Défenseure acharnée du régime, promotrice de la ligne la plus dure, la députée controversée Fatma Mseddi fait l’objet d’une demande de levée d’immunité parlementaire, suite à une plainte déposée par Farouk Bouasker, lui aussi considéré (à tort ou à raison) comme membre à part entière du régime.
Les partisans de Kaïs Saïed ont fait un lobbying monstre pour persuader le président de la République de modifier les articles 410 et 411 du code du commerce relatifs au chèque sans provision.
Le remaniement partiel opéré par le président de la République, ou plus exactement, le limogeage des ministres de l’Intérieur et des Affaires sociales, Kamel Feki et Malek Ezzahi, a ébranlé la scène nationale, bien que c’était prévisible pour les plus avertis. La succession des événements ces derniers temps et le climat tendu ne pouvaient que se solder par une lourde décision. Retour sur un limogeage pas comme les autres.
Coup de tonnerre sur le monde des médias avec la condamnation à un an de prison de deux célèbres journalistes, réputés pour leur professionnalisme et leur modération. À cinq mois de la date théorique de l’élection présidentielle, le message du régime Kaïs Saïed est à la fois clair et violent : « journalistes, fermez vos gueules ! ».
Dès l’aggravation de la crise migratoire en Tunisie, le phénomène a été présenté par le pouvoir comme étant un complot faisant partie d’un plan pour que les migrants subsahariens s’établissent dans le pays. Cependant, les chiffres officiels du côté tunisien comme celui italien démontrent le contraire.
Cette décision était attendue, deux ans après le début d'un cycle de resserrement record de 10 hausses de taux consécutives qui ont porté le taux de dépôt de référence de la zone euro à 4 %.