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BCE parle de la lutte contre le terrorisme, de la paix sociale et, surtout, de la crise de Nidaa
29/11/2015 | 22:04
3 min
BCE parle de la lutte contre le terrorisme, de la paix sociale et, surtout, de la crise de Nidaa

L’adresse du président de la République, Béji Caïd Essebsi, vient d’être transmise, ce soir du dimanche 29 novembre 2015, sur les différentes chaînes télévisées et dans laquelle il a traité de trois thèmes principaux.

 

Commençant par la question de la lutte contre le terrorisme, M. Caïd Essebsi a indiqué que malgré la gravité du dernier attentat terroriste visant la garde présidentielle, l’Etat finira par gagner la bataille contre ce fléau grâce aux forces de sécurité, de l’armée et de la Garde nationale ainsi que grâce à la solidarité et à l’unité nationale entre les différentes composantes de la société tunisienne. « Grâce aux opérations anticipatives, à la vigilance de tous les départements du gouvernement et à une stratégie claire et efficace impliquant la coopération des citoyens, nous sommes confiants que nous finirons par venir à bout du danger terroriste », a-t-il ajouté.

 

Le deuxième point de cette allocution a été réservé à la paix sociale qui doit être de mise pour réussir la suite du processus de la transition démocratique dans le pays, car il n’est pas logique que les deux composantes principales, sur les quatre ayant réussi le dialogue social menant à une vie démocratique, ne parviennent pas à obtenir un accord sur le dossier des salaires dans le secteur privé. « Il est impératif pour l’UGTT et l’UTICA d’aboutir à un compromis sur cette question avant le 10 décembre prochain, date de la remise du Prix Nobel. Un éventuel désaccord serait inapproprié et incompréhensible, notamment aux yeux de l’opinion publique internationale, et pourrait entraver les investissements nationaux et internationaux », a martelé en substance BCE.

 

Troisième et dernier point, la crise de Nidaa Tounes a accaparé près des trois quarts de l’adresse présidentielle. Après avoir reconnu qu’il y a une crise de leadership et de positions au sein de ce parti qui se trouve dans l’impasse ou presque, Béji Caïd Essebsi a annoncé qu’il a concocté une initiative susceptible de débloquer la situation.

 

« Sans consulter les diverses parties prenantes dans la crise, j’ai mis en place une commission, comprenant des personnalités respectées, qui se chargera de faire rapprocher les points de vues entre les deux clans quant à la nature du prochain congrès », a-t-il précisé. Et d’ajouter « qu’en cas de persistance des divergences, un Conseil national devra alors se tenir pour trancher la question, mais je pense qu’on parviendra à une solution, car, en fin de compte, la majorité des membres de Nidaa m’ont promis d’accepter mon initiative et ils m’écouteront ».

 

BCE a reconnu, toutefois, que près de six ou sept dirigeants semblent attachés à leurs positions. « Eh bien, s’ils persistent dans leurs clivages, je leur dis qu’ils iront chercher ailleurs, car j’ai toujours dit que la patrie doit être placée avant les partis », a-t-il déclaré.

 

Après avoir lu la liste des membres qu’il a désignés au sein de cette commission, M. Caïd Essebsi a justifié son intervention dans les affaires intérieures du parti Nidaa, contrairement à ce qui est stipulé par l’article 76 de la Constitution, par le fait que cette crise est devenue une affaire nationale pouvant avoir des retombées néfastes sur la paix sociale, sur les investissements et sur l’efficacité du combat contre le fléau du terrorisme.

 

Sarra HLAOUI


29/11/2015 | 22:04
3 min
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Commentaires (44)

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Tounsi
| 30-11-2015 19:03
Moi aussi!!! Vraiment déçu!!! Je croyais a ce parti.. je l'ai voté et même incité plusieurs voir des dizaines de personnes à voter pour Nida ! Mais que dalle, on se retrouve avec la dynastie // EE (Essibsi // Elloumi).

C'est quoi ce congrée nominatif ??? .. mais c'est une blague .. ca me rappelle le bureau politique nommé par Bourguiba et Ben Ali. N'importe quoi .. si je suis adhérent avec ma carte de parti . je veux voter mes représentants au parti .. un point c'est tout .. ce n'est pas a BCE ou un autre de les nommer.. on a fait une révolution, vécu des attentats, des couvre-feu, pleurer des morts .. Pour sortir de ce genre de nomination abusif.

