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Abir Moussi : Ils voulaient m’assassiner à Sidi Bouzid !
02/04/2019 | 19:52
2 min
Abir Moussi : Ils voulaient m’assassiner à Sidi Bouzid !

La présidente du PDL, Abir Moussi, est intervenue, ce mardi 2 avril 2019, sur le plateau de Myriam Belkadhi pour revenir sur l’attaque dont son parti a été victime lors du meeting populaire tenu à Sidi Bouzid.

 

Abir Moussi a indiqué que l’attaque était bien planifiée, « Tout était prémédité. C’est un crime organisé, voire même un crime d’Etat. Heureusement, qu’on n’a pas quitté le lieu du meeting, parce qu’il y avait tout un plan en place pour déclencher des confrontations et m’assassiner », affirme-t-elle, ajoutant que les forces de l’ordre en place ne pouvaient faire grand-chose puisque peu importe leur nombre, ils doivent respecter les consignes qu’on leur donne.

 

La présidente du PDL a dénoncé l’absence de l’Etat, souligant qu’elle a été contactée par le ministre de l’Intérieur à la suite de l’attaque, « Cela dit je n’ai pas pu répondre à son invitation. Tout d’abord, j’avais des engagements au sein du parti, puis, finalement, il n’y avait rien à dire tout est clair. Tenir une réunion pour la forme juste avant un conseil ministériel n’apportera rien ».

 

Abir Moussi a assuré qu’une conférence de presse sera tenue, dans la journée de demain, pour revenir sur les détails de l’attaque. « Nous allons diffuser toutes les preuves, même les grossièretés. Le problème c’est qu’il existe encore des gens qui n’acceptent pas la femme en politique. On me traite de pute, même nos partisans sont humiliés dans ce sens. D’ailleurs, nous allons publier les vidéos et les documents qui le prouvent ».

 

S.H

02/04/2019 | 19:52
2 min
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Commentaires (36)

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Samir AIT Syk
| 04-04-2019 09:38
'?a sert à rien d'avancer à visage masqué à moins que vous êtes parmi ces anciens nostalgiques privilégiés de cette dictature qui a sévi dans nos contrés plus d'un demi siècle en laissant derrière elle un sous-développent criant, un état totalement délabré et une misère sociale inqualifiable,...
Et vive le bourguibisme-catastrophe dont Madame Abir est l'héritière auto-proclamé par naïveté.
Le masque n'a jamais été un moyen efficace pour insulter autrui car la peur intérieure s'installe irrévocablement dans la mémoire, histoire de conscience peut être.
Si vous voulez être utile faites nous des propositions constructives dans l'espoir de sauver notre pays.
Respect

mouhammadou
| 04-04-2019 08:34
............l`existence du parti de Abir Mousseux est une bonne affaire pour ses detracteurs.
Abir est l`incarnation du systeme crapuleux qui a sevit en Tunisie pendant les derniers jours de Bourguiba et Ben Ali.
qui va gacher cette aubaine.
HEIN?

antireligion
| 03-04-2019 20:53
je ne soutiens aucun parti politique mais ce qui s'est passé à sidi machin est intolérable il faut savoir d'où sortent tous ces dépravés et qui c'est qui les paie pour perturber une réunion autorisé d'un parti politique en règle voir s'ils ont trouvé la possibilité ils auraient pu faire la peau à tous ceux qui sont réunis dans cet hôtel et ceux qui ont traité la présidente du parti de pute eux même doivent être engendrés par des putes et n'ont jamais reçu une éducation paternelle parce qu'ils ne connaissent pas leurs pères

Pascal
| 03-04-2019 19:53
On ne cesse pas de nous parler de la réconciliation nationale et voilà le résultat .On doit être sincère et crédible vis à vis des partis politiques ayant droit à un visa.

@ BORHAN
| 03-04-2019 18:52
... la Nation Tunisienne tend aussi à s'émanciper du masculinisme, prôné par ceux prêchant ton idéologie ...

Nady
| 03-04-2019 18:46
le vent en poupe... et l'argent plein les poches, à voir la façon dont elle a empâté.

URMAX
| 03-04-2019 18:13
... on dit "déboussolée" ; pas "débosselée, ignare !
Ce mot vient de "boussole" ; tu connais ? ... Cet espèce de cadran amagnétique, à aiguille libre magnétisée et qui a toujours tendance à restée orientée "Nord - Sud" ...
...
Recalibre la tienne, de boussole ...

URMAX
| 03-04-2019 18:05
... La vraie force est dans la sagesse, le calme ; sachez garder le vôtre ... Et ceux qui emploient ces gros-mots, ceux vulgaires, à caractère sexuel, sachez que ce sont des arriérés, des complexés, frustrés, blasés ...
Ignorez-les ! C'est la meilleure chose à faire !
Justement, ces énergumènes de voyous emploient de tels termes, parce qu'ils veulent vous blesser, vous faire réagir ; ils veulent que vous leur prêtiez attention ! En les ignorant, vous vous montrerez bien plus forte qu'eux.
...
Cela ne veut point dire que vous ne devez pas réagir sur le plan judiciaire :
Portez plainte contre ces [hontes de la société Tunisienne] pour injures et diffamation proférés dans un lieu public.
Cela leur rabattra le caquet !
...
ILS ont agit ainsi, parce qu'ils paniquent ; ils paniquent parce qu'ils savent bien que vous constituez un adversaire colossal pour leur candidat, propre à chacun d'entre-eux ... En fait, ils ne savent plus quoi faire pour vous écarter de la course, ce qui les poussent éventuellement à agir "à l'extrême" et ce, justement, parce qu'ils ne savent pas réfléchir de façon objective et pondérée ...
Bonne chance à vous, Madame
et bien cordialement.

anis
| 03-04-2019 17:54
J'aime cette bonne dame ...
Son retour imprudent sur la seine politique a réveillé les patriotes de 14 janvier et a ré-allumé le feu de la révolution, soigneusement étouffé par les forces capitalistes du pays.
Elle sera chassée par les révolutionnaires partout ou elle se rendra, elle sera matraquée et décrédibilisée par les médias, par les sociétés de sondage, par les politiques, par les islamistes, par les gauchistes, par les capitalistes, ...
La pauvre, elle finira ses jours en taules ou en exil, c'est une certitude mathématiques.

BORHAN
| 03-04-2019 17:33
N'est politicien qui veut.
cette dame " foyer ", rescapée de l'ancien système cherche désespéramment une petite place dans l'échiquier politique post-révolution...
Personnellement, je lui suggère de ne pas trop s'aventurer sur ce terrain très glissant au risque de se retrouver en taule voire... et ce, pour une durée indéterminée.
En Tunisie, pays fraîchement émancipé du despotisme (par miracle) de ses maîtres d'hier, les nouveaux barrons du pays risquent de perdre patience.
De nos jours, la politique n'est plus un gage sûr, ni une assurance vie acquise dans une société totalement débosselée et à la dérive.