« Il faut du courage pour prendre les décisions » a dit, le ministre de la Fonction publique et de la Gouvernance, Abid Briki ce mardi 17 janvier 2017 sur Cap FM, à propos de l’actuelle équipe gouvernementale.
« Avec tout le respect que je dois aux anciennes équipes gouvernementales, elles étaient gouvernées par l’esprit : nous dépasserons les blocages actuels même si la situation générale empire ! Ce qui a engendré une multiplication des problèmes causés par une non-prise de décisions » a déploré le ministre.
Abid Briki a continué expliquant : « Je parle ici des recrutements massifs qui ont eu lieu à une certaine période, de l’intégration, des problèmes liés aux augmentations de salaires ! Il n’y avait pas de courage pour affronter la situation et prendre les décisions adéquates. Il faut comprendre que l’humanité ne pose jamais les problèmes qu’elle ne peut résoudre ».
Le ministre explique en conclusion que « l’actuelle étape est celle de l’application des solutions énoncées par le chef du gouvernement. Et même si on ne peut les appliquer à 100%, il faut quand même essayer à 90%. Il faut que l’administration entame ses réformes et que les projets bloqués commencent à se débloquer, nous parlons ici aux responsables ».
S.A
Abid Briki : L'humanité ne pose jamais les problèmes qu'elle ne peut résoudre
« Il faut du courage pour prendre les décisions » a dit, le ministre de la Fonction publique et de la Gouvernance, Abid Briki ce mardi 17 janvier 2017 sur Cap FM, à propos de l’actuelle équipe gouvernementale.
« Avec tout le respect que je dois aux anciennes équipes gouvernementales, elles étaient gouvernées par l’esprit : nous dépasserons les blocages actuels même si la situation générale empire ! Ce qui a engendré une multiplication des problèmes causés par une non-prise de décisions » a déploré le ministre.
Abid Briki a continué expliquant : « Je parle ici des recrutements massifs qui ont eu lieu à une certaine période, de l’intégration, des problèmes liés aux augmentations de salaires ! Il n’y avait pas de courage pour affronter la situation et prendre les décisions adéquates. Il faut comprendre que l’humanité ne pose jamais les problèmes qu’elle ne peut résoudre ».
Le ministre explique en conclusion que « l’actuelle étape est celle de l’application des solutions énoncées par le chef du gouvernement. Et même si on ne peut les appliquer à 100%, il faut quand même essayer à 90%. Il faut que l’administration entame ses réformes et que les projets bloqués commencent à se débloquer, nous parlons ici aux responsables ».
Je ne voulais certainement pas te vexer ou mettre en doute ta sincérité. Vraiment désolée de ce «dommage collatéral»...
Tu sais que mon amitié t'est définitivement acquise et ce sera toujours un plaisir, une grande source de stimulation et un honneur pour moi d'échanger avec toi !
Chère Tunisienne,
Toujours sous l'effet de l'encens ? Dommage ! Surtout que je n'ai jamais encensé quiconque tout au plus, aurais-je été juste dans mes appréciations personnelles, un peu comme on féliciterait l'enfant prodigue et surdouée dont l'Etat voudrait se les approprier pour en faire une pouponnière de génies!
N'était-ce le braiement de l'âne, le plus âne des nationaux qui s'est lâché, nous aurions pu, échanger sur Abid Briki, comme un juste parmi les justes qui participe au naufrage d'une nation.
Deux points du message que j'ai soulevés et sur lesquels ton avis m'aurait été utile mais sans doute aurons-nous l'occasion d'en reparler quand l'actualité nous obligera à la saisir au bond
Bonne soirée, femme prodigue et surdouée (de surcroît !)
Oui, et je mesure toute ma chance ! Je ne suis pas sûre d'avoir mérité autant de "maris" ! Nestor est trop généreux à m'encenser de la sorte !
Et pour revenir à ton précédent commentaire, je crois que Marx a (entre autres choses) finement saisi les luttes de classes et les antagonismes sociaux...
