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Ajmi Lourimi : Ennahdha ne sera pas un parti laïc
09/02/2016 | 19:13
1 min
Ajmi Lourimi : Ennahdha ne sera pas un parti laïc

 

Ajmi Lourimi, le responsable de la communication au sein du parti Ennahdha, a déclaré, mardi 9 février 2016, que le Mouvement Ennahdha ne sera pas un parti laïc.

 

Il a affirmé à la TAP que le parti « restera un grand parti politique national à référence islamique ». Pour Ajmi Lourimi, il ne s’agit pas de séparer totalement ou de fusionner intégralement le politique et le religieux. Il a précisé que la prédication se fera dans un autre cadre, au sein de la société civile, tout en gardant la même orientation du parti.

 

Ajmi Lourimi a indiqué que l’orientation générale sur la question de la séparation du politique et du religieux, débattue lors des congrès locaux d’Ennahdha, a montré une certaine préférence pour l’action de prédication en dehors du parti. Il a annoncé que les congrès locaux du mouvement ont pris fin et que le parti est en train de terminer les préparatifs en prévision de son congrès prévu au printemps.

 

M.B.Z.

09/02/2016 | 19:13
1 min
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Commentaires (42)

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Toto
| 20-02-2016 17:39
on ne vous demande pas d'etre laic, car c'est demander du miel à une tortue. grimpe encore Monsieur le nahdaoui, il y a des gens qui ne pige rien à la question et c'est là l'aubaine pour vous

Citoyen_H
| 10-02-2016 20:36

Des anges déjà déchus dès leur venue au monde, très certainement.
Salutations.

je dis la vérité
| 10-02-2016 19:01
Je retiens de votre réponse, toujours deux points.

1/La Constitution tunisienne est "entâchée" par la charia.E
Réponse :
Bon. Là....Je dirais qu'un consensus a été arraché à coups de protestations, échanges de diatribes à l'ANC, pour que finalement, des articles "laïcs", aient été imposés.
La charia, telle que conçue, par des oulémas moyenâgeux, ne figure dans la Constitution qu'en filigrane et encore...

Reconnaissons que le Code civil tunisien, s'en inspire pour gérer la famille, la succession. Pour le cas du divorce,l'adoption, par exemple, la charia est toujours gardée au placard. Certains Etats arabes, trouvent que la charia est rédhibitoire et porte gravement atteinte aux droits de l'homme.
Les islamistes eux-mêmes, n'osent même plus la remettre dans leurs programmes politiques.
J'ai dit tout à l'heure: Pas de rétropédalage sur les libertés fondamentales.Deviendrons-nous, un jour, un pays totalitaire?
Ce jour-là, le pays serait mis à feu à sang, pour que nos institutions actuelles soient abolies.Mais, ce jour-là, notre pays ne connaîtrait plus de stabilité.Les "fanatiques", sont donc prévenus!


2/ "Vous semblez malheureusement sublimer la réalité".
Réponse :
Oui...Je ne voudrais pas voir proliférer des écoles coraniques dans ce pays.Nous avons une société civile puissante qui ne se laissera pas faire.
Je suis très convaincu, que les musulmans fanatiques et intolérants, opèrent toujours, quand ils ont un soutien, ne provenant pas forcément de leurs concitoyens, mais le plus souvent de l'extérieur.
En tout cas, tout fanatique et intolérant, se fera malmener par les lois contraignantes du pays.Beaucoup de fanatiques et obscurantistes (imams, trouble-fêtes salafistes, etc) ont baissé les bras ces deux dernières années :La pagaille instaurée par la troïka est bien finie.

Le terrorisme, c'est autre chose. Ce n'est pas l'objet de notre débat.
J'estime que j'ai clarifié le maximum.

/raisonnable
| 10-02-2016 17:47
On ne peut jamais apprivoiser des terroristes vécus tout le long de leur vie dans la magouille à un simple citoyen voulant servir son pays. Ses obscurantistes sont des traitres et celui qui leur a confié le pouvoir et de même. Sachant que le peuple ne voulait pas de cette racaille mais BCS a fait autrement

takilas
| 10-02-2016 17:23
Dont voici un extrait ;
- Troubler le meeting de Nidaa Tounis, provoquer la panique et en profiter pour viser Béji Caïd Essebsi en personne et en faire endosser la responsabilité à un détraqué mental, volontaire pour venger la mort de Salah Ben Youssef. Actuellement, circule sur Internet l'information selon laquelle Abdellatif Mekki, le ministre de la Santé, s'est rendu à Djerba trois jours avant le meeting de Nidaa Tounis pour galvaniser les youssefistes. Diversion : celui qui s'est rendu à Djerba n'est pas Abdellatif Mekki mais Ajmi Lourimi,DES MASSACREURS.

Ahmed
| 10-02-2016 17:16
Une tempête s'annonce du côté d'Ennahdha, entre les islamistes qui composent et et les islamistes qui ne composent pas.

