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Amira Yahyaoui : je suis proche de Mehdi Jomâa et de Mohsen Marzouk
03/07/2015 | 15:04
1 min
Amira Yahyaoui : je suis proche de Mehdi Jomâa et de Mohsen Marzouk

Il y a deux jours, des rumeurs persistantes prétendaient qu’Amira Yahyaoui, fondatrice de l’observatoire Bawsala, a rejoint l’équipe de Mehdi Jomâa.  Aujourd’hui, vendredi 3 juillet 2015, les rumeurs prétendaient qu’elle a rejoint l’équipe de Mohsen Marzouk, alors que d’autres parlaient de Nidaa Tounes.

 Contactée par Business News, l’intéressée a fait remarquer qu’on lui prête chaque jour un poste quelque part.


Mme Yahyaoui précise qu’elle va se prendre une année de recul après son départ d’Al Bawsala et qu’elle va, entre-temps, aider tout le monde, comme elle le faisait dans son observatoire.


Elle admet être proche à la fois de Mehdi Jomâa et de Mohsen Marzouk, estimant qu’ils sont tous les deux de bons candidats d’avenir. Tout en démentant fermement appartenir à l’une des deux équipes, pour le moment du moins, elle indique qu’elle pourrait aider l’un et l’autre, n’excluant aucune piste.

 

R.B.H.

03/07/2015 | 15:04
1 min
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Commentaires (33)

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Observateur en Tunisie
| 05-07-2015 01:59
Amira Yahyaoui se rétire sans donner des raisons claires de son retrait: désillusion politique ou indications venant des lobbys US qui l'ont lancée...?

Voila ce que je pense de la situation : elle et Al-Bawsala ont été un vase de fleur pour décorer la pièce où on devait assassiner la Tunisie. Cela s'est fait avec des allers et retour du majordome de Rached Khriji al-Ghannouchi, le double taulard à vie et père des enfants terroristes du djebel, Habib Kheder qui a cassé tout bon sens et viabilité constitutionnelle... pendant ses interventions envenimées à l'Assemblée du Bardo

Merci en tout cas à Amira d'avoir entre-temps fait traduir NON-OFFICIELLEMENT en français une Constitution risible où la logique et l'équilibre ont pris la fuite...

tabarkini
| 04-07-2015 17:33
dommage j'ai pas reçu la réponse tant attendue et surtout méfions nous des pays amis de l"occident

Abdelkader
| 04-07-2015 14:37
La question est légitime quand on sait comment travaillent les services de renseignements . Ils repèrent les éventuels futurs décideurs et misent sur eux de longues années , dix voire vingt ans et plus avant leur éclosion .
Amira n'est pas la seule " bankable " , la liste est longue car notre pays n'échappe pas à la règle et la présence de plusieurs services , surtout de pays amis , est assez flagrante mais pas forcément choquante si nos intérêts sont préservés .

Hannibal
| 04-07-2015 14:11
c est ma reponse Allez bon Week end et chehia taiba

tabarkini
| 04-07-2015 12:50
Non mais tu peux continuer tes fantasmes ca n'engagent que toi et d'une je ne suis pas sure du tout du lien de parenté entre elle et les yahyaoui et de deux je ne suis aucunement jaloux de ( sa peudo reussite) j'ai fait ma vie ailleurs mais je continue a dénoncer l'hypocrisie et les gens malhonnêtes
stp peux tu m'éclairer un peu plus sur sa réussite et son passé je t'en serai reconnaissant
tu le sais bien que moi qu'elle faisait parti des cyberdissidents qui ont allumé le feu dans notre patrie encouragés par des barbouzes venus d'ailleurs tels autpor freedomhouse et open society
y en a pas pire que ceux qui veulent pas voir
j'attends ta réponse pour me raconter sa vie de militante de droit de l'hommiste hahahahahahaha

Hannibal
| 04-07-2015 11:44
Nous ne doutons aucun gramme de la sincerite de Amira.ceux qui n ont jamais aime la reussite se manifestent de nouveau,on les a vus contre Fakhfakh patron de Syphax et telnet,et aujourd hui contre Loukil et Amira,un lien commun,ils sont l image de la reussite qu il faut imiter..c est le lot de ceux qui bossent nuit et jours,qui innovent,qui creent..alors que les tetus perdants,createurs que de mensonges,jaloux jusqu a la moelle de la reussite des autres,mais une chose est certaine le peuple Tunisien n est Ould sidi tete,c est un peuple intelligent qui sait faire la difference entre le vrai et l irreel...
Je continue ou j arrete....???

