Ce cas d'espèce nous prouve qu'il n'y a jamais de corrompus sans corrupteurs et qu'en dépit de la crise économique profonde en Tunisie l'argent sale continue à couler à flot et sans retenue.
Quant à ce Samir Elouafi, ce personnage énigmatique, a de quoi attiser la haine et la jalousie.
En effet, au moment où une grande frange de la société tunisienne est plongée dans la misère et la peur, ce monsieur intègre et clean !!!, qui se croit protégé par ses "fameuses et fragiles relations", se permets de célébrer son mariage comme un "nabab", un prince qui dépense à tout va.
Malheureusement, pour lui, ses arithmétiques se sont avérées fausses et la sentence sera forcément très lourde à supporter.
Les codes de la haute société ne permettent pas à n'importe qui s'improviser membre de la "loge" et de s'auto-proclamé intouchable.
Il a négligé qu'il était en ligne de mire de barons impitoyables,...il aurait dû faire profil bas et être plus discret.
Mais tout avare ne peut être guéri que par ses propres maladresses et son égoïsme.
Voilà, un cas parmi d'autres, qui servira peut être comme jurisprudence pour opérer enfin le ménage en toute transparence.
Mais personnellement, j'en doute fort du sérieux de ce genre de démarches qui ne vaut que de la poudre aux yeux, histoire de calmer les esprits des uns et d'intimider les faux courageux.
Triste de mon pays.