« Cher Nestor, je commence à trouver lourde et trop monotone ma formule du "Bravo pour ce brillant exposé !". Aujourd'hui, je la remplace par : "Trop lucide, trop brillant, trop pédagogue, c'est est presque trop !" En attendant de trouver mieux ! Hhhh... « Tunisienne
Chère Tunisienne,
La lucidité, la brillance, la pédagogie, sont tes ailes qui nous permettent de t'apprécier, t'admirer quel que soit le sujet traité et quels que soient les commentateurs, par conséquent, tous les jours que Dieu fait, j'ai fort à faire, pour apparaître sous l'ombre des magnifiques ailes d'Aphrodite que le public connaît si peu, alors disons sous les ailes bienveillantes de Hestia, déesse du feu et du foyer que tu incarnes à ton insu, aussi comparé aux déesses grecques, qui suis-je, tout au plus un vers de terre qui aurait beaucoup appris et qui mû par la plaisir des échanges, parvient parfois à être non plus le vers de terre mais le vers à soie si prisé par la Chine !
Quand on a fini de se congratuler, on peut revenir à Abid Briki pour qui j'ai une grande affection, d'abord citer Marx, comme il l'a cité, si naturellement et si explicitement qu'il me donne l'envie sincère de lui dire Merci Abid, tu as bien fait d'illustrer tes propos par un philosophe aussi percutant que le fut le grand Marx.
D'autre part, j'ai de la sympathie sincère pour ce ministre, c'est si rare que des ministres s'attirent la sympathie, parce que Abid Briki n'est pas issu du sérail politique classique, il n'est pas non plus sorti de la cuisse de Jupiter par la grâce des Facultés, Abid Briki incarne à mes yeux l'honnête homme autodidacte qui a parfaitement réussi son parcours de combattant. Il n'est pas démagogue, il ne roule pas pour Ennahdha ou Nidaa, il s'est lancé dans l'aventure ministérielle avec un sens de l'humain si singulier qu'on se rappellera longtemps de lui, quand le pays aura surmonté les obstacles et qu'il aura retrouvé sa dignité, on se rappellera qu'un homme nommé Abid Briki y était pour beaucoup.
Après ma sérénade en faveur de Abid Briki je pourrais me demander, à quoi, précisément Abid fait allusion, quand il dit si magistralement (et oralement s'il vous plait) : » L'humanité ne pose jamais les problèmes qu'elle ne peut résoudre », je pense pour ma part que le ministre de la fonction publique ne pense pas seulement à la gestion humaine de son ministère, mais qu'il va plus, en pensant à l'Etat tunisien qui doit agir avec détermination, je pense aussi qu'il lance un appel au peuple de Tunisie pour lui dire : « soit prêt pour de profondes transformations car tu es mûr pour ces changements profonds, ne rate pas le train de l'Histoire, car tu pourrais le regretter pour longtemps. »
Voilà chère Tunisienne, ce que m'inspirent tes fleurs matinales si abondamment prodiguées !
je ne crois pas que Marx a montré une compréhension fine du fonctionnement des sociétés. Son idéal s'est brisé sur les classiques travers des société humaines, la soif de pouvoir et la cupidité. Et il n'a tenu que par la dictature. Marx ne connaissait pas le joli proverbe tunisien, selon lequel aucun chat ne chasse pour dieu!
Il a bien fallu un jour qu'un vent de liberté balaie tout cela, et la société communiste est devenue comme les autres.
C'est dans nos gènes, et tout reste à construire.
Mais je comprends qu'on puisse le regretter...
Cher Nestor, je commence à trouver lourde et trop monotone ma formule du "Bravo pour ce brillant exposé !". Aujourd'hui, je la remplace par : "Trop lucide, trop brillant, trop pédagogue, c'est est presque trop !"
En attendant de trouver mieux ! Hhhh...
Cher Gg, on peut souscrire ou non au paradigme critique porté par Marx, mais il est indéniable qu'il a eu un apport (sociologique, sociopolitique, économique) colossal, notamment dans la compréhension fine du fonctionnement des sociétés et je pense qu'une bonne partie de cet apport continue et continuera probablement longtemps à résister à l'épreuve du temps...
Sacré Marx, même mort il nous emm... encore!
Non, je blague... hhhhh
Mais il est frappant de constater que son bel idéal s'est brisé justement sur des instincts profondément animaux. En l'occurence la hiérarchisation des sociétés et son corrolaire: la relation de dominance, qui permet de s'approprier le maximum de ressources pour son profit personnel.
Mais sa phrase est belle et vaste!