Tunisienne
| 10-02-2016 16:09
- Nous avons une Constitution autour de laquelle le seul consensus existant aujourd'hui est qu'elle ne satisfait ni les partisans de la Charia ni les partisans de la démocratie. Par ailleurs, les libertés fondamentales que vous évoquez sont bafouées au quotidien : les libertés d'expression et de conscience sont opposables tant qu'elles n'offensent pas la susceptibilité des "gardiens de l'Islam". Donc, finalement, c'est la société qui fixe les limites d'exercice des libertés inscrites dans la Constitution et non le contraire !
- La "démocratie à l'occidentale", c'est par opposition à la "démocratie à l'islamiste" qui n'en est pas une. Du reste, l'essence des règles démocratiques est immuable même si colorée (et NON PERVERTIE) par les spécificités locales.
- Vous semblez malheureusement sublimer la réalité : vous n'êtes pas sans ignorer que la socialisation primaire prime dans le modelage de la personnalité de l'enfant. Au schéma que vous décrivez, je vous oppose le cas de figure suivant :
L'enfant né dans une famille salafiste (ou islamiste) est souvent celui-là même qui va passer par l'école coranique telle qu'instaurée par les wahhabites. Donc il va être rester "en cohérence" jusqu'à l'intégration de l'école où, soit il va être en dilemme de valeurs, soit essayer d'imposer à son jeune entourage ses valeurs (et c'est l'une des formes pernicieuses d'islamisation par le bas), soit devenir violent, soit rejeter le système et la scolarisation, soit rejeter sa famille (peu probable). Et ce n'est pas le caractère équivoque de la société qui va résoudre ses problèmes (et encore moins la Constitution) ! Donc, au final, ce sont les pratiques sociales qui prennent force de Constitution (et non le contraire).

Moralité de l'histoire : il faut certes protéger les enfants de toutes les violences, mais il ne faut pas banaliser ou dédramatiser celle de l'endoctrinement religieux dès le plus jeune âge, car -en toute impunité-, certains sont en train de fabriquer des bombes latentes...

Salutations !

DHEJ
| 10-02-2016 16:02
Mais bon crétin il est, débile il restera!

Tunisienne
| 10-02-2016 15:33
Il est à majorité musulmane. Mais ce sont des "sains" comme vous (par opposition aux "dépravés") qui veulent l'islamiser, avec la manipulation du peuple avec des raccourcis, du genre :

Moraliser = islamiser

Ne pas islamiser (ou ne pas permettre l'islamisation) = dépraver

Le "bon" Islam = l'islamisme

Moralisation = Islamisme = croissance économique et richesse (mi-terrestre, mi-paradisiaque) pour tous.

Salutations "dépravées" !

A4
| 10-02-2016 15:19
MAUVAISES HERBES
Ecrit par A4 - Tunis, le 22 Juin 2013

Je n'aime pas les bêtes
J'aime les animaux
Ces gens qui m'embêtent
Ne sont pas normaux

Ce n'est pas que je sois grincheux
Ou un rêveur utopiste
Mais ce qui me rend malheureux
Ce que je trouve bien triste
C'est le fait que ces demi-dieux
Dont on doit suivre la piste
Ne savent que diviser par deux
Grogner: "je hais, donc j'existe !"

Je n'aime pas les bêtes
J'aime les animaux
Ces gens qui m'embêtent
Ne sont pas normaux

Je veux bien être tolérant
Aimer la chose et son inverse
Mais hélas je ne vois comment
En cette folle époque perverse
Certains se prennent pour des marchands
Etalant entre denrées diverses
Religions et commandements
S'en servant comme fond de commerce

Je n'aime pas les bêtes
J'aime les animaux
Ces gens qui m'embêtent
Ne sont pas normaux

Je comprends bien leur émotion
A la vue d'un sein maléfique
Leur rappelant leurs frustrations
Les rendant nerveux hystériques
Mais n'est-ce pas une vexation
Une démence satanique
De faire de la prostitution
Une guerre sainte islamique ?

Je n'aime pas les bêtes
J'aime les animaux
Ces gens qui m'embêtent
Ne sont pas normaux

Je peux comme parfois me tromper
Penser du mal de ces apôtres
Puis me dire pour me rattraper
Qu'ils peuvent bien être des nôtres
Mais leur cervelle d'handicapé
N'est pas faite comme la votre
Osez-vous envoyer s'étriper
En enfer les enfants des autres ?

Je n'aime pas les bêtes
J'aime les animaux
Ces gens qui m'embêtent
Ne sont pas normaux

Face à ces barbus imberbes
Je me dis pour me consoler
Comme dirait un vieux proverbe
Dans un langage ciselé:
En ces temps de maigres gerbes
Poussent d'abord les têtes brûlées
Comme poussent les mauvaises herbes
Avant qu'apparaisse le bon blé

Je n'aime pas les bêtes
J'aime les animaux
Ces gens qui m'embêtent
Ne sont pas normaux

Je dois bien sûr comme vous tous
Ouvrir l''il, rester vigilant
Veiller au grain, au blé qui pousse
Face à ces êtres malfaisants
Qui sont prêts à brûler la brousse
Mettre le feu dans tous nos champs
Sachons garder notre plaine douce
Pour y voir fleurir le printemps