monde politique'

Très Cordialement

Jamel

contribuable
| 23-10-2016 22:44
Etre ouvert au dialogue signifie ne pas agir alors que c est lui et son gouvernement qui doivent agir. Les scarifices de la classe auquelle il appartient lui meme va faire des pretendues sacrifices en payant 1000 dinars pour chaque piscine ! Et de combiens de piscines s agit il.En effet Mr Chahed prefere le dialogue alors que les caisses de l etat pourraient eviterclnendettement exterieur en imposant un impot annuel sur les fortunes comme le font les democraties en Occident , ou en imposant un impot progressif sur toute propriete immobiliere sur toute villa ou appartement dont la superficie depasse les 200 metres carres.Mr Chahed ne le fera pas bien entendu car ceux qui sont experts en evasion fiscale et qui de par la ,contribuen a la faillite prochaine du pays sont ceux la meme qui on cree Nida Tounes dont fait partie Mr.Chahed et sans leurbfinancement Nida ne pourra exister.Continuez votre rethorique creuse Mr.Chahed et vous finirez par etre oblige de demissioner bien avant les prochaines elections ,sans devoir aller devant le parlement comme l a fait Mr.Essid la tete haute car le fourbe de Carthage ne vous le permettra pas..

Dr. Jamel Tazarki
| 23-10-2016 21:36
L'Etat doit jouer son rôle d'entrepreneur dans des secteurs économiques indispensables pour la Tunisie où personne n'ose investir, je dis bien où personne n'ose investir!

Très Cordialement

Jamel

G&G
| 23-10-2016 19:33
Ni keynes ni Marx ni touzokra ne serait capable de nous dicter le modele de développement adéquat
La Tunisie aurait besoin d'un modèle tuniso-tunisien
Mes 35 années de terrain m'avaient dévoilé une réalité tout autre que celle apprise sur les bancs de l'INSEE de Paris.
A monsieur Tazarki je ne peux dire que: illi ma yedri igoul sboul.
A bon entendant.
G&G
RCDiste et fier

roufa
| 23-10-2016 18:02
monsieur le chef du gouvernement on sait que vous descendant d une fafille patriote on vous fait confiance vous representez la derniere chance de la tunisie ne reculez pasil faut foncer nous sommes derriere vous les representants des secteurs d activites qui veulent dialoguer il doivent avant tous priuver qu ils sont honnetes et vous presenter la quittance de paiement d impots des 3 dernieres annees si non ils n ont pas le droit de mettre les pieds au palais du gouvernement et je repete ne pas dialoguer avec lrs escrots cela vous deshonneurs

Forza
| 23-10-2016 17:55
L'état en Tunisie en tout cas l'état actuel (C'est vrai que Ben Salah a crée la base de l'industrie) ne peut pas produire de richesses, il détruit les richesses. Prenez n'importe quelle entreprise étatique et vous allez trouver qu'elle génère des pertes. Les entreprises privées des familles oligarques se concentrent bien sûr sur le tsamsir comme la vente de voitures mais il y'a aussi ceux qui investissent dans la production comme Meddeb et Ben Ayyed pour l'agroalimentaire ou Loumi pour le câblage et ils réalisent de bons résultats. Donner plus d'argent a l'état, détruira encore plus de richesse et l'administration s'accapare déjà 13 milliard du budget. L'état doit délivrer une bonne infrastructure, définir une fiscalité équitable, travailler sur une bonne formation aux universités et centre de formation et laisser les vraies entreprises faire. Cette ferme de Jemna, je suis sûr qu'elle produira 1.7 million de perte par an au lieu de 1.7 million de chiffre d'affaire si l'état reprend sa gestion. Je vous donne raison concernant l'investissement dans les régions défavorisées, là l'état doit donner l'exemple. Votre méthode fonctionne en Chine ou l'état crée des champions mais chez nous, il ne crée que des cadavres de sociétés.

Dr. Jamel Tazarki
| 23-10-2016 17:53
Je m'excuse pour les fautes d'inattention:

"ce qu'ont fait", et non pas "ce qu'ont font", etc.

Dr. Jamel Tazarki
| 23-10-2016 17:34
Merci pour votre feedback,

il est temps de comprendre que la politique budgétaire d'inspiration keynésienne qui consiste à laisser galoper le ratio dette/PIB ne peut pas relancer notre économie car le secteur privé en Tunisie est d'une très grande médiocrité, toutes les décisions budgétaires depuis 2011 n'ont pas produit la croissance économique voulue, au point où leur effet a même fini par devenir négatif (endettement, inflation, dégradation de la balance commerciale, fuite des capitaux.) .

