Une campagne appelant au boycott de la marque des cahiers scolaires Selecta fabriquée par la société tunisienne Sotefi a rapidement enflammé la toile. La polémique s’est créée suite à l’accusation portée par la blogueuse, Raya Bouallègue à l’encontre de la marque tunisienne.
Selecta a, en effet, été accusée d’avoir usurpé la marque « Pink Trip » déposée par Mme Bouallègue sans son consentement et l’avoir utilisée, ensuite, pour l’imprimer sur les couvertures des cahiers. La marque a été également déposée par Sotefi à l’Institut national de la normalisation et de la propriété industrielle (Innorpi).
Jouissant d’un soutien massif de la part des blogueurs, Raya a également appuyé ses allégations en publiant un e-mail datant de 2017 montrant que la société lui a proposé un partenariat qu’elle avait, d’ailleurs, décliné. Une preuve que Sotefi a été intéressée par cette marque.
De son côté, la société avait émis un communiqué appelant Raya Bouallègue à reconnaître les droits intellectuels de chaque partie et de cesser de transgresser la loi soulignant que la désignation « Pink Trip » ne représente aucun intérêt pour l’entreprise. Selon Sotefi, il s’agit uniquement d’un mot qui a été intégré dans un de leurs 400 designs avertissant qu’elle « prendra toutes les mesures nécessaires afin de se défendre et de mettre fin aux agissements de Raya Bouallègue portant préjudice à Selecta à travers des propos de dénigrement et de diffamation injustifiés et infondés ».
B.L