En plus BCE qui parle 3mn du pays et 15 mn de son parti .. Alors qu'il dit « la patrie ave les partis » !!!! et la cerise sur le gâteau Monsieur le Président vient avec une liste de personnes sans même les avoir consulter .. et voila je retrouve les réflexes d'avant la révolution. Et en plus avec quelle casquette .. de Président de la république ??? ou ex président de parti ???

Dommage vous avez perdus des adhérents à Nida !

TeTeM
| 30-11-2015 18:37
Ce n'est sans doute pas le moment de lâcher le Président mais c'est encore moi le moment pour lui de lâcher le peuple et de faire du partisanisme!

Soit il est en train de nous avouer que la crise de Nidaa est si grave qu'elle entrave l'action du gouvernement (ce que je ne pense pas), soit il oublie déjà la constitution ce qui est dangereux et peut être vu comme un premier signe d'un retour à un système autoritaire.

Qu'il fasse le ménage mais en toute discression. Les Hollande et Sarkozy gérait les affaires de leur partie depuis l'Elysée mais n'en parlait pas lors de leur discours officiel.

Gg
| 30-11-2015 17:47
Kameleon dit au sujet de JW "Et pourquoi pas un prix littéraire? Comme le tunisien dernièrement récompensé au Grand Prix de l'Académie Française."
Heu... Je doute que Mémoires d'un *** de Ben Ali rencontre un grand succès. Mais bon, il peut essayer...

Sur le sujet, c'est pas le moment de fragiliser le président. IL a parlé essentiellement du parti, mais oui, il faut absolument un parti uni et fort pour résoudre les problèmes actuels, de sécurité et économiques.
J'ai des amis en Tunisie, ils me racontent ce qu'il se passe du côté de Siliana et dans les villages alentour. Même dans les plus petits hameaux la police arrête des gens!
Ce n'est vraiment pas le moment de fragiliser le président!
De tout coeur avec vous...

kameleon78
| 30-11-2015 16:53
Comme nous vous l'avions maintes fois suggéré, vous devriez écrire vos mémoires ce serait plus facile pour nous car nous n'avions pas le temps de vous lire à chaque fois. Je sais que votre expérience est très riche mais je serai le premier à vous lire si vous publiez vos écrits et souvenirs. Et pourquoi pas un prix littéraire? Comme le tunisien dernièrement récompensé au Grand Prix de l'Académie Française.

elGaleg
| 30-11-2015 15:50
moi citoyen tunisien, ayant voté malheureusement utile (:)...je me demande en quoi ça me concerne un tel discours.
BCE n'arrivera jamais à admettre qu'il est président de tous les tunisiens (sans l'être)

je me demande ainsi si une crise entre les faucons et les colombes d'Ennahdha éclaterait et serait connue au public, nous fera-t-il un tel discours?




Will
| 30-11-2015 15:08
Bajbouj se prend pour un prophète en récitant le verset qui s'adresse au prophète Mohammed sws :-)

TeTeM
| 30-11-2015 14:56
La constitution est la Loi suprême. Le fil rouge qu'il ne faut pas franchir... Le Président est le gardien de la constitution. Celui qui doit veiller à son respect et sa bonne application... Pas celui qui va la transgresser en fonction de ce qu'il juge nécessaire.