Il faut se libérer de cette idée absurde de l'entrepreneur tunisien créateur qui serait le personnage central de notre développement économique, qui prendrait des risques pour créer de nouveaux produits et emplois et ne demandant qu'un peu de capital-risque et d'être libéré des charges fiscales. Le point faible de l'économie tunisienne est son secteur privé: Incompétence et mauvaise gestion managériale!

L'intervention publique est indispensable en Tunisie car nos agents privés sont incapables de produire un résultat satisfaisant pour tous. L'Etat tunisien n'a fait durant le règne de notre ex-troïka et de celui de Mr. Habib Essid que protéger illégitimement les intérêts particuliers (de la bourgeoisie industrielle et de l'oligarchie) et produire des réglementations absurdes. On ne peut plus compter sur l'initiative et le dynamisme du secteur privé en Tunisie.

Les firmes privées tunisiennes exigent et obtiennent des baisses d'impôts et des dépenses publiques et privent ainsi l'Etat tunisien des moyens financiers de jouer son rôle d'entrepreneur dans des secteurs économiques indispensables pour la Tunisie où personne n'ose investir, elles assèchent ainsi les moyens de la source d'investissement de l'État sans pour autant apporter de remèdes à notre économie. L'action publique est irremplaçable en Tunisie.

Une chose est évidente est que la crise économique en Tunisie n'est pas liée à la baisse de la demande. Le peuple tunisien veut consommer mais il n'y a pas assez pour tout le monde. La formule classique des keynésiens qui consiste à dire: "Il n'y a pas de relance si la politique monétaire n'engendre pas une hausse de la demande" n'est pas applicable en Tunisie. En Tunisie, la demande est là, mais la productivité est faible et le prix de revient est très haut.

La seule solution possible pour notre économie est l'augmentation de l'offre grâce à une meilleure productivité, minimiser le prix de revient, minimiser les dépenses sociales et augmenter progressivement la masse d'argent en circulation afin que l'offre ainsi créée sera absorbée par la demande. Mais malheureusement le secteur privé tunisien est incapable d'améliorer ses méthodes de travail/production, certains de nos entrepreneurs sont nuls et ça ne servira à rien d'injecter encore plus de l'argent dans le secteur privé tunisien, ceci ne va générer que de l'inflation'

Une politique d'expansion monétaire pour la Tunisie ne peut que favoriser le développement de l'inflation. Il faut que l'activité économique augmente plus vite que La masse monétaire dans notre pays. Mais pour cela il faut avoir un secteur privé créatif et intelligent, sinon on a un accroissement anormal de la quantité de monnaie par rapport au volume de la production.

Par contre, Les libéraux (Les anti-étatiques) refusent contrairement aux Keynésiens toute intervention de l'Etat dans le domaine économique. L'économie, d'après eux, se stabilise par elle-même. On doit laisser faire le marché sans l'intervention étatique car il a des tendances autorégulatrices. On ne doit pas manipuler la balance naturelle qui existe entre l'offre et la demande. L'Etat ne peut que détériorer les résultats par son intervention et créer ainsi de l'inflation. L'intervention de l'Etat est donc funeste au processus de l'activité économique. ==> oui, L'Etat tunisien a intervenu en Tunisie (ex-troïka et Mr. Habib Essid) et il n'a fait que créer de l'inflation'


Conclusion: l'interventionnisme (le Keynésienisme) et l'antiétatisme ne peuvent pas résoudre nos problèmes socio-économiques, en Tunisie.


