Le centre des jeunes dirigeants d’entreprises (CJD) en collaboration avec la fondation Konrad Adenauer Stiftung, a organisé ce vendredi 2 décembre 2016, son 11ème congrès national, sous le thème : la crise, une opportunité de changement ?
Dans son mot d’ouverture, le chef du gouvernement, Youssef Chahed, a salué le travail important effectué par le CJD et a évoqué le rôle de l’Etat dans la création de postes d’emploi en soulignant que la tendance aujourd’hui est à la libre entreprise. M. Chahed a aussi parlé de la crise que traverse le pays en disant : « si nous voulons sortir de cette crise, nous devons opérer des changements ! Une batterie de réformes ! Beaucoup de gens sont aujourd’hui réticents par rapport à ces réformes mais vu le travail accompli; ils y deviennent sensibles ».
Le représentant résident de la fondation KAS, Hardy Ostry, a quant à lui, dénoncé dans son discours le corporatisme qui sévit en Tunisie et a ensuite parlé de la crise, thème du congrès, pour dire : « Lorsqu’on parle de crise, on pense à en sortir. Il faut en sortir plus fort qu’on est rentré. Pour y parvenir, il faut définir nos forces et nos faiblisses ».
Le vice-président de l’UTICA, Hichem Elloumi a, ensuite, pris la parole rappelant que le devoir des dirigeants réside dans la « mobilisation » pour essayer de « tirer l’économie tunisienne vers le haut ». « J’appelle à un pacte de responsabilité qui engagera toutes les parties prenantes dans le pays » a-t-il déclaré.
Le thème de la conférence a ensuite été discuté par nombreux panelistes parmi lesquels : le ministre de l’Investissement et de la Coopération internationale, Fadhel Abdelkéfi, ainsi que l’économiste, Marouane El Abassi, la sociologue, Jamila Chemlati, le philosophe, Vincent Cepedes, l’homme de théâtre et de spectacle, Raja Farhat et pour finir l’ingénieure et fondatrice de Medina Works, Rym Baouendi.
