Décidément, certains membres de l’Instance Ben Achour ont des problèmes avec tout le monde. Après le CPR, Ennahdha ou le PDP, ils s’en prennent aux journalistes. Ces membres n’apprécient pas la présence de journalistes au sein de l’instance et aimeraient imposer leur diktat, comme si l’on était sous l’ancien régime.
En clair, ils n’ont pas envie que des journalistes fassent part à l’opinion publique de ce qui se passe (ou se trame) au cours des réunions. Ce point a été cependant dépassé et les journalistes ont été « tolérés » pour assister aux réunions.
Nouveau rebondissement aujourd’hui, un membre de l’instance (Zouheïr Makhlouf en l’occurrence) a demandé à ce que les journalistes s’assoient à la mezzanine et non plus dans la grande salle au rez-de-chaussée. Un emplacement pas du tout pratique pour couvrir les débats (on n'entend plus rien) et une attitude pas du tout appréciée par les journalistes présents qui ont décidé de boycotter la dernière partie de la séance.
Un signe de protestation contre les offenses dont ils ont été victimes de la part de plusieurs membres de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, en plus des altercations verbales qui ont eu lieu entre les journalistes et des membres de l'Instance.

Soufia Hammami, membre de la Haute instance et journaliste, s'est retirée elle aussi de la séance, en signe de protestation contre les méthodes utilisées au détriment de ses collègues, surtout après le refus du président de la Haute Instance, Yadh Ben Achour, de lui donner la parole pour intervenir sur cette question.
Cette dernière partie de la séance devait permettre de débattre du projet de décret-loi portant organisation des associations.
Ambiance !