3ABROUD
| 04-07-2015 10:45
Le nom de Amira Yahyaoui porte un legs dans l'histoire politique du pays. Si elle était bien choyée dans son ancienne ONG, comme militante dans la société civile, ce ne sera pas de même dans le domaine des loups ! Fais gaffe ! Amira, et regarde ton rétroviseur !

tabarkini
| 04-07-2015 09:23
merci de nous avoir présentés tes proches politiques et idéologiques mais t'as oublié le principal qui est georges soros qui a financé ton association pour service rendu aux puissances étrangères qui ont détruit notre chère patrie je serai curieux et attentif de connaître ton passé avant le 11 janvier ;je connaissais mokhtar yahyaoui le juge rebelle son neveu zouhair le dénommé ZOU le tounsi qui payé de sa vie pour une democratie populaire et participative, le premier cyberdissident et patriote mais pour toi je serai heureux de te connaitre un peu plus stp disparais a jamais qu on entende plus parler de toi

JOHN WAYNE
| 04-07-2015 08:48
Q-1 : Vous avez été employé par le gouvernement Tunisien pendant quatre décennies surtout dans le cadre de la sécurité de l'Etat. Qu'est-ce qui vous a le plus frappé dans les vidéos qui ont illustré cette sinistre tuerie ?
JW : J'ai passé en revue toutes les vidéos disponibles sur le web. En ancien de la police Tunisienne, je suis habitué aux cadavres. Il m'arrivait souvent plus jeune et dans le cadre d'enquêtes policières en Tunisie, de me rendre aux morgues comme celle de l'hôpital Charles Nicole en possession de documents émanant du bureau du procureur de la République, surtout dans des affaires de suicide, et rarement de meurtres. L'attentat de Sousse est une espèce de contraste macabre qui a allié une journée splendide et une mer d'huile de couleur turquoise, à des cadavres de vieillards en bikini dont le sang entachait un sable blanc, et qui étaient recouverts de serviettes bariolées. Il y avait en ce décor un aspect tropical qui mariait cruauté, sang, et un décor méditerranéen. Un décor que les touristes des pays Nord Européens qui vivent de matins de brume, contemplent avant de contacter leurs agences de voyage. Le décor des attentats de Sousse est une très grande leçon Divine pour un peuple qui croyait donner une leçon aux anciens de Bourguiba comme le général Ben Ali et moi-même. J'ai écrit souvent que trahir une Nation revenait à la détruire. Le décor de l'attentat de Sousse est celui d'une Nation détruite et qui a pour symptômes avant-coureurs ceux de la violence et du désordre. Les badauds qui ont suivi le tueur étaient eux même désemparés. Il n'y a pas eu de héros dans cette fusillade sanglante, mais plutôt des échantillons d'une population effarée et livrée à elle-même, qui est ballotée par l'histoire car elle a perdu son leader. Les pseudo-héros de cette fusillade y compris le couple de médecins qui se sont précipités à la plage, sont une preuve du désordre agonal d'une Nation désemparée car elle ne possède plus de leaders Nationalistes et intègres, mais que des marionnettes qui obéissent à des puissances égoïstes, machiavéliques, et indifférentes. La réponse de la Tunisie à une telle tragédie a été celle d'une Nation dont les structures sont chaotiques, affaiblies, voire même en effondrement. Mais ce décor n'est pas ce qui m'a le plus marqué. Tous cela n'était que du déjà-vu en plus tropical de la tuerie du Musée du Bardo.