JOHN WAYNE
| 30-11-2015 14:27
Le temps passe vite et les vies s'écoulent en ce qui plus tard n'apparait avoir été qu'un bref instant. Ne me semblent pas très lointaines ces années ou la Tunisie brillait en pays devenu indépendant et quand son leader Bourguiba, jeune et cheveux lissés en arrière, saluait des foules pauvres au son des sirènes de son cortège Présidentiel.
Les années où je transportais d'aéroport en aéroport la valise diplomatique de notre ambassade, sac en toile blanc portant le sceau de cire de notre Nation, ne sont pas non plus lointaines. Représenter mon pays à travers le monde et le protéger des intrus de l'histoire de la Tunisie nationaliste a été une mission à la fois sacrée, pleine de responsabilités, mais agréable.
Et fait étrange, entre ce que j'appris sur l'histoire de l'homme de mon amphithéâtre à la Sorbonne à la fin des années 1950 et les évènements de la dernière décennie qui ont frappé le monde, il semble y avoir cet éternel recommencement si bien décrit par les historiens. L'histoire est un perpétuel recommencement et les guerres accélèrent l'histoire. Aucun doute dans mon esprit, Thucydide et Lénine avaient raison.
Mais il y aussi que les mêmes mensonges des mêmes êtres humains fourbes ou irresponsables, ou les deux à la fois, semblent être présents à travers l'histoire des hommes. Les hommes ou les nations mentent et créent des alibis qui plus tard provoquent des évènements ou des incidents de l'histoire dont les conséquences sont incommensurables en retombées, en tensions, en conflits, en guerres, mais surtout en souffrance et en pertes humaines.
Le Bey d'Alger Hussein Pacha n'aurait jamais administré de soufflet au Consul de France Derval, mais cet incident exagéré par la France sera derrière le blocus du port d'Alger et la prise de cette ville par les forces de Charles X. Hussein Pacha capitulera et comme Ben Ali sera contraint à l'exil avec sa famille. Il ne sera pas forcé par les blindés du général RA et par les agents de la CIA de l'ambassade des Etats Unis à Tunis à embarquer dans un avion de Tunis Air vers l'Arabie Saoudite, mais sera escorté avec sa famille sur le navire Jeanne d'Arc le 15 Juillet 1830 vers son exil à Naples en Italie. La prise d'Alger par Charles X marquera le début de la colonisation de l'Algérie par la France et Hussein Pacha mourra en exil à Alexandrie en 1838. Plus d'un siècle plus tard, la France et ses paras seront derrière la mort d'un million de civils Algériens.
Le 2 Aout 1964, lors du triste incident du Golfe de Tonkin, l'USS Maddox n'aurait jamais été attaqué par trois torpilleurs Nord-Vietnamiens et le Secrétaire à la Défense Américain Robert McNamara lui-même aurait déclaré à Kennedy avoir des doutes sur la véracité de cet incident. Pourtant le Président Johnson obtiendra le 10 Aout 1964 du Congrès Américain la résolution du Golfe de Tonkin, autorisant ce même Président à débuter des hostilités contre Hanoi sans avoir même à procéder à une déclaration de guerre. La guerre du Vietnam sera le conflit militaire le plus long de l'histoire des Etats Unis et coutera la vie à des millions de civils et a au moins cinquante milles Américains âgés en moyenne de moins de vingt ans.
Mais de tous les mensonges de l'histoire, l'invasion de l'Irak par George W. Bush aura été l'évènement à la fois le plus meurtrier et le plus factice en faits et preuves. Saddam Hussein ne possédait pas d'armes de destruction massives et ne pouvait en aucun cas frapper les Etats Unis par ses missiles balistiques en l'espace de quarante-cinq minutes. Le gouvernement de Saddam Hussein n'aurait jamais rencontré d'agents d'Al Qaeda en Tchécoslovaquie à la veille des attentats du 11 Septembre 2001. L'invasion de l'Irak par George W. Bush causera au moins un million de morts civils en Irak et sera derrière le conflit inter-ethnique et inter-confessionel interminable qui détruit et divise aujourd'hui cette Nation, et la naissance de DAECH.
L'immolation de Mohamed Bouaazizi le 17 Décembre 2010 n'aurait pas eu comme raison principale les abus de Fadia Hamdi, fonctionnaire du Ministère de l'Intérieur. Mohamed Bouaazizi n'était pas un marchand ambulant au chômage titulaire d'un diplôme universitaire de troisième cycle, mais un alcoolique au casier judiciaire étoffé, comprenant même des délits de violence physique envers sa mère Manoubia Bouaazizi. Il aurait en fait agressé sexuellement Fadia Hamdi qui elle a son tour l'aurait giflé. Pourtant, cet incident fut repris par la ville de Sidi Bouzid entière et des medias comme la chaine de Télévision Al Jazira, comme étant le symbole d'un régime autoritaire et inhumain. Cet incident mensonger sera même exposé par Barack Obama au Congrès Américain.