Très Cordialement

Jamel

Dr. Jamel Tazarki
| 23-10-2016 17:29
Il ne faut pas désespérer, regardons ce qu'ont font les chinois :

Le gouvernement chinois a créé une structure organisationnelle par laquelle il peut procéder en tant qu'actionnaire dans tous les grands projets économiques afin d'optimiser la gouvernance et de guider la modernisation. Même si ces sociétés par actions présentent des particularités d'entreprise privées (actionnaires, conseil d'administration, rapports annuels), le gouvernement chinois détient au départ toujours la majorité des actions et il exerce ainsi un contrôle solide sur l'activité de l'entreprise. La privatisation complète se fait quand l'entreprise fait des bénéfices. Le gouvernement chinois a ainsi créé plus que 4 millions d'entreprises privées. Ces entreprises emploient près de 120 millions de chinois. La chine fait pression sur les responsables des banques afin de permettre des prêts à des conditions avantagées aux nouvelles entreprises qui sont au début surveillées par les fonctionnaires des autorités chinoises. Ces prêts hors des conditions de marché ne sont accordés qu'aux entreprises rentables. Les entreprises non rentables n'ont plus le droit d'opérer ou d'investir car les règles du marché les forcent à arrêter leurs activités ou du moins de ne pas réaliser de nouveaux investissements. Lors de la privatisation complète des entreprises fonctionnantes, les banques reçoivent leur argent de nouveau. Le stock des créances est à plus de 1200 milliards de dollars. Les dirigeants chinois sont conscients de la fragilité de ces investissements. C'est pour cela que les banques chinoises reçoivent du budget de l'Etat. Le gouvernement chinois cherche aussi des capitaux privés, chinois et étranger afin de recapitaliser ses banques. Par contre l'Etat chinois (contrairement aux américains et aux européens) n'accorde pas de crédit hors conditions de marché (très faible taux d'intérêt) aux ménages et à la consommation. Les ménages chinois doivent préalablement épargner les sommes nécessaires pour l'achat d'une voiture ou d'un appartement. De même de nombreux produits d'assurance ne sont pas disponibles. Les ménages doivent également épargner pour se protéger contre les risques de la vie courante. On comprend pourquoi le taux d'épargne des ménages chinois est très élevé et d'ailleurs il ne cesse pas de croître. Le taux d'épargne des chinois est de 50% du BIP. Ce taux d'épargne contribue à l'investissement. Les banques d'Etat dirigent l'essentiel de l'épargne chinoise vers les entreprises. Ces prêts soutiennent la production et favorise l'investissement. Ce qui augmente le taux de croissance du PIB.

La question est comment assurer l'autosuffisance et la stabilité des prix dans un temps record. Pour cela, il suffit de transformer notre agriculture traditionnelle, en la dotant d'équipements et de techniques d'avant-garde. L'agriculture moderne nécessite des techniques avancées, des équipements de haute performance et des agriculteurs qualifiés. Il nous faut un haut rendement, une excellente qualité, une grande rentabilité et un bon écosystème. Le développement de la productivité agricole est un but primordial de la construction de la nouvelle Tunisie. Le mode de production agricole caractérisé par les systèmes d'irrigation classique et de labour traditionnel n'est plus suffisant afin de nourrir 13 Millions de Tunisien. Afin de développer une agriculture moderne, il est important de la transformer et la doter des techniques modernes de l'hydro-culture. Puis, il faut augmenter les investissements dans les régions rurales, soutenir financièrement les agriculteurs.

Parallèlement, il faut pratiquer des politiques économiques structurelles qui ont une action à long terme. Par exemple une politique industrielle comme l'encouragement de la production artificielle des engrais agricoles et de l'industrie chimique

De même, je propose de déterminer les potentialités de notre pays et de mettre en oeuvre les projets correspondants. Nous privilégions lors de la réalisation de nos projets d'abord le savoir-faire et les compétences locales. Et pour combler les compétences manquantes, on va rechercher les personnes susceptibles d'être recrutées partout dans le monde. Il y a énormément d'ingénieurs et scientifiques sur le marché international qui pourraient nous aider, mais ils ont un prix. C'est toujours une question d'argent. Les Américains, les Chinois, les Allemands et tous les autres font pareils, ils captent les meilleurs scientifiques et les meilleures capacités du monde. Nous ne sommes pas encore au plus haut niveau, mais on veut l'être. Nous sommes juste sur le bord d'y arriver. C'est une question de temps et de choix politiques. On ne cherchera pas seulement à séduire les entreprises étrangères à investir dans notre pays mais nous définiront nos projets en fonction de nos besoins et on cherchera sur le marché international de travail les compétences manquantes et peu importe le prix que l'on aura à payer.


Très Cordialement

Jamel

Alouane
| 23-10-2016 15:58
Monsieur, ou vous imposez la justice fiscale, signe d'équité ou vous partez. Les citoyens les plus démunis dont font partie tous les fonctionnaires payent bien leurs impôts à la source sa