A gaspiller l'argent public entre émoluments , privilèges et nomination des proches et familiaux dans les ambassades et consulats . Le chef de gouvernement peut tout aussi bien s'en charger .
Les partis au service de la patrie ? Une devise largement répétée, mais peu vérifiée, si l’on voit le nombre de chefs de cabinet présidentiels qui ont défilé ces huit dernières années. Le président Caïd Essebsi en a « usé » quatre, en quatre ans et demi alors que son prédécesseur en a usé deux en trois ans. Les démissions et remerciements ont tous été justifiés par des raisons purement partisanes.
Ainsi, Imed Daïmi, premier chef de cabinet de Moncef Marzouki a dû quitter le palais pour aller s’occuper du CPR, alors en friches. Il a fini par l’achever en mille morceaux et l’affaire est aujourd’hui devant les tribunaux. Adnen Mansar qui lui a succédé à la fonction n’a pas fait mieux quand il a pris des postes de responsabilité au CPR devenu Harak Tounes El Irada, puis Irada et maintenant Harak. Il a fini par jeter l’éponge.
Quant à Béji Caïd Essebsi, il n’a pas fini de « céder » ses directeurs au parti Nidaa qu’il a fondé. Rien n’y fait, le parti est toujours dans un sale état. Il a dû se séparer de pas moins de quatre dirigeants de son cabinet présidentiel dont trois chefs de cabinet, tous partis pour secourir le parti. Mohsen Marzouk, qui occupait le poste de conseiller, a dû quitter Carthage en urgence pour sauver Nidaa, mais il a rapidement jeté l’éponge et est allé fonder son propre parti. Idem pour Ridha Belhadj et Selim Azzabi qui ont dû quitter le poste de chef de cabinet présidentiel pour sauver Nidaa avant de créer, chacun de son côté, un parti.
Aujourd’hui, c’est au tour de Selma Elloumi de quitter le poste de Cheffe de cabinet (pour lequel elle a quitté son poste de ministre du Tourisme) afin de secourir Nidaa. Béji Caïd Essebsi s’apprête maintenant à « user » un quatrième chef de cabinet (qui pourrait être son gendre Moez Belkhodja ou l’ancien chef du gouvernement Habib Essid) en espérant qu’il ne le mobilise pas, à son tour, pour aller sauver son parti.
Quatre ans après, et l’exact contraire de sa phrase célèbre, Beji Caïd Essebsi est en train de mobiliser et « d’user » les cadres de la patrie pour servir les partis...
R.B.H
Commentaires (4)
CommenterUtilité ?
A gaspiller l'argent public entre émoluments , privilèges et nomination des proches et familiaux dans les ambassades et consulats . Le chef de gouvernement peut tout aussi bien s'en charger .
allah yehdikom
je vous emmerde les deux malades ,hypocrites et arnaques .
le Poste de Président de la Republique : Ironisch !
Malheureusement, il n'y a pas d'offre d'emploi décent pour le poste de président de la Republique.
Ce sont généralement des qualifications souhaitées comme l´experience professionnelle, les compétences linguistiques et la rémunération, les postes à temps partiel et les possibilités de formation continue. En un mot, ceci pourrait ressembler à ceci pour le poste ici:
Religion : Musulman
Compétences difficiles: passeport tunisien et 30 ans et plus.
Compétences douces: Surtout: autorité suprême morale (ou moralisante).
Un peu plus profond: Il faut parler, parler et parler. En plus, aussi: aimez voyager, manger et nommer.
Objectifs personnels: Paris, New York ou Tokyo: l'essentiel est la coiffure, le port des lunettes noires et surtout aimer faire la sieste.
Salaire: vous serez satisfait.
Qualifications supplémentaires souhaitées: Faiblesse de la décision ou mieux indécision générale.
Les dépôts de candidature seront présentés au Conseil de BusinessNews
Pour plus d´ informations contacter SVP Ommar Bezouir dans son Buro pas loin de Matmata!
Et Bonne Chance à tous Bijèh Sidi Roumthan!