Q-2 : Qu'est-ce qui vous a le plus marqué alors ?
JW : A un moment donné et dans une ruelle sale et aux maisons mal entretenues, l'on entend des cris déchirants suivis de voix qui demandent si le terroriste et mort. Les cris sont ceux du jeune terroriste recevant en son corps les premières balles qui seront responsables de sa déchéance. Le terroriste est un jeune qui a été manipulé par des hommes plus âgés et plus expérimentés à tuer des innocents au nom d'une religion qui a été détournée en une secte cruelle au lendemain de la mort du Prophète Mohamed.
L'on dit souvent dans le milieu policier, que les balles de revolver ou de fusil d'assaut créent en les personnes abattues une sensation insupportable de brulure corporelle avant une sensation de vertige qui sera suivie d'une perte de conscience. Ces cris sont ceux du terroriste prenant conscience qu'il est en train d'être abattu. Il s'agit d'un terrible retour à la réalité dans un contexte où l'on a endoctriné cet homme à glorifier la mort et à en faire une étape aisée voire même banale. Le jeune homme qui a tué en souriant réalise soudain qu'être terroriste et tuer mène à une fin douloureuse et même insupportable. C'est la première fois de ma vie que j'ai éprouvé une espèce de pitié, même sommaire, pour un islamiste.














JOHN WAYNE
| 04-07-2015 08:47
Q-3 : Les Tunisiens n'ont pourtant éprouvé aucune pitié face au corps de ce jeune djihadiste dont la mort a formé une petite rivière de sang coagulé sur l'asphalte. Ils ont surtout eu pitié des touristes innocents qui ont été abattus par cet assassin.
JW : Les touristes étrangers sont bien évidemment innocents. Ils ne méritaient pas la mort. Ce que leurs familles doivent comprendre est que Saifeddine Rezgui n'était qu'un exécuteur agissant à un niveau bas de la hiérarchie du complot qui étreint le monde Arabe. L'Angleterre doit remonter aux véritables assassins c'est a dire aux commanditaires de ce drame qui sont bien sur les pays du Golfe et d'Arabie qui financent le terrorisme, mais surtout aux autres pays qui les arment et qui les soutiennent. Ces touristes Anglais ont été tués par Saifeddine Rezgui, mais surtout par l'Angleterre et son passé colonial odieux.

Q 4 : Expliquez-vous.
JW : Je désire vous renvoyer à ces vidéos disponibles sur le web et qui montrent des pilotes de chasse Britanniques détruisant les ponts de l'Irak lors de la première guerre du Golfe tout en émettant des blagues stupides dans un accent Britannique sot et désagréable. En détruisant et en s'attaquant aux dictatures laïques du Moyen Orient, les Anglais et autres peuples à la mentalité coloniale odieuse ont créé un vide politique et sécuritaire qui a profité aux frères musulmans. Qui en Angleterre ne traitait pas Ben Ali ou Mouammar Kadhafi de dictateurs avant le 14 Janvier 2011 ?
C'est l'Angleterre qui a tué ces touristes Britanniques en libérant et en armant contre le monde Arabe les frères musulmans pour que le rêve du Grand Israël se réalise.

Q-5 : Quelles sont vos conclusions et vos solutions après cette tragédie ?
JW : Mes conseils et mes propositions de stratégies demeurent les mêmes. Tuer Seifeddine Rezgui n'a servi à rien à part l'empêcher de tuer plus de personnes ce jour-là. En ce moment même, des centaines de jeunes Djihadistes Tunisiens se préparent à frapper. Tous suivront le même chemin que Seifeddine Rezgui. Ils massacreront des vieillards étrangers avant de ressentir cette brulure insupportable des balles de Steyr traversant leur corps tout en réalisant mais un peu tard, qu'ils auront été manipulés par des Imams, des prédicateurs, et des moniteurs de la CIA leur apprenant l'art de se servir d'un missile portable TOW. Pour sauver la Tunisie de la destruction islamiste, il faut certes neutraliser les cellules djihadistes, mais il faut surtout s'attaquer aux têtes pensantes. La Tunisie ne s'en sortira jamais si elle ne neutralise pas les penseurs et les théoriciens de l'Islam radical qui sévissent en Tunisie sous forme de leaders démocrates. Sauver la Tunisie de l'Islamisme signifie qu'il faut s'attaquer à l'Islam lui-même et dissoudre en cette religion la notion de sacré qui en émane. L'Islam et ses cerveaux doivent être neutralisés et supplantés par un régime militaire laïc et nationaliste. Il n'y aura jamais d'autre solution.

F.M. Alias JOHN WAYNE
Ancien Elève au Collège Sadiki.
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.