JOHN WAYNE
| 30-11-2015 14:27
Seule la chaine de télévision Britannique BBC décrira plus tard au monde les mensonges associés à cet incident qui sera derrière les révolutions Arabes. Ces mêmes révolutions Arabes qui ont plongé des pays comme la Syrie et la Libye dans des guerres civiles qui devraient se prolonger pendant les décennies à venir.
Le mensonge de l'immolation de Mohamed Bouaazizi est la cause de la mort de centaines de milliers de civils dans des conflits qui ont mis en présence les forces les plus viles et les plus cruelles de ce monde que sont les islamistes d'Al Nosra et de DAECH. L'immolation de Mohamed Bouaazizi sera en outre la cause d'une guerre civile en Tunisie opposant islamistes et laïques Tunisiens et qui mènera ce pays à la destruction.
La Tunisie est un pays géré par le Qatar et par la CIA. Il s'agit d'un pays déstabilisé a jamais, avec ou sans élections démocratiques, Prix Nobel de la Paix, et Présidents octogénaires incarnant Habib Bourguiba. Les Tunisiens ont vendu leur pays. Il s'agit d'un peuple de traitres au même titre que les Chiites qui ont applaudi l'entrée des soldats Américains a Baghdâd. Des attentats sanglants devraient continuer à frapper ce pays au peuple opportuniste et mercantile. Et sauf un scenario à***, la Nation Tunisienne est condamnée à l'effondrement et au chaos.
Le fonctionnaire de Bourguiba à la retraite que je suis a parfois des nuits tourmentées. Souvent mes nuits sont entrecoupées de brusques réveils, en général vers quatre heures du matin et c'est dans l'obscurité de ma vétuste demeure du Bardo que défilent des souvenirs. Certains sont agréables, d'autres sont des éclats de rire, mais d'autres encore attisent en moi cette haine d'indigène du Protectorat qui ne semble pas vouloir s'éteindre.
La France est ce pays à la culture unique et fine mais dont la présence dans ma vie a laissé de grandes séquelles. Bourguiba avait dit un jour qu'il avait combattu la France sans haine, mais je pense que ce grand homme s'est voulu en ce jour être diplomate avec son éternel ennemi.
Ma haine pour la France est vivante et elle se porte bien. Il y eut un temps ou quand je me rendais à notre chancellerie de Paris, je ressentais la même méfiance et la même animosité de l'époque du Protectorat envers l'agent de Police des Frontières Français à qui je tendais mon passeport diplomatique Tunisien. Toute autorité provenant de la France quelle qu'elle soit est pour moi une provocation et une certaine contrainte. Paris a toujours été pour moi cette ville magnifique mais les bâtiments gouvernementaux de cette République coloniale ont toujours suscité en moi une certaine haine. Ma haine pour la France est telle que même les timbres portant l'effigie de la République Française peuvent susciter en moi cette réaction viscérale de l'éternel indigène haineux que je suis.
Mais les lieux les plus contraignants pour le Tunisien nationaliste que je suis sont les tribunaux de la ville de Paris ou le public peut assister à ces audiences ou juges et avocats s'adonnent à des plaidoyers brillants, poétiques, et souvent interminables. La justice Française sera toujours pour moi cette force injuste dont la nature est de châtier les Arabes que nous sommes pour crimes d'indigènes non commis, et outrage à la grandeur de la France.
La mort de George Pompidou a attristé la France et le monde occidental mais en moi, elle a suscité la joie de voir la France puissance coloniale, endeuillée et pour un court temps affaiblie.
Inutile de m'attarder sur la défaite de Dieng Bien Phu ou des officiers de Saint Cyr aux uniformes en lambeaux se rendaient les mains sur la nuque devant des officiers du Viet Cong en sandales, car ce jour sera toujours pour moi un grand jour de justice dans l'histoire des hommes.
Je suis et serai toujours un indigène haineux de la France, cette puissance coloniale ignoble qui même aujourd'hui complote contre un monde Arabe qui se doit d'être laïque, autoritaire, et serein. La Libye et son généreux et pétillant Kadhafi ne sont plus, et la Syrie est réduite à des centaines de villes et de villages détruits. Les Tunisies de Bourguiba et de Ben Ali furent ma raison de vivre, plus même que mes deux garçons, et je ne pardonnerai point à cet infâme peuple qui a décidé de sa recolonisation.

F.M. Alias JOHN WAYNE
Ancien élève au Collège Sadiki
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.

Le Psycho du coin
| 30-11-2015 13:40
BCE n a pas realise que son logiciel doit etre change,il vit toujours dans le passe.Il est totalement depasse.cela ne m etonne pas,a son age il doit jouer au monopoli avec ses arrieres petits enfants