Anis Ouertani : Aucune arme n'a échappé au contrôle à l'aéroport Tunis-Carthage
Dans une déclaration à Shems Fm, Anis Ouertani, secrétaire général du syndicat de base des agents de l'Aéroport Tunis-Carthage, a démenti l’information selon laquelle une inspectrice britannique aurait passé les contrôles aux frontières, avec une arme dans sa valise, sans se faire inquiéter. « Plusieurs rumeurs sont propagées chaque jour sur l’aéroport Tunis-Carthage », a-t-il dit, ajoutant que ceci entre dans le cadre d’une campagne de dénigrement et de déstabilisation du travail des forces de sécurité.
Et d’ajouter que les inspecteurs étrangers en mission officielle portant des armes doivent présenter des autorisations spéciales avant d’entrer sur le sol tunisien précisant que des personnes qualifiées se chargent de ce genre d’opérations. « L’entrée des armes est très contrôlée dans l’aéroport Tunis-Carthage », souligne-t-il, par ailleurs.
On rappellera que le journal Jeune Afrique a qualifié, dans sa livraison électronique du 3 août 2015, l’aéroport Tunis-Carthage de « aéroport passoire ». L’article en question indique « qu’une enquêtrice dépêchée par Londres a en effet pu franchir les contrôles de police et de douane de l’aéroport de Tunis-Carthage sans que son arme de service, qui se trouvait dans sa valise, ne soit détectée. Elle en avait aussitôt informé sa hiérarchie, déclenchant l’alerte lancée par les autorités britanniques ». Un incident qui aurait justifié, selon le journal, l’avertissement émis par Londres conseillant à ses ressortissants de quitter le pays. Une consigne qui ne serait donc pas justifiée par l'attaque de Sousse mais plutôt par ces « manquements » cités